Stendhal Syndrome / Le Syndrôme de Stendhal - Dario Argento - 1996
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- the masqué
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Stendhal Syndrome / Le Syndrôme de Stendhal - Dario Argento - 1996
L'inspecteur de police Anna Manni est chargée d'enquêter sur une série de viols meurtriers,mais à la suite d'un malaise à la Galerie des Offices,elle se fait elle-même violer par le méchant....Elle apprend alors qu'elle souffre du Syndrome de Stendhal qui permet de rentrer dans les peintures,ce qui ne va pas lui faciliter la ^tâche avec les nombreux changements qui commencent à gagner la jeune femme...
Résultat en demi-teinte pour ce giallo,bien loin de l'Argento de la grande époque.Passé une première demi-heure énorme (avec un bullet time à se pisser dessus!),le film continue sur sa lancée de façon un peu molle,transcandée par quelques coups de génie,pour finir dans la connerie pure avec presque une heure de remplissage...
Le jeu des acteurs est très moyen,et seule la réalisation éclatante à certains instants pzermet aux films de se différencier du tout-venant du slasher...
Résultat en demi-teinte pour ce giallo,bien loin de l'Argento de la grande époque.Passé une première demi-heure énorme (avec un bullet time à se pisser dessus!),le film continue sur sa lancée de façon un peu molle,transcandée par quelques coups de génie,pour finir dans la connerie pure avec presque une heure de remplissage...
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"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
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- Lord Ruthven
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Ce n'est effectivement pas le meilleur Argento, mais bizzarement, s'en est un que j'adore. L'ambiance, les crises d'Anna, le p'tit twist, le plan final très noir...
Il n'y a qu'une scène que je déplore, c'est celle où Asia Argento gobe des cachets et qu'on les vois dégringoler dans un gosier en 3D ignoble.
Il n'y a qu'une scène que je déplore, c'est celle où Asia Argento gobe des cachets et qu'on les vois dégringoler dans un gosier en 3D ignoble.
Gna !
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J'ai pas vu tous les Argento, mais celui-là est peut-être bien celui que j'ai le moins aimé... Trop de longueurs, trop de ratés, une impression d'inachevé lors de la fin du film, bref j'ai définitivement pas accroché...
Il faut quand même souligner la prestation de Asia Argento qui, je trouve, est excellente.
Il faut quand même souligner la prestation de Asia Argento qui, je trouve, est excellente.
En partant du schéma de "Sueurs froides" (un policier ayant subi un traumatisme sombre dans des psychoses), Argento signe son film le plus noir, le plus approfondi dans son écriture, n'hésitant pas à aller tripatouiller dans des recoins très déplaisants de l'esprit. Son film le plus dur aussi, car Argento ne triche pas avec des choses comme les viols par exemple - inimaginable dans un slasher ! La description des psychoses est réalistes (peur d'être défigurée, automutilation, phobie du sexe, troubles de la personnalité) et la mise en scène toujours très soignée - Argento s'éclate avec les jeux avec les tableaux, etc. ca patine un peu vers la fin, et les essais numériques sont désastreux. Mais ce n'est pas là l'essentiel. "Le syndrome de Stendhal" est vraiment un film unique, un thriller psychologique extrêmement retord et emprunt d'une sensibilité vraiment européenne. Impossible qu'un tel film soit produit aux USA...
Revu sur le dvd français opening, qui n'est pas si mal que cela d'ailleurs. Pour un dvd de 1999, la copie est même franchement potable, même si les scènes un peu sombres ont du mal en terme de définition. Il s'agit du montage international. Par rapport au montage italien, il manque deux petites scènes (moins de deux minutes) qui mettaient en scène Franco Diogene et Veronica Lazar. Dommage ! Le doublage anglais est médiocre, mais on a vu quand même bien pire pour un film italien. Petite stéréo sympa, mais il me semble que le mixage italien d'origine était en dolby digital 5.1.
Revu sur le dvd français opening, qui n'est pas si mal que cela d'ailleurs. Pour un dvd de 1999, la copie est même franchement potable, même si les scènes un peu sombres ont du mal en terme de définition. Il s'agit du montage international. Par rapport au montage italien, il manque deux petites scènes (moins de deux minutes) qui mettaient en scène Franco Diogene et Veronica Lazar. Dommage ! Le doublage anglais est médiocre, mais on a vu quand même bien pire pour un film italien. Petite stéréo sympa, mais il me semble que le mixage italien d'origine était en dolby digital 5.1.
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- jason13thh
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Souvent ce film est décrié mais je comprends pas pourquoi, on est loin de la purge.
