Blade Runner (1982) de Ridley Scott

Science-Fiction, Horreur, Epouvante, Merveilleux, Heroic Fantasy et tout le toutim du Fantastique !

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Pp79
Messages : 261
Inscription : ven. avr. 30, 2004 1:42 pm
Localisation : Ajaccio
Contact :

Blade Runner (1982) de Ridley Scott

Message par Pp79 » sam. mai 22, 2004 1:56 am

http://www.play.com/play247.asp?page=ti ... itle=82771

J'envisage de le chopper sur mais y a t-il vraiment la VF comme cela est marqué sur la fiche de Play :?: :)

Si quelqu'un l'a et peut me renseigner :)
Je veillerais toujours sur vous.
Dans ma forteresse de solitude

Avatar de l’utilisateur
Mathesar
Messages : 991
Inscription : lun. mai 17, 2004 8:56 pm
Localisation : Mars.
Contact :

Message par Mathesar » sam. mai 22, 2004 2:06 am

A priori, le DVD UK de blade Runner est le meme dans toute l'europe. Donc avec VF et sous titres français.
Attention s'il s'aagit du zone 1 US, la vf est absente...

De plus si tu achetes d'occase, méfie-toi! on a souvent de mauvaises surprises à la reception!

De toutes façons, la seule façon d'avoir le film en DVD est l'import (ou l'occase, très rare), vu qu'il n'est plus de tout edité en France...
Je suis monteur... Souriez!
Image
Liberez le Tibet!

Avatar de l’utilisateur
Mathesar
Messages : 991
Inscription : lun. mai 17, 2004 8:56 pm
Localisation : Mars.
Contact :

Message par Mathesar » sam. mai 22, 2004 2:15 am

P.S.: pour etre sur,je suggere ce lien sur amazon.co.uk:

http://www.amazon.co.uk/exec/obidos/ASI ... 15-6866006

sinon, tu peux toujours te renseigner, si tu habites en region parisienne, au Album le Bercy (metro Cour Saint Emilion), je crois qu'ils ont le coffret, en tous cas le DVD zone 2 Briton...
Je suis monteur... Souriez!
Image
Liberez le Tibet!

Avatar de l’utilisateur
Harry Hausen
Messages : 811
Inscription : ven. avr. 30, 2004 12:36 pm
Localisation : Dernière maison sur la gauche ...

Message par Harry Hausen » sam. mai 22, 2004 11:18 am

Et la fameuse Arlésienne de l'édition collector director's Cut annoncée de puis des lustres, elle en est ou ???

Shinji
Messages : 3062
Inscription : mar. mai 04, 2004 5:50 pm
Localisation : Conflans (78)
Contact :

Message par Shinji » sam. mai 22, 2004 12:23 pm

Harry Hausen a écrit :Et la fameuse Arlésienne de l'édition collector director's Cut annoncée de puis des lustres, elle en est ou ???
Il me semble qu'elle est bloquée à cause de questions de droits. Un jour elle sortira, un jour non...

Avatar de l’utilisateur
marvin
Messages : 653
Inscription : ven. avr. 30, 2004 1:07 pm
Localisation : Sin City (Asbury park)

Message par marvin » mar. juil. 20, 2004 10:43 pm

Harry Hausen a écrit :Et la fameuse Arlésienne de l'édition collector director's Cut annoncée de puis des lustres, elle en est ou ???

C'est pas encore l'édition spéciale mais ça y ressemble fortement. En tout cas, le mec a l'air d'avoir fait un gos boulot. Un peu cher, mais ça fait me fait grave baver d'envie(en plus, les prix flambent très vite sur cette édition):


http://cgi.ebay.com/ws/eBayISAPI.dll?Vi ... eName=WDVW
"Je dis aux jeunes : la fête, c'est la vie. La vie, c'est ton visage !" (Hommage à un disparu: Jean Pierre Raffarin)

Avatar de l’utilisateur
celia0
Messages : 3188
Inscription : ven. avr. 30, 2004 11:13 pm
Localisation : Devant toi

Message par celia0 » mer. juil. 21, 2004 12:10 am

Je crois que c le laserdisc de Criterion qui propose cette fameuse version integrale mais elle vaut bonbon.
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.

