La galaxie est déchirée par une guerre entre la fédération terrienne et les autonomistes du duché de Zeon. Lors d'une attaque des robots de Zeon contre une colonie terrienne, le vaisseau terrien White Base parvient à s'échapper. Pour piloter leur robot de combat, l'équipage décimé n'a que l'adolescent Amuro, qui prend les commandes d'un nouveau Gundam Révolutionnaire.
La première série animée "Mobile Suit Gundam" de 1979 est sorti en cinéma dans une version digest au gré de trois métrages la condensant et rajoutant quelques plans spécifiques. Bien que la série soit télévisée, l'animation est de très bonne tenue et surtout, les décors et graphismes technologiques sont très soignés, donnant totalement vie à un monde du futur éreinté par une guerre sans fin. On trouve une fascination japonaise pour la technologie et les machines, ainsi qu'un rapport fascination/répulsion pour la guerre. La guerre est critiquée pour ses retombées sur les populations (notamment civiles), mais il y a aussi une admiration certaines pour les héros martiaux, la figure du guerrier conduit par le sens du devoir. Parfois, c'en est même pesant.
"Mobile Suit Gundam I" étant un patchwork d'épisodes, il a un rythme un brin chaotique, pas vraiment celui d'un film classique de cinéma. Mais encore une fois, en terme d'animation et de graphisme, c'est une belle réussite, ambitieuse et spectaculaire, trait d'union entre la génération "Goldodrak" et celle aux visuels technologiques encore plus chiadés des "Macross"/"Robotech".
Vu sur Netflix.
