Deuxieme Ti West (apres House of the Devil) que je tape grace a Prime il y a quelques mois. Ca ne sera (malheureusement) pas le dernier...
Comme MadXav, la perplexite est le sentiment gagnant.
Comme House of the Devil, le film se distingue par une patience (et une devotion) de moine benedictin en ce qui concerne la recreation des annees 70s. Des inspirations (The Texas Chainsaw Massacre et Death Trap / Le Crocodile de la Mort) plus revendiquees que l'atmosphere generale de HotD.
Un cadre social/industriel d'epoque interessant: l'avenement du porno via la vie (et mort) d'une equipe en tournage dans la cambrousse nord-americaine.Au-dela, ca devient quelque peu flou...
On a l'air de vouloir parler d'art, meme si ghettoise dans des genres...peu valorise (p.ex. le porno), du desir et ce quelque soit l'age, de la liberation sexuelle, voire d'une jeunesse en quete de liberte. Tout ca c'est bien, mais...quel rapport avec l'histoire et surtout, ou ca veut en venir, tellement tout ca semble plutot pendouiller dans le vide sans reel but...?
L'horreur reste...en reste. Il y a un peu de tension, tel
, scene vraiment bien geree, mais qui au final, pendouille aussi un peu dans le vide au milieu de tout ca...
Tout comme HotD, ca se reveille dans le dernier tiers, quite a devenir un peu...ridicule
Le film semble au final plus loucher vers le docu-drama, visant a faire revivre une epoque...voire un fait divers de l'epoque, le tout avec une interpretation sans faille. Au-dela, 'ben, force est de constater que si l'objet filmique est joli, sonne juste, le pourquoi du comment, bref son interet intrinseque parait plutot limite et la derniere replique de
presque en porte-a-faux du reste.
D'ou:: impression d'avoir perdu mon temps (a nouveau, decidemment!)...
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.