Le film devrait cartonner au Japon (ils sont hyper fans de Mad Max, ai-je cru comprendre), non Bluesoul ?
Economiquement, le Japon est dans la panade. Faudra plus trop compter sur nous a l'avenir pour renflouer des films a budget equivalant a des PIB de nations africaines je pense...
faut demander à Superwonderscope le spécialiste du box office
mais je dirais que c'est un démarrage mitigé en France vu le nombre de copies, le budget du film, les attentes.. "Fury road" avait fait le jour (férié) de sa sortie en Mai 2015 270 000 entrées (avec 100 écrans de moins), pour terminer sa première semaine à 905 012 entrées-France..."Furiosa" à priori fera à peine la moitié.
Oui, c'est pas terrible, comme quoi Fury Road n'est pas un film si apprécié que ça du grand public, par contre la comparaison est compliquée à cause du jour férié suivi d'un pont dont ne bénéficie pas Furiosa.
Comment réussir à être à la hauteur d'un chef-d'œuvre éternel comme Fury Road ? Réponse (évidente) : on ne peut pas. Furiosa est donc moins bon que son ainé en tout point. Les CGI sont régulièrement trop visibles, le récit n'est pas fluide, le rythme souffre des mêmes aléas, les séquences d'action autoroutière sont moins marquantes, et surtout, le film est bien moins percutant. Mais faut-il pour autant jeter l'Imperator (ici simple Praetorian) avec le gaspi du bain ? Évidemment que non car Furiosa a son lot de qualités appréciables.
Chris Hemsworth est indéniablement l'une d'entre elle, son personnage de Dementius est baroque au possible et vampirise chaque scène où il apparait. La relation qu'il tisse (autoritairement) avec Furiosa est intéressante, tout comme celle que cette dernière construira plus tard avec Pretorian Jack (super Tom Burke, qui apparait ici plus maxien que le Max de Fury Road). C'est d'ailleurs la qualité de ce lien qui rend vivante les deux scènes d'attaque du war rig. La séquence introductive de chasse à l'homme bénéficiait également d'une bonne tension, rendue permise là encore par un enjeu affectif. Bonne prestation de Anya Taylor-Joy (et de Alyla Browne en version enfant) qui a la lourde tâche de ne pas devoir trop en faire.
L'esthétique post-apocalyptique flamboyante demeure un autre atout fort de ce spin-off, que ce soit pour les véhicules ou les tenues extravagantes. Il y a toujours des trucs barrés à voir, de bonnes idées visuelles, et le plaisir de retrouver toute la petite famille de la Citadelle, avec même de nouveaux enfants difformes. Furiosa peut donc être vu comme un bonus fan-service qui permet de replonger et de prolonger l'univers foudingue créé par Georges Miller, et qui, malgré ses qualités pré-citées, s'avère tout-à-fait dispensable à tous ceux qui n'ont pas été touchés par la grâce de Fury Road.
J'ai bien aimé. Peut-être pas autant que Fury Road, mais j'ai passé un bon moment.
On est clairement plus dans un film d'aventure avec moins d'action. Mais on retrouve l'univers, une bonne histoire et des personnages haut en couleur.
Mon seul vrai problème vient de Furiosa. Je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas l'impression de retrouver le personnage de Fury Road - sauf à de rares plans près.
Un enfant arraché tout jeune à sa famille, élevé à la dur mais dont les compétences s'avéreront tellement élevés que ses propres ravisseurs finiront par un faire un des leurs, autant de choses superbement misent en image de Conan, et de façon extremement claire.
On aurait aimé voir ça dans "Furiosa" dont l'héroine suit en gros le même parcours que Conan, mais ce n'est malheureusement pas le cas.
C'est même tout le contraire. On ne comprends pas grand chose à sa monté en puissance et certains passages comme son enfance sont même, en dépit du bon sens, totalement zappé, ce qui nuit énormément a l’intérêt qu'on peut porter à son personnage.
