The Tall Man (Vf: The Secret) - Pascal Laugier (2012)

[Robert Zdar]

"J'approuve ce film"

Sinon personne ne l'a dit mais la ville de nuit (surtout le panneau avec les affiches de disparition) m'ont énormément fait penser à Silent Hill, pas vous ?

[Superwonderscope]

la première partie du film est la meilleure. On passera sur une photo que j'ai trouvée trop travaillée pour être honnete, mais on est dans tout sauf un film français. Laugier a en ce sens réussi un virage "international" qui lui permet de passer les frontières françaises.
J'ai trouvé la révélation du milieu de film assez habile, et le fait que le spectatuer se soit fait manipulé de belle manière. La vue sur les habitants, leur moyen de vivre, la déliquescence économique est montrée son trop de misérabilisme. Un souci réaiste quelquer peu en contradiction avec une photo ultra-léchée.

Mais dès l'enlevement du gamin de la très mannequin de cire Jessica Biel (putain qu'elle est rigide de jeu ), ça ne colle plus. Ca vire au thriller à la con, avec des facilités scénaristiques/portes ouvertes enfoncées (je m'accroche au camion qui roule, je suis les pas dans la boue, je tombe sur le totem-tall-man). Le souhait de créer une sorte de néo-mythe-boogeyman tombe complètement à plat.
En fait, à ce moment précis, je voyais un grossier démarquage de Jeepers Creepers - le camion, l'ombre menaçante, les enfants enlevés- et les X exemples de villes en proie à des crimes irrésolus qui flirtent avec le fantastique (Lynch es-tu là?)

Ensuite, le film entame une lente descente inintéressante, pointant vers une fin qui m'a mis mal àl'aise. pas tant sur la révélation, mais sur cette GROSSE ambiguité finale. LImite puante, qui rappelle que Laugier est l'auteur de Martyrs, surfant sur le même procédé provocateur.

Spoiler : :

enlever les enfants aux pauvres, aux campagnos, des gens "qui ont un couer" mais qui sont incapables d'élever décemment leurs enfants. pour mieux les filer aux gens de la ville plus aisés matériellement donc de meilleurs candidats au bonheur

bien sûr via l'explication tellement simple du y'a bon

Spoiler : :

le blanc docteur qui sauve les enfants noirs du malheur, sur le photos dans le salon et qui poursuit sa "vocation"

Le blabla final de la gamine tente d'invalider un parti-pris narratif sur le côté sacrificiel des actions menées, mais ça valide le tout finalement. Ca m'a fait sortir du film illico, cette idée sentant particulièrement mauvais. C'est gratuit, ça veut faire intelligent en disant "mais je vous impose rien comme idée, hein" mais c'est manipulateur et repoussant pour ma part. berk.

Vus sur le BD français de belle facture, hormis ces couleurs quelque peu surnaturelle spar moments. Ils ont du en chier à la postprod.

[dario carpenter]

Pour ma part je trouve que Jessica Biel s'en sort pas si mal...pour le reste un thriller assez plat et peu impliquant auquel le dénouement, in extremis, apporte une vague densité...la "thèse" délivrée lors du final est intrigante même si ça fait un peu discours greffé que Laugier n'assume pas d'ailleurs.

[Flytag]

Là je suis vraiment déçu, je ne m’attendais pas à un tel film. Il y a des défauts qui ne pardonnent pas.

Spoiler : :

Déjà il y a des effets bizarres sur les visages pour les rendre sombres cela ressort trop par rapport à l'image. Ensuite c'est grillé que le mari du personnage de Jessica Biel est dans le coup, on nous montre assez de photos (très photoshopé d'ailleurs) de lui dans la maison. Pour moi l'histoire ne tiens pas debout une seul seconde. La corpulence du premier mec qui enlève le petit David n'a rien à voir avec la corpulence de sa mère. C'est moche quand même. J'aurai préféré une secte qui sacrifie les enfants ou un passage dans un monde parallèle où des nains sont réduit en esclavage.

[dario carpenter]

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