The Green Inferno reviendra (apparemment et sauf prod-hell, annullation pure et simple, encore des histoires juridiques, et encore, sans compter que la civilisation humaine pourrait etre eradiquee par un meteor en attendant) avec Beyond the Green Inferno en 2018.
MadXav a écrit :Malgré une belle photographie, très cinéma
J'ai au contraire trouvé la photo d'une rare laideur, avec un rendu souvent équivalent à celui d'un truc tourné en DV. Le montage à la truelle n'arrange rien.
Pour le reste, je rejoins totalement les plus déçus: c'est une arnaque sans nom, mal filmée, mal écrite, mal jouée et très loin des excès escomptés (le gore y est extrêmement chiche et disparaît même complètement après le démembrement d'un des protagonistes à mi-parcours ; quant au sexe il est carrément prohibé, temps politiquement ultra-corrects oblige). Je ne parle pas des marottes scato-dégueulo d'Eli Roth qui surviennent çà et là et font passer La soupe aux choux pour un modèle de raffinement - ce serait tirer sur l'ambulance... bref, un ahurissant fiasco. Pour le choc, revoyez Cannibal Holocaust, pour le gore, revoyez Ferox.
Tu chipotes pour le couteau, la scène est quand même assez efficace, je trouve.
Moins choquant que les classiques transalpins, ça va de soi, mais j'ai l'impression que le but était plus de rendre hommage que de jouer la carte de la surenchère.
On avait fait le même reproche à HOSTEL qui en montrait finalement peu mais avec un maximum d'efficacité pour le coup.
Les films de Cannibales ont toujours joué le jeu de la surenchère et il y a toujours eu "un minimum". THE GREEN INFERNO ne respecte absolument pas ce minimum. Violence gentillette, aucune nana dénudée (ce qui pour un film de Cannibales et un film d'Eli Roth est une première !), séquences risibles à la pelle (
Spoiler : :
La fille qui chie, le mec qui se tripote, les vilaines fourmis qui font... on ne sait tellement on ne voit rien et c'est mal fait !
, la fin vraiment conne, la séquence post-générique pire encore) etc.
Dans THE HOSTEL, Eli Roth lançait un mouvement. A part deux Guinea Pig, il n'y avait pas vraiment de genre auquel rattacher son film. On ne pouvait donc pas faire de comparaison défavorable, tout juste lui reprocher de ne pas assez loin, ou d'avoir survendu son produit. Mais là, avec THE GREEN INFERNO, non seulement il survend, mais d'une manière générale il passe complètement à côté du truc et nous livre un mauvais film de Cannibale, du niveau de WELCOME TO JUNGLE, c'est à dire d'un DTV médiocre. D'où le fait peut-être qu'il subisse le sort associé dans la plupart des pays...
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
"Violence gentillette" tu exagères un chouilla mais je suis d'accord sur le fait que ça aurait pu être largement plus subversif. A noter aussi qu'aucun animal n'a été tué pour les besoins du film, une honte.
Bref, ça restera pour moi un film plein de défauts mais pas complètement raté pour autant.
Euh quand même. C'est pas un chef d'oeuvre mais dire que c'est léger niveau violence...
Le film a bien marché avec moi. La première victime au village fait vraiment mal. Très bonne tension pour la scène d'excision.
Après on ne va pas comparer le chef d'oeuvre Cannibal Holocaust et Green Inferno ce ne sont pas les mêmes intentions du tout.
L'ensemble se laisse voir assez agréablement même si....
Le film s'éloigne presque de ces modèles italiens du fait qu'a presque aucun moment sa ne glisse vers le documentaire. Et s'est bien là la limite et la faiblesse de se Green Inferno, ont sent que Eli Roth s'est tellement investi dans les conditions de se tournage en plein jungle, qu'il en a oublier son scénario, le film montre des allures limite Z par moment, l'exposition est longue, le crash arrive tard et si le premier repas choc un peu façon Hostel. La suite fait que l'on est plus dans une comédie gore que dans un pure spectacle gore Faut voir les protagoniste essayer de s'échapper sa en deviens par moment totalement ridicule façon Laurel et Hardy
Bref s'est pas mauvais sa se laisse voir, Roth fait se qu'il peut son cinéma a toujours été ultra limité et l'ont en voit ici clairement les frontières....
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. Snake Plisken Escape from NY
C'est vraiment pas terrible... Mou du genou, persos fadasses, bourrés d'inepties
Spoiler : :
le cadavre bourré de shit qui fait dormir les gardiens , les évasions merdiques, le type qui se branle
Intro trop longue, discours critique foiré qui passe à côté de ses ambitions contestataires (comme dans "Knock Knock"), manque evident de tension... Reste quelques scènes pas mal (le crash, la premiere mise à mort plutôt Gore), mais le style planplan de Roth ne place pas la barre bien haut.
Je l'attendais au tournant, et au final, c'est le cul entre deux chaises que je suis. Dans l'ensemble, ça se laisse voir sans déplaisir, formant un tout homogène, mais bon sang, que de scènes gratuites et inutiles venant casser le rythme : la nana qui chie, le mec qui se branle (mais bon sang !!) ou encore ce rêve final .. Sans compter le discours général écolo activiste qui m'a bien gavé avant l'heure .. mais en reste quand même de superbes scènes rappelant bien la belle époque, ou de superbes paysages, quand même !