J'ai trouvé ce film bien foutu, j'aime bien la progression et le changement de l'héroïne.
J'apprécie son côté ambigu et la peformance de Kretschmann est aussi appréciable en plus il a même pas besoin de violer pour coucher, c'est très bien montré lors d'une scène où il drague une minette et puis....enfin vous savez ce qui lui arrive.
Bonne utilisation des décors aussi, aussi bien les décors naturels que la ville de Florence, on sent que Argento apprécie l'art, ceci dit je suppose que c'est le cas de la plupart des italiens et des florentins sûrement.
Le film n'est pas hyper gore mais repose plus sur le psychologique, les conséquences directes et indirectes du viol ( Anna étant violée deux foisen plus !!!!! ) sont bien décrites on sent l'empathie du réalisateur pour Anna.
Un bon Argento, d'ailleurs aucun Argento n'est réellement mauvais (je suis fan d'ailleurs donc c'est vrai que mon jugement est peut-être subjectif)
4/6 pour ce film.
J'ai trouvé ce film bien foutu, j'aime bien la progression et le changement de l'héroïne.
J'apprécie son côté ambigu et la peformance de Kretschmann est aussi appréciable en plus il a même pas besoin de violer pour coucher, c'est très bien montré lors d'une scène où il drague une minette et puis....enfin vous savez ce qui lui arrive.
Bonne utilisation des décors aussi, aussi bien les décors naturels que la ville de Florence, on sent que Argento apprécie l'art, ceci dit je suppose que c'est le cas de la plupart des italiens et des florentins sûrement.
Le film n'est pas hyper gore mais repose plus sur le psychologique, les conséquences directes et indirectes du viol ( Anna étant violée deux foisen plus !!!!! ) sont bien décrites on sent l'empathie du réalisateur pour Anna.
Un bon Argento, d'ailleurs aucun Argento n'est réellement mauvais (je suis fan d'ailleurs donc c'est vrai que mon jugement est peut-être subjectif)
4/6 pour ce film.
carpe diem
- Jeremie
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Si la première partie (la vision surréaliste dans le musée, le viol, la poursuite...) est pas loin du chef-d'oeuvre, les baisses de tension et rythme se font bien plus ressentir après...
L'un des meilleurs Argento en tout cas, avec une Asia changeante absolument sublime : tour à tour victime, garçon manqué (et hop je viole mon petit ami ), belle blonde...
Des images d'une grande beauté (le baiser du poisson, le "tartinage" de peinture...), et une musique de Morricone envoûtante à souhait...excellent générique de début d'ailleurs
Clin d'oeil au grand corbeau, qui haït sans borne cette sale d'Asia mais qui doit adorer les formes de l'aryen Thomas Kretschmann
= putain de rôle d'ailleurs
Un superbe Rape and Vengeance.
L'un des meilleurs Argento en tout cas, avec une Asia changeante absolument sublime : tour à tour victime, garçon manqué (et hop je viole mon petit ami ), belle blonde...
Des images d'une grande beauté (le baiser du poisson, le "tartinage" de peinture...), et une musique de Morricone envoûtante à souhait...excellent générique de début d'ailleurs
Clin d'oeil au grand corbeau, qui haït sans borne cette sale d'Asia mais qui doit adorer les formes de l'aryen Thomas Kretschmann
= putain de rôle d'ailleurs
Un superbe Rape and Vengeance.
- eric draven
- Messages : 6509
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Un Argento décrié mais qui est non seulement son meilleur film période 90 mais peut être également son film le plus abouti et surtout le plus noir malgré les faiblesses de certaines parties et d'un final quelque peu décevant.
On est ici face à un thriller psychologique, une sorte de voyage au coeur de l'esprit qu'Argento fouille pour en tirer ce qu'il a de plus mauvais en partant d'un traumatisme vécu par un policier et le fameux Syndrome de Stendhal dont souffre Anna, obsession et fascinaton maladive qu'une personne a pour une oeuvre d'art.
Sur ce canevas de départ, Argento signe un film d'une beauté certaine mettant en valeur la ville de Florence et ses musées, ses églises, ses fresques et ses statues qu'il magnifie mais en contre-poids un film dur, trés dur sur les névroses et autres psychoses d'un réalisme parfois saisissant. Se retrouvent pèle-mèle ici phobie du sexe, troubles de la personnalité, automutilation auxquels s'ajoute le viol qu'il montre sous sa face la plus violente.
