Poltergeist - Tobe Hooper (1982)
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Re: POLTERGEIST - Tobe Hooper (1982)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: POLTERGEIST - Tobe Hooper (1982)
Je partage ma joie
Il y a des films comme ça que tout le monde a vu, qui font références, et qu'on découvre tardivement. Mieux vaut tard que jamais. Et c'est avec un grand plaisir que j'ai pu découvrir Poltergeist. Enfin !
Je n'ai pas eu peur, mais peu importe, Poltergeist ne mise pas sa réussite sur ce postulat, d'ailleurs le trouillomètre est désamorcé par le relatif calme avec lequel le couple accepte les phénomènes dans leur maison. Ils sont même émerveillés à plusieurs reprises (la scène de la chaise par exemple). En cela ce n'est ni une reprise de l'Exorciste, ni un décalque de La Chose (le téléfilm de Spielberg). On est plus proche de CE3K finalement. Sauf que... sauf que, les fantômes n'ont pas l'air très jouasses du "chantier piscine" et décident de passer à l'attaque.
L'association Spielberg-Hooper est réussie, l'équilibre entre les deux approches (l'histoire extraordinnaire d'une famille de classe moyenne + l'horreur intérieure en provenance d'une amérique refoulée) fonctionne à merveille. Ajouter à cela des effets d'ILM au top (ils feront en partie les mêmes sur E.T. cette année là avec les objets en lévitation), une superbe BO de Jerry Goldsmith en état de grâce, et vous obtenez un très bon film fantastique.
Vu sur le vieux DVD à la copie fatiguée. Hâte de le revoir en Bluray désormais, avec le son à fond !
1982, quelle année cinématographique !


Je n'ai pas eu peur, mais peu importe, Poltergeist ne mise pas sa réussite sur ce postulat, d'ailleurs le trouillomètre est désamorcé par le relatif calme avec lequel le couple accepte les phénomènes dans leur maison. Ils sont même émerveillés à plusieurs reprises (la scène de la chaise par exemple). En cela ce n'est ni une reprise de l'Exorciste, ni un décalque de La Chose (le téléfilm de Spielberg). On est plus proche de CE3K finalement. Sauf que... sauf que, les fantômes n'ont pas l'air très jouasses du "chantier piscine" et décident de passer à l'attaque.
L'association Spielberg-Hooper est réussie, l'équilibre entre les deux approches (l'histoire extraordinnaire d'une famille de classe moyenne + l'horreur intérieure en provenance d'une amérique refoulée) fonctionne à merveille. Ajouter à cela des effets d'ILM au top (ils feront en partie les mêmes sur E.T. cette année là avec les objets en lévitation), une superbe BO de Jerry Goldsmith en état de grâce, et vous obtenez un très bon film fantastique.
Vu sur le vieux DVD à la copie fatiguée. Hâte de le revoir en Bluray désormais, avec le son à fond !