Avatar de l’utilisateur
marvin
Messages : 653
Inscription : ven. avr. 30, 2004 1:07 pm
Localisation : Sin City (Asbury park)

Message par marvin » mer. juil. 21, 2004 9:55 am

choppé sur thedigitalbits ce matin:

Here's some good news and bad news all at once. Sources are telling us that Warner is FINALLY at work once again on a Blade Runner: Special Edition. That's the good news. The bad news is that instead of the 3 or 4-disc ultimate edition we all hoped for (featuring all the different versions of the film), the title is now likely to be one of the studio's 2-disc editions, featuring only the recent "director's cut" version of the film (remastered from a new HD transfer), the Channel 4 On the Edge of Blade Runner documentary and perhaps a few other odds and ends. Look for it sometime in the first half of 2005.


Vaut mieux garder son laserdisc criterion (pour cux qui l'ont, hehehe) ou se magner de chopper l'édition bootleg dont j'ai parlé au dessus (ou une autre ) pour avoir les seules versions du film existantes.... :(
"Je dis aux jeunes : la fête, c'est la vie. La vie, c'est ton visage !" (Hommage à un disparu: Jean Pierre Raffarin)

Avatar de l’utilisateur
Jack Terri
Messages : 128
Inscription : mar. juin 14, 2005 2:49 pm
Localisation : Paris
Contact :

Blade Runner (1982) de Ridley Scott

Message par Jack Terri » jeu. août 04, 2005 6:52 pm

Après vérification, il n'existe pas vraiment de thread consacré au film...

J'adore tout dans ce film, un des rares à m'hypnotiser du début à la fin. Blade Runner est un film très riche qui fait appel à beaucoup de notions (mythologie, philosophie, sociologie, poésie, romantisme) et sa facture artistique touche au sublime. J'ai pris à nouveau plaisir en le re-découvrant, et comme j'aime beaucoup parler des films que j'admire et me fascine, j'en fais un topic-fleuve d'analyse comme à mon habitude. ;)

LOS ANGELES, 2019
Les REPLIQUANTS NEXUS 6 sont des êtres virtuellement identiques à l'homme, d'une force et d'une agilité supérieures à celle des généticiens qui les ont créés, et d'une intelligence au moins égale. Les REPLIQUANTS sont utilisés comme main-d'œuvre pour les travaux dangereux lors de l'exploration et la colonisation d'autres planètes. Plusieurs d'entre eux ont tué l'équipage d'une navette spatiale et sont revenus sur Terre. Tout ce qu'ils veulent c'est vivre plus longtemps: ils ont été conçus en étant limité à quatre ans d'espérance de vie. L'ancien détective Rick Deckard
(Harrison Ford) qui faisait partie des brigades de police spéciale – LES UNITÉS BLADE RUNNER, LES FAUCHEURS – reprend du service. Les BLADE RUNNER ont reçu l'ordre d'abattre, dès identification, tout REPLIQUANT ayant pénétré sur Terre. En se rendant chez Eldon Tyrell de la TYRELL CORPORATION, il découvre une nouvelle sorte de REPLIQUANT avec Rachel (Sean Young) qui est dotée d'une mémoire et croit être humaine...

Image
Réalisé par Ridley Scott. 1982. Director's Cut: 1992.
Avec Harrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young, Darryl Hannah.
Scénario de Hampton Fancher et David Peoples.