Et si seulement c'était le seul problème du film .....
Score décevant au USA aussi, les prédictions donnaient une fourchette entre 40 et 50 millions pour ces 3 premiers jours d'exploitation, la réalité sera plus proche des 25 millions.
Il n'est sorti que dans une 15aine de pays mais en effet, 59 millions dans le monde pour le premier week end, c'est un échec. On aura peut être un rebond en second week-end ou au moins un chute modérée, mais ça ne sent pas bon du tout...
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
On en prend plein les yeux mais moins que Fury Road. Je pense que c'est la chronologie des sorties des 2 films qui n'aide pas (bien que Furiosa n'aurait pas existé sans le succès préalable de Fury Road).
Pouvait-on faire plus en action? A priori non et Miller n'essaie même pas en fait. Même musicalement, le score se fait discret.
On a été pourris gâtés d'où la déception, relative, avec Furiosa.
Je conseillerai à ceux qui n'ont pas eu la chance de l'expérience cinéma des 2 opus de commencer par Furiosa. Il sera plus apprécié à sa juste valeur et j'imagine que l'arrivée à la terre d'abondance dans Fury Road sera encore plus touchante.
J'ai aimé ce Furiosa, certaines éllipses sont un peu frustrantes, Dementus est trop bavard, certains fonds verts sont un peu trop voyants, j'ai beaucoup aimé la première partie avec la mère et Furiosa très jeune, ensuite c'est un peu en dents de scie, le final est un poil long pour rien, ça reste des défauts mineurs et je n'ai pas senti le temps passer.
60 millions de recettes en 3 jours, est ce vraiment un échec ? Quand je vois que The Fall Guy cumule à 145 millions après 3 semaines (pour un budget de 130), je me dis que c’est peut être pas si mal, au-delà des titres putaclick style « bide » qui fleurissent sur le Net au sujet de Furiosa. Alors c’est sûr ça sera pas les cartons de Top Gun 2 ou Barbie, mais dans le fond, on sait bien que c’est un public à la base plus restreint , ne serait ce que par sa classification limitative pour violence (ce qui n’est pas le cas d’un Fall Guy par ex). Comme le rappelait Machet, le seul objectif c’est qu’il rentre dans ses frais et que Miller puisse faire The Wasteland… et vite pasque George tutoie les 80 balais…
Le film maintenant… que j’ai vu 2 fois. Je suis un immense fan des Mad Max, catégorie Hardcore. Et oui le miracle extatique de Fury Road (un des meilleurs films de tous les temps selon moi) ne se reproduit pas. Et oui on s’y attendait de toute façon. Les étoiles ne peuvent pas être alignées parfaitement à chaque fois. Reste que Furiosa est toujours un film généreux, visuellement chiadé avec des putains des scènes dedans, toujours des designs et idées qui pullulent, mais je reste quand même un peu partagé. Pas tant sur la forme, qui sent plus les CGI comme chacun sait, mais dû à mon avis plus aux décors proposés, de grandes cités qu’on sait nécessairement numériques, là où Fury Road affichait en priorité du désert et des montagnes rocailleuses (parfois tout aussi numériques mais on ne fixait pas dessus). En l’état les représentation du Moulin à Balles ou Petroville dans Furiosa font CGI ok, mais pas plus que la citadelle d’Immortan Joe (dans celui ci ou dans Fury Road). Bon ok quelques incrustations ici ou là qui font fake, mais globalement ça a quand même de la gueule, et je serais curieux de voir de longs making of, car certainement plus de tournage en dur que ce que l’on croit. A plus grande ampleur, plus grande vision, plus grands effets… là où Fury Road restait quand même resserré sur des espaces vierges et des camions/bagnoles. C’est plus sur le fond que j’ai des soucis, plus exactement la temporalité du film.