1982, quelle année cinématographique !
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
Re: POLTERGEIST - Tobe Hooper (1982)
Ce qui est appréciable dans ce film, tout comme dans CE3K et d'autres de cette époque (SOS Fantômes, etc), c'est l'approche pragmatique du phénomène. La famille réagit avec calme ou enthousiasme (dans un premier temps) puis fait appel à des scientifiques spécialistes dans le paranormal. Dans les années 70-80, les hommes allaient sur la lune, la science était au centre.
Aujourd'hui, le taux de non-croyance religieuse est en constante baisse, avec des peurs exacerbées et des croyances aux interprétations très dogmatiques. La science est reléguée loin derrière. Ça se sent aussi dans les films actuels.
Aujourd'hui, le taux de non-croyance religieuse est en constante baisse, avec des peurs exacerbées et des croyances aux interprétations très dogmatiques. La science est reléguée loin derrière. Ça se sent aussi dans les films actuels.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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Re: Poltergeist - Tobe Hooper (1982)
Revu avec un énorme plaisir sur le Blu Ray US (qui aurait besoin d'un édition dépoussiérée avec moult bonus complémentaire car là, ça frise un peu l'indécence, il n'y a rien en rapport avec le film même.
Ca fait au moins, quoi, la 15e fois que je vois le film.... toujours avec la plaisir de la (re)découverte. les éléments qui me foutaient les jetons quand j'étais plus môme (l'apparition du clown qui me terrifiait gamin!) ne fonctionne plus, passé l'effet de surprise... mais l'ambiance graduelle qui se délite, la qualité des effets spéciaux visuels (si on met de côté la tornade), les maquillages, le plan osé de l'arrachage du visage, la rationalisation de l'approche surnaturelle choisie via le personnage joué par Zelda Rubinstein (dont j'adore toujours autant son perso et son interprétation). Une ligne de dialogue m'a fait tilt, pour la première fois, quand elle mentionne la " Lifeforce" des âmes errantes... trop pour une coïncidence! Je n'avais jamais fait attention. Tout comme la construction dramatique qui suit celle de The Funhouse, où justement Hopper créé une sorte de train fantôme surnaturel, cette fois ci, avec chocs et climax à la clé.
le film tranche complètement avec pas mal de film de majors des années 80. Visuellement soigné, cadre Scope majestueux, partition impeccable de Goldsmith... et une deuxième moitié qui se déchaîne avec ses VFX/SFX qui représentent un pinacle, quand même...
114mn de pur bonheur cinéma, avec une structure scénaristique qui allait être bien copiée par la suite. Tout n'est pas franchement réussi (le rôle sacrifié de Dominique Dunne, la pauvre
). Mais des plans en grand angle spectaculaires, une photo et des contrastes bleutés tranchants...le film garde tout son charme.
Et le mixage sonore du Blu Ray rend hommage au travail sur les effets sonores, bruitages entour genres... et la musique, imparable, sur la scène de retour de carol-Anne de l'au-delà ("Rebirth"). Ca me file des frissons à chaque fois. Etonnant que cette composition ne soit plus célébrée que cela.
Ca fait au moins, quoi, la 15e fois que je vois le film.... toujours avec la plaisir de la (re)découverte. les éléments qui me foutaient les jetons quand j'étais plus môme (l'apparition du clown qui me terrifiait gamin!) ne fonctionne plus, passé l'effet de surprise... mais l'ambiance graduelle qui se délite, la qualité des effets spéciaux visuels (si on met de côté la tornade), les maquillages, le plan osé de l'arrachage du visage, la rationalisation de l'approche surnaturelle choisie via le personnage joué par Zelda Rubinstein (dont j'adore toujours autant son perso et son interprétation). Une ligne de dialogue m'a fait tilt, pour la première fois, quand elle mentionne la " Lifeforce" des âmes errantes... trop pour une coïncidence! Je n'avais jamais fait attention. Tout comme la construction dramatique qui suit celle de The Funhouse, où justement Hopper créé une sorte de train fantôme surnaturel, cette fois ci, avec chocs et climax à la clé.
le film tranche complètement avec pas mal de film de majors des années 80. Visuellement soigné, cadre Scope majestueux, partition impeccable de Goldsmith... et une deuxième moitié qui se déchaîne avec ses VFX/SFX qui représentent un pinacle, quand même...
114mn de pur bonheur cinéma, avec une structure scénaristique qui allait être bien copiée par la suite. Tout n'est pas franchement réussi (le rôle sacrifié de Dominique Dunne, la pauvre

Et le mixage sonore du Blu Ray rend hommage au travail sur les effets sonores, bruitages entour genres... et la musique, imparable, sur la scène de retour de carol-Anne de l'au-delà ("Rebirth"). Ca me file des frissons à chaque fois. Etonnant que cette composition ne soit plus célébrée que cela.
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Re: Poltergeist - Tobe Hooper (1982)
Excellent podcast, merci. Le côté vaguement lunaire de Raph m’a bien amusé. Ça et les lags de 15mn.
Mention spéciale au furby. « Bonjour ». Pété de rire.
J’ai relu rapidement le thread pour la peine. Il y avait du troll en 2006. Ça va mieux depuis, ils sont tous partis sur Twitter.