Image

Après plus de 20 ans d'existence, Blade Runner a inspiré bon nombre de films de SF, et encore aujourd'hui il est présenté comme LA référence en matière d'imagerie baroque et gothique, précurseur du cyberpunk. Véritable chef-d'œuvre, Blade Runner est un film qui nécessite plusieurs visionnements pour être apprécié à sa juste valeur (et un visionnement du film sur grand écran est primordial à l'expérience). Le film vaut aussi pour les étonnants effets spéciaux (le réalisateur s'est très bien entouré avec le décorateur Lawrence G.Paull, le spécialiste des effets spéciaux Douglas Trumbull et le designer industriel Syd Mead créateur de la trentaine de véhicules futuristes différents qui créent l'ambiance et le concept complet du film). Technologiquement, il a été réalisé à un moment clef dans l'évolution des effets spéciaux au cinéma (1982 est aussi la date de la naissance des images numériques). Les effets de Blade Runner ont été réalisés traditionnellement et représentent l'apogée des techniques manuelles qui ont par la suite été remplacées par des méthodes numériques. Ce qui le rend très crédible est dû à l'importance accordée aux décors et aux détails. Quant à la mise en scène, elle est éblouissante, jouant d'une manière magistrale avec les représentations visuelles. Peu de soleil visible dans la mégalopole survolée d'un épais nuage de pollution, déversant incessemment des trombes d'eau. L'architecture, inspirée par certains aspects du Metropolis de Fritz Lang, n'en donne pas moins une impression de nostalgie (édifices du début du siècle précédent).

Image

Le film est une adaptation plutôt libre d'un roman de Philip K. Dick, Do Androids Dream of Electric Sheep? sorti en France sous les titres Robot Blues, puis Les Androïdes Rêvent-ils de Moutons Électriques? et enfin Blade Runner. Le film reprend l'idée de base du roman, un "Blade Runner" est engagé pour traquer et éliminer des androïdes (appelés dans le film des "Répliquants"), mais il n'entretient effectivement qu'un rapport assez mince avec l'histoire du roman. Le personnage de Rachel, par exemple, n'a plus au cinéma son ambiguité originelle, Deckard dans le film n'est pas marié et ne s'occupe pas d'un mouton électrique, et la réalité virtuelle du "prophète" Mercer n'est pas non plus abordée. Ridley Scott a cependant conservé l'atmosphère mélancolique et a obtenu un film qui, à défaut d'être fidèle, est cohérent. On trouve dans Blade Runner les réflexions bien communes portant sur le fondement-même de l'être humain: "Que sommes-nous? Quel avenir nous attend?" Pour celle-ci, la vision du futur dans le film est très noire. Le monde est une vaste déchetterie que fuit la population en partant pour les colonies de l'espace (celles-ci ne nous sont jamais montrées, leur existence n'étant attestée qu'à travers des panneaux publicitaires survolant la ville), et (comme le roman l'expliquait) il y a bien peu d'animaux véritables sur terre. La totalité de ceux que l'on voit dans le film sont artificiels comme les réplicants. La rareté de véritables animaux est mentionnée lorsque Deckard demande à Zora si son serpent est réel et celle-ci lui répond: "Of course its not real. Do you think I'd be working in a place like this if I could afford a real snake? (Bien sûr que non, c'est pas un vrai. Je bosserais dans un club comme ça si je pouvais me payer un vrai serpent?)" ce qui laisse une vision plutôt angoissante de l'avenir.

Image

J'ai d'ailleurs relevé une caractéristique intéressante dans un article: l'assimilation d'animaux à chacun des personnages. Léon, le premier Répliquant, peut se comparer à une tortue (esprit lent, toujours à la traîne, ne cherchant jamais à s'exposer, perpétuellement en retrait derrière son chef). Zhora s'exhibe sur la scène du bar de Taffy Lewis avec un serpent. Roy Batty apparaît comme un prédateur, tout comme le montre la scène où il hurle à la mort tel un coyote dans la séquence finale. Eldon Tyrell, tout comme son hibou artificiel, reste perché dans sa tour, contemplant la ville. Et enfin, on peut citer le cas du personnage principal, Deckard, dont la vision chimérique de sa banale vie d'être humain trouve son écho dans celle de la Licorne, dans la Director's Cut. Car oui, deux versions du film ont été portées sur grand écran, celle de 1982 et le Director's Cut de 1992. À noter aussi qu'une version différente du film a été retrouvée et accidentellement présentée au public lors de quelques rétrospectives cinématographiques aux États-Unis. Cette version, le Workprint, n'est toujours pas disponible... Dans la version de 82, la licorne en papier à la fin n'a aucun sens, et ce sera dans la version Director's Cut que le voile se lèvera enfin sur cette énigme, lorsque Ridley Scott décidera de rajouter 15 importantes secondes en plein milieu du film.