Je vais m’expliquer en borne spoiler, au cas où. Mais pour ceux qui ne l’aurait pas encore vu, la première erreur à ne pas faire (en plus de ne pas choisir la VF), c’est de ne pas aller voir Furiosa en s’attendant, comme il a souvent (à tord) été vendu, au « Lawrence d’Arabie » de Miller, à une grande fresque mythologique, une épopée biblique… car 1 c’est faux et 2 cela biaise le jugement. Il y a dans Furiosa de la résonance de tout cela, mais c’est avant tout une grosse Série B. C’est très proche de Mad Max 2 dans le ton. On en reste à l’essence ( ) de la saga, des survivants de l’apocalypse organisés en bandes violentes qui se bastonnent pour la suprématie des ressources existantes, en premier lieu le carburant. Les thèmes de vengeance/redemption/espoir/pourvoir sont les mêmes depuis le premier film de 1979.
Spoiler : :
Bon, déjà pas fan du découpage en chapitres, aux titres que je trouve très superflus. J’aurai préféré un fondu au noir, ça qui aurait moins entaché le rythme.
Mon problème de base se situe donc dans la temporalité du récit. Sur combien de temps se déroule Furiosa ? On ne sait pas. Du moins le film ne le dit pas. Par contre on a lu partout et on entendu Miller parler de 15 ans. Et là on a un problème narratif. Déjà Furiosa est la seule à vieillir autour de personnages constants (Démentus, immortan Joe et ses acolytes/fils). Alors admettons que ce soit compliqué de voir tous les personnages à des âges différents, ok, mais à minima les faire un peu changer de look. Le Mange-personnes par exemple, le même costume bleu et la même cravate/chemise pendant 15 ans ??
On peut tolérer ce choix, TOUS les personnages ne changeant jamais de look (allez un tout petit peu Dementus - mais aucun de ses sbires), mais le raccord temporel avec le changement d’actrice pour Furiosa est problématique.
Si on enlève Furiosa de l’histoire, les altercations entre camps (citadelle/pétroville/moulin à Balles) semblent se dérouler sur quelques mois. Lors de l’attaque de Pétroville par Démentus, il tire sur ses propres hommes grimés en Warboys, ce qui attise la colère de son associé, le chef des motards « volants », qui le traite de « merde » puis fera sécession d’avec Démentus pour attaquer seul le War Rig. Sauf qu’entre ces 2 événements il s’est passé… plusieurs années ! Puisqu’entre ces 2 scènes nous avons la grande ellipse du film représentée par la perruque de Furiosa accrochée à une branche d’arbre. Comment est ce possible ?
C’est d’ailleurs cette ellipse qui me pose le plus problème. Furiosa s’enfuit après que Rictus ait tenté de la violer. Ellipse perruque. On la retrouve « cachée » parmis les semi-esclaves humains qui servent la citadelle. Comment a t’elle fait ? Ou vit elle ? Comment se faire passer pour un homme sans jamais pisser debout ??? Allez admettons… elles est désignée pour récupérer le véhicule sur la grue… succès … et « bravo, tu es le nouveau Crampon ». Et à nouveau quasi ellipse - on la voit 3 fois- jusqu’à la scène où elle est planquée sous le War Rig avec sa moto. Mais.. c’est quoi un Crampon ?? Qu’a t’elle fait pendant ce temps ? Quelle est sa place dans la citadelle ? On ne le saura jamais…
Attaque du war rig, elle se révèle à Jack, un assaut lui retire sa capuche, dévoilant ses longs cheveux. C’est iconique, rien à dire, mais… ça veut dire que ça fait plus d’un an que ses cheveux poussent… n’est elle pas censée se faire passer pour un garçon ?