J’ai relu rapidement le thread pour la peine. Il y avait du troll en 2006. Ça va mieux depuis, ils sont tous partis sur Twitter.

Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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Re: Poltergeist - Tobe Hooper (1982)
On était en 4G! On faisait ce qu'on pouvait!
Depuis le podcast, ART de Cinéma ont sorti un fanzine à la gloire de la saga et le 3eme film est méchamment décortiqué avec des tonnes de photos inédites.

Depuis le podcast, ART de Cinéma ont sorti un fanzine à la gloire de la saga et le 3eme film est méchamment décortiqué avec des tonnes de photos inédites.
Visitez le site www.jaws-3d.com !
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Re: Poltergeist - Tobe Hooper (1982)
Nouvelle vision sur l' UHD 4K Warner... la claque. Une splendeur visuelle à tous les étages
Oublié le vieux Blu ray dont je me plaignais il y a 5 ans.
Il existe un niveau de détail, tant dans les scènes se déroulant dans les tons sombres qu'en pleine lumière. les moments stroboscopiques apportent une clarté incroyable! Tout ce qui est effets visuels sont décuplés en terme d'impact - y compris certains moments ratés comme la tornade. ce qui m'a le plus frappé, ce sont les visages des acteurs dont on voit le jeu de manière spécifique : du grand art.
Je n'ai jamais vu le film en salles donc je ne sais si c'est fidèle ou pas, mais là, c'est absolument spectaculaire. Sincèrement, un des plus beaux UHD qu'il m'ait été donné de voir.
Pour le film, c'est typiquement le genre où je commence à voir le début, et le reste passe tout seul. Ici, encore plus, vissé devant l'écran à m'extasier devant la qualité incroyable de la galette. Et a traquer les détails. Comme celui à la 34e minute, qui apparait encore plus évident ici..
Autre élément qui ne m'avait pas plus que cela surpris : JoBeth Williams fume clairement un pétard dans le lit conjugal - j'étais surtout attiré au premier plan par Craig T. Nelson lisant un bouquin sur Reagan. Une astuce de mise en scène qui fonctionne bien!
Et Beatrice Straight, don't le visage illuminé éclabousse l'écran d'expressivité dans ses scènes de terreur.
Deux choses que je viens d'apprendre : le film était classé "R" à sa sortie (du fait de scènes avec "un enfant en péril") - MGM fit appel, et gagna pour se voir estampillé "PG". Curieusement , la décision française a été de le classer interdit aux moins de 18 ans.
Bref, j'adore toujours autant le film qui possède une qualité qui défie le temps. Un classique, un vrai - et qui éclipse sans peine son pénible remake que tout le monde a oublié u presque, ou même de se demander s'il est sorti un jour.
Enorme succès américain à sa sortie (le 8e en 1982 et le film d'horreur qui a le mieux marché là-bas), il fut un peu moins impactant en France avec ses 777 516 entrées - sur 12 ans d'exploitation. Handicapé par son interdiction aux moins de 18 ans, en partie. je me souviens étant ado des présentations TV où il est pointé comme étant particulièrement horrible. Ca m'avait fasciné (déjà)