ImageImage

On y voit une sorte de rêve que Deckard fait éveillé devant son piano: celui d'une licorne galopant dans une forêt. Additionné à la scène de l'origami de la licorne laissée par ce flic étrange dénommé Gaff qui suit Deckard partout et le connaît mieux que personne, peu de doutes subsistaient quant au fait que Deckard est un répliquant (et ça a été confirmé par Ridley Scott lui-même dans un interview en 2001). Encore une fois, on peut alors noter toute l'ironie du scénario: les humains sont allés jusqu'à utiliser des Répliquants pour les transformer en tueurs de Répliquants! Le rêve de la Licorne est un souvenir implanté, un souvenir fantastique renvoyant alors à l'histoire que raconte Roy Batty au moment de mourir: "I've seen things you little people wouldn't believe... Attack ships on fire off the shoulder of Orion bright as magnesium... I rode on the back decks of a blinker and watched c-beams glitter in the dark near the Tanhauser Gate. All those moments... they'll be gone... like tears in rain. (J'ai vu tant de choses que vous humains ne pourriez pas croire... De grands navires en feu surgissant de l'épaule d'Orion... J'ai vu des rayons fabuleux, des rayons-C briller dans l'ombre de la porte de Tanhauser. Tous ces moments... se perdront dans l'oubli... comme des larmes dans la pluie...)" Cette scène finale est par ailleurs grandiose. Outre la scène de la Licorne, dans la version Director's Cut la voix off de Ford qui racontait les pensées de son personnage (textes écrits par un autre scénariste) a été supprimée, la bande son remixée numériquement, le "happy end" sur des images en plein jour rassurantes que Ridley Scott fut contraint d'ajouter au film (empruntant d'ailleurs des rushes de Shining de Kubrick, 1980) a été retirée au profit de la fin originale, et les moments les plus violents (lorsque Pris attaque Deckard, la mort de Tyrell et lorsque Batty se transperce la main à l'aide d'un clou) ont été adoucis.

Image

L'univers noir de Blade Runner a été très influencée par Metropolis, de Fritz Lang (1927), principalement pour l'idée d'une mégalopole moderne et effrayante. Blade Runner comme Metropolis sont des films visionnaires (de nombreux sujets abordés dans les deux films sont des thèmes préoccupants à l'heure actuelle: dérive génétique, surpopulation, surcharge de travail dans le monde ouvrier, détérioration de l'habitat, pollution, etc). Le chef d'œuvre de l'expressionnisme allemand nous montrait des ouvriers surexploités, incapables de laisser leur machines qui finissent par les "avaler" littéralement. Celui de Scott montre plutôt un futur angoissant par son manque d'humanité, la génétique devenue quotidienne, remplaçant les animaux réels pour des animaux articiels, même les humains finissent par se remplacer par des êtres génétiques (le héros étant déjà un Réplicant). L'atmosphère de Blade Runner est incroyablement riche, accentué par la formidable musique d'un Vangelis inspiré. Le compositeur d'origine grecque venait de recevoir l'Oscar de la meilleure musique pour le film Chariots of Fire (Hudson, 1981) lorsqu'il entreprit d'écrire la musique de Blade Runner. Il utilise principalement les synthétiseurs dans ses bandes musicales, et dans le film de Ridley Scott, sa musique prend une place très importante (surtout dans la Director's Cut où la narration d'Harrison Ford est absente). Dès l'ouverture du film, la musique magnifie la cité du Los Angeles de 2019 en mariant des éléments d'ambiance et de bruitage à une musique électronique. Vangelis, comme Scott, croise les genres en mêlant sa musique synthétique avec un langoureux solo de saxophone ("Love Theme"), signature musicale du film noir des années 40. La BO de Blade Runner ne fut pas publié avant 1994, 12 ans après la sortie originale du film mais une version pirate circulait déjà depuis bien longtemps.