Ce genre de détails me gêne. Miller a toujours été avare en révélations, mais on ne sait rien de plus qu’avant du fonctionnement de la citadelle, ni d’Immortan Joe ou du mange-personne ou du Bullet Farmer. C’est très frustrant. Disons surtout que ça ne donne aucune dimension supplémentaire à ces personnages. Une simple illustration suffit à densifier un caractère. Par ex le premier boss de Pétroville qu’on nous présente en train de peindre une fresque. Parfait, j’en demande pas plus pour les autres. AUCUNE interaction entre Furiosa et Immortan Joe. C’est très étrange. Un peu l’impression que n’importe qui peut monter en grade tout seul.
Démentus et Furiosa. Relation esquissée là encore. Il se montre gentil avec elle au tout début, par calcul, pour savoir où se trouve la terre verte. Puis tue sa mère et promène Furiosa en cage, avec une muselière. Scène suivante où on les voit tous les deux, chez Immortan Joe, lorsqu’il vient négocier. Furiosa est là, près de lui, en robe. Pourquoi donc ? Quand leur relation a t’elle évoluée ? On comprend qu’il projete sur elle l’image de sa fille (ses enfants) morts, mais jamais on ne le voit.
En fait, par ses choix narratifs, le film n’en montre pas assez de manière explicite. J’aimerais beaucoup savoir ce qui est resté sur la table de montage. J’ai le sentiment qu’il y a un film de 3 heures, dans lequel on a taillé in extremis et ajouté des chapitres. Le saura t’on un jour ?
Reste que ces manques narratifs induisent dans manques émotionnels, et donc d’implication. Ce qui rend les scènes d’action moins impactantes, car assez peu porteuses d’enjeux. Alors que, sur la forme, ça reste du très grand Miller, avec toujours cette force de continuité dramatique dans l’action.
J’ai toujours aimé chez lui également son sens de la retenue dans la violence graphique. Mais là pour le coup il en manque un peu. Les morts de la mère et de Jack sont hélas trop hors champ.
Quand à la confrontation finale, c’est un parti pris risqué, mais au bout du compte, elle nous dit quoi ? La perte d’êtres chers est une souffrance ineffaçable. La vengeance, la violence, sont vaines. Rien ne répare cela. Il ne reste qu’à souffrir, ivre de vengeance, sans espoir de rédemption. En gros, ce que nous dit déjà Mad Max 1.
Ces écueils narratifs mis de côté, hormis ces ellipses handicapantes, en pure série B d’action, dont finalement l’enjeu principal est la quête de pouvoir et de domination de leaders-dictateurs dégénérés, le film reste jouissif à regarder. La dimension mythologique en sourdine donne un sous-texte consistant, mais hélas loin de la portée attendue.
Une fois le film fini, en sait on beaucoup plus sur Furiosa qu’après avoir vu Fury Road ?
Dernière modification par Cosmodog le mar. mai 28, 2024 8:39 pm, modifié 1 fois.
Oui, c’est un échec financier.
Les prévisions des analystes US pointaient un démarrage à autant que le précédent et ça arrive avec quasiment 50% de moins que prévu. Pareil partout ailleurs. (en France, le distributeur tire vraiment la gueule)
168 millions d’euros de budget.
Un budget marketing et communication qui va tirer sur les 80 millions.
Le bouche à oreille s’avère moyen.
Il faudra attendre les revenus générés par les sorties streaming/physique/marchandise autour du film).
Il reste cependant clair que ça ne sera pas à la hauteur de Fury Road - qui n’avait pas été un champion de la gagne financière (mais un effet Oscar inattendu). De fortes chances que Warner y laisse des plumes.
La malediction des prequels, Somme toute.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Ah bon merde… et je sais que tu connais ton sujet Wonder. Peut être on peut imaginer une certaine stabilité sur les semaines à venir… je veux The Wasteland….
) de la saga, des survivants de l’apocalypse organisés en bandes violentes qui se bastonnent pour la suprématie des ressources existantes, en premier lieu le carburant. Les thèmes de vengeance/redemption/espoir/pourvoir sont les mêmes depuis le premier film de 1979. 