Torturé, difficile The stendhal syndrome c'est le parcours d'Anna et son revirement aprés son viol par un maniaque sexuel qu'elle est supposé avoit tué mais dont l'ombre rôde... du moins dans son esprit malade.
Si la réalisation est brutale, trés soignée y compris au niveau esthétique, l'interprétaton juste, on regrettera pourtant une certaine inégalité de rythme qui rend le film bancal, quelques longueurs brisant cette intensité. Dommage certes mais le plus dommage est peut être les effets numeriques sur le final plutot désastreux et le final qui dérape trop.
Pour la seule fois dans sa vie, la Argento est convaincante et son jeu à la fois subtil et convaincant.
On retiendra quelques scénes particulièrement fortes comme celle de la balle ou les viols crasseux d'Anna.
On regrettera que le montage proposé nous ait supprimé les séquences où aparaissaient Veronica Lazar dans le rôle de la mère du tueur et du regretté Franco Diogene.
Voilà 11 ans que ce syndrome est sorti, 11 ans qu'Argento est mort!! Amen!
Thomas Kretschmann, en effet, m'avait quelque part interpellé mais Eric est assez insensible au charme aryen... Thomas aujourd'hui par contre..... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!
Hier...
Aujourd'hui :
On est ici face à un thriller psychologique, une sorte de voyage au coeur de l'esprit qu'Argento fouille pour en tirer ce qu'il a de plus mauvais en partant d'un traumatisme vécu par un policier et le fameux Syndrome de Stendhal dont souffre Anna, obsession et fascinaton maladive qu'une personne a pour une oeuvre d'art.
Sur ce canevas de départ, Argento signe un film d'une beauté certaine mettant en valeur la ville de Florence et ses musées, ses églises, ses fresques et ses statues qu'il magnifie mais en contre-poids un film dur, trés dur sur les névroses et autres psychoses d'un réalisme parfois saisissant. Se retrouvent pèle-mèle ici phobie du sexe, troubles de la personnalité, automutilation auxquels s'ajoute le viol qu'il montre sous sa face la plus violente.
Torturé, difficile The stendhal syndrome c'est le parcours d'Anna et son revirement aprés son viol par un maniaque sexuel qu'elle est supposé avoit tué mais dont l'ombre rôde... du moins dans son esprit malade.
Si la réalisation est brutale, trés soignée y compris au niveau esthétique, l'interprétaton juste, on regrettera pourtant une certaine inégalité de rythme qui rend le film bancal, quelques longueurs brisant cette intensité. Dommage certes mais le plus dommage est peut être les effets numeriques sur le final plutot désastreux et le final qui dérape trop.
Pour la seule fois dans sa vie, la Argento est convaincante et son jeu à la fois subtil et convaincant.
On retiendra quelques scénes particulièrement fortes comme celle de la balle ou les viols crasseux d'Anna.
On regrettera que le montage proposé nous ait supprimé les séquences où aparaissaient Veronica Lazar dans le rôle de la mère du tueur et du regretté Franco Diogene.
Voilà 11 ans que ce syndrome est sorti, 11 ans qu'Argento est mort!! Amen!
Hmmm.. c'est sans doute le dernier- seul?? - film où je l'ai apprécié.. 11 ans se sont écoulés depuis le jour où le corbeau la tiendra en son bec, il se fera une joie de la laisser choir!! BOUM!!Jeremie a écrit :Clin d'oeil au grand corbeau, qui haït sans borne cette sale d'Asia mais qui doit adorer les formes de l'aryen Thomas Kretschmann
Thomas Kretschmann, en effet, m'avait quelque part interpellé mais Eric est assez insensible au charme aryen... Thomas aujourd'hui par contre..... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!
Hier...
Aujourd'hui :
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
- eric draven
- Messages : 6509
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Non merci.. Je laisse Thomas à qui le veux!! La voie est libre.Jeremie a écrit :Non non je te rassure Eric, il est pareil aujpourd'hui La blondeur en moins
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
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Connait-on les specs de l'édition à venir chez B.U.?
Ca serait pas mal qu'elle inclu les scènes coupées et la vraie VO, toujours sortie nulle part (Asia Argento, ayant pourtant tourné le rôle en Anglais si je ne m'abuse, est post-synchronisée par une greluche à la voix insuportable sur toutes les versions existantes)
Ca serait pas mal qu'elle inclu les scènes coupées et la vraie VO, toujours sortie nulle part (Asia Argento, ayant pourtant tourné le rôle en Anglais si je ne m'abuse, est post-synchronisée par une greluche à la voix insuportable sur toutes les versions existantes)