Image

Le parcours parallèle de Rachel et Deckard est à la fois triste, douloureusement romantique et magnifiquement filmé. Leur relation fait totalement partie du questionnement identitaire proposé par le film. Et le final brusque et ouvert de la version de 1992 a une puissance que n'avait pas la version initiale. Car le message de Roy Batty trouve un aboutissement dans la réalité avec le pari sur l'avenir que vont tenter Deckard et Rachel. Blade Runner n'est pas un film de science-fiction traditionnel, c'est un drame qui parle de la valeur de vie et de l'importance d'en faire un bon usage. Le film nous ouvre les yeux et nous fait prendre conscient que nous devrions être reconnaissant d'être vivants. Et un Répliquant qui rêve, et qui éprouve des sentiments et possède des souvenirs est-il encore réellement un être artificiel? Lors du final (lorsque Roy Batty se transforme en chasseur et Deckard devient alors la proie), le jeu de chasse met en avant un autre aspect (humain) de la personnalité des Répliquants: la survie. Leur intention en arrivant sur Terre n'était autre que de trouver une solution à un problème de taille: la mort. En conséquence, quelle différence entre un être humain et un Répliquant?

Image

Le film est un jeu de piste offert au spectateur. Nous suivons la progression de l'enquête en même temps que Deckard, sans avoir plus d'informations que lui. La mise en scène lorgne davantage sur le film noir dont elle reprend l'intégralité des règles: cadrages, jeux de lumière, photographie, construction... contrastant étonnamment avec son sujet de science-fiction. Deckard est un personnage complexe, d'apparence froide et désabusée, sans illusion sur la vie, mais qui déteste son boulot. Il ne fume pas mais il boit beaucoup d'alcool dans le film et refuse initialement sa mission. Dans les films noirs, le détective rencontre généralement une femme fatale qui, au cours du film, se révèle être autrement que présentée au départ. Rachel est en tout point une femme fatale, très belle, très froide et incertaine de son identité. Les costumes des deux personnages principaux renvoient aussi aux années 40 (le manteau de Deckard par exemple, comme ceux de certaines personnes du Taffy's Bar et certains décors du film sont issus de cette période). De plus, la (superbe) lumière coupée par une série de stores horizontaux est un standard du film noir.

Image

Une suite a été écrite, Blade Runner, Tome 2 par K.-W. Jeter. Le livre proposé est plus le prolongement du film qu'une véritable suite au roman de Philip K.Dick. Deckard en est toujours le héros, vivant avec la femme qu'il aime dans une paisible quiétude, jusqu'au jour où ceux pour qui il travaillait se mettent à le rechercher. Une femme est particulièrement à ses trousses, elle ressemble comme deux gouttes d'eau à Rachel... Le film de Ridley Scott n'avait pas marché à sa sortie, 1982 reste l'année d'E.T. de Spielberg. Il a trouvé son public via le marché de la vidéo et un bouche à oreille extraordinaire. Aujourd'hui on attend encore une bonne édition DVD du film, qui tarde toujours je crois à cause de problèmes de droits. L'édition Zone 2 actuelle (par ailleurs disparue depuis longtemps des catalogues Warner) ne comporte que le chapitrage. On peut même constater en regardant le film sur ordinateur que l'image n'atteint pas les bords gauches et droits. Et on attend depuis bientôt deux ans que l'Édition Spéciale 3 DVD comprenant aussi un nouveau montage du film soit enfin annoncée. Foutage de gueule?

Image

En bref, Blade Runner est une merveille dont je pourrais parler pendant des heures tant le film regorge d'une certaine richesse. Chaque vision du film révèle une nouvelle signification cachée aux images et à l'histoire.