Il existe un niveau de détail, tant dans les scènes se déroulant dans les tons sombres qu'en pleine lumière. les moments stroboscopiques apportent une clarté incroyable! Tout ce qui est effets visuels sont décuplés en terme d'impact - y compris certains moments ratés comme la tornade. ce qui m'a le plus frappé, ce sont les visages des acteurs dont on voit le jeu de manière spécifique : du grand art.
Je n'ai jamais vu le film en salles donc je ne sais si c'est fidèle ou pas, mais là, c'est absolument spectaculaire. Sincèrement, un des plus beaux UHD qu'il m'ait été donné de voir.
Pour le film, c'est typiquement le genre où je commence à voir le début, et le reste passe tout seul. Ici, encore plus, vissé devant l'écran à m'extasier devant la qualité incroyable de la galette. Et a traquer les détails. Comme celui à la 34e minute, qui apparait encore plus évident ici.
Spoiler : :
Autre élément qui ne m'avait pas plus que cela surpris : JoBeth Williams fume clairement un pétard dans le lit conjugal - j'étais surtout attiré au premier plan par Craig T. Nelson lisant un bouquin sur Reagan. Une astuce de mise en scène qui fonctionne bien!
Et Beatrice Straight, don't le visage illuminé éclabousse l'écran d'expressivité dans ses scènes de terreur.
Deux choses que je viens d'apprendre : le film était classé "R" à sa sortie (du fait de scènes avec "un enfant en péril") - MGM fit appel, et gagna pour se voir estampillé "PG". Curieusement , la décision française a été de le classer interdit aux moins de 18 ans.
Bref, j'adore toujours autant le film qui possède une qualité qui défie le temps. Un classique, un vrai - et qui éclipse sans peine son pénible remake que tout le monde a oublié u presque, ou même de se demander s'il est sorti un jour.
Enorme succès américain à sa sortie (le 8e en 1982 et le film d'horreur qui a le mieux marché là-bas), il fut un peu moins impactant en France avec ses 777 516 entrées - sur 12 ans d'exploitation. Handicapé par son interdiction aux moins de 18 ans, en partie. je me souviens étant ado des présentations TV où il est pointé comme étant particulièrement horrible. Ca m'avait fasciné (déjà)
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Re: Poltergeist - Tobe Hooper (1982)
Le recadrage à gauche sur l'UHD est quand même violent (le plan dans la chambre avec le jouet coupé en deux, pour s'en rendre compte, ou celui sur les pavillons).
https://www.hdnumerique.com/dossiers/10 ... geist.html
https://www.hdnumerique.com/dossiers/10 ... geist.html
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Re: Poltergeist - Tobe Hooper (1982)
ca ne m'a pas vraiment choqué, mais tu m'interpelles.je vais re-regarder ce soir!
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Re: Poltergeist - Tobe Hooper (1982)
Depuis ma decouverte du film au cinema dans une ressortie, moi, c'est le bouquin sur Regan que j'ai rate et le tarpe que j'ai fixe.Autre élément qui ne m'avait pas plus que cela surpris : JoBeth Williams fume clairement un pétard dans le lit conjugal - j'étais surtout attiré au premier plan par Craig T. Nelson lisant un bouquin sur Reagan. Une astuce de mise en scène qui fonctionne bien!
Et Beatrice Straight, don't le visage illuminé éclabousse l'écran d'expressivité dans ses scènes de terreur.

Au passage, je trouve que la scene nous donne tous les details sur les Freelings:
- petard (partage), donc parents "cools"
- middle-classe, donc en voie de "succes" (merci Ronald)
- t-shirt d'unif de Jo Beth qui nous fait penser que le couple se connait depuis l'unif (jusqu'aux petards partages)
etc
Au passage, j'avais retappe le film pendant le confinement en double-bill avec The Amityville Horror et marrant de voir a quel point 2 histoires similaires sont narrees de facon tellement differentes:
Ainsi, du cote de Amityville Horror:
- parents avec religions differentes, donc "tensions"
- low-class avec Brolin qui voit pericliter son business
- couple / famille recompose(e) et qui marche mal
Mais aussi:
- fiction pour Poltergeist vs histoires "vraie" pour Amityville Horror
- produit a gros budget pour cineplexes pour Poltergeist vs budget nettement reduit qui ne depareillerait pas dans un drive-in ou dans un cinoche mal fame sur la 42eme rue pour Amityville Horror
- "ride" pour Poltergeist vs film tendu pour Amityville Horror
etc
Sur 3 ans, un meme recit traite de facon tellement differentes. On n'est pas a 3 ans de difference, on a literalement une decennie de difference!

En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.