666/6: un des plus grands films de tous les temps

Image

Quelques sites:
The Home of Blade Runner
Reality or Simulacra?
Los Angeles, 2019
Blade Zone

Avatar de l’utilisateur
rusty james
Messages : 6532
Inscription : ven. avr. 30, 2004 7:41 am

Message par rusty james » jeu. août 04, 2005 7:14 pm

Merci un vrai bonheur ce topos, précis et détaillé (surtout pour moi qui suit une vrai bille en anglais, dois-je le rappeler) :wink:
Ca fait plaisir de voir des gens comme toi arriver (ou revenir plutôt même si j'étais pas là à l'époque :wink: ) sur le forum, c'est salvateur en plus de ceux (de plus en plus rare ? :cry: ) qui parle de films... rares et peu connu du grand public.

Je cherchais justement un article sur Blade Runner pile poil ! 8)
Je tombais tout le temps confronté à l'article d'ecran large :evil:

J'ai pas vu la version intégrale :oops: mais j'aime quand même bien cette licorne de papier sans explication qui laisse trainer un profond sentiment de mystère. Idem en ce qui concerne l'identité de Deckard.

En fait ce qui m'interesse beaucoup c'est le fond, le questionnement, qui est rarement abordé par les critiques de cinéma en général, ou sabordé, et Blade Runner est je crois un film très interessant sur sa thématique.
Tu m'as donné envie de le revoir (même si ce n'est que le zone 2 de warner :( )

J'espère avoir l'occasion d'en lire beaucoup d'autre du même accabit et de la même qualité :wink:

Avatar de l’utilisateur
Ekynox
Messages : 379
Inscription : ven. avr. 30, 2004 4:40 pm
Localisation : Avec Titanium Cyborg; on fait tous les préparatifs pour la réunion.

Message par Ekynox » jeu. août 04, 2005 7:16 pm

Ben merde, qu'est qu'on peut ajouter de plus à un tel texte qu'on adhère complètement ? §£

Un grand film pour moi aussi qui va au delà des notions du bien ou du mal. Hypnotique est le mot.
Paragraphe 14

Hi. I directed six feature films and wrote,"How to Live the James Bond Lifestyle". Why should 007 have all the fun?
-Paul Kyriazi

Avatar de l’utilisateur
celia0
Messages : 3188
Inscription : ven. avr. 30, 2004 11:13 pm
Localisation : Devant toi

Message par celia0 » jeu. août 04, 2005 7:36 pm

Trsè beau film hypnotique. Je suis très curieux de voir la "vraie" director's cut.
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.

Fatalis rex
Messages : 7723
Inscription : ven. avr. 30, 2004 10:19 am

Message par Fatalis rex » jeu. août 04, 2005 8:03 pm

Ca confirme bien tout ce que je pense de la Warner, le studio à la branche marketing la plus merdique de l'histoire du cinéma, avec ses éditions DVD de merde (boites en carton, jaquettes hideuses (cf MAD MAX 2 et MATRIX), titres écrit en plusieurs langues sur les DVD, DVD réversibles à 2 faces A et B, pas de sous-titres sur les commentaires audios... Et BLADE RUNNER avec son édition minable) et son catalogue de chef d'oeuvres dont personne n'a rien à branler dans leurs bureaux.

Quand je pense à ce que pourrait donner ce film remasterisé au format respecté sur grand écran et ampli à fond, même sans aucun bonus, ça justifierait l'achat.

Avatar de l’utilisateur
jyaku
Messages : 312
Inscription : ven. mai 07, 2004 12:02 am
Localisation : france

Message par jyaku » jeu. août 04, 2005 9:17 pm

ouep, c'est vrai que même le package ne lui rend pas hommage.
Merci Jack Terri de redonner un peu de valeur à ce magnifique film ;)
Dernière modification par jyaku le mar. mai 09, 2006 4:59 am, modifié 1 fois.

Manolito
Site Admin
Messages : 21634
Inscription : ven. avr. 30, 2004 2:17 am

Message par Manolito » jeu. août 04, 2005 9:53 pm

Warner est le meilleur studio de DVD pour l'éditon de son catalogue historique (les Warner-MGM jusqu'aux années 80 à peu près) depuis deux ou trois ans... (même si je reconnais qu'il y a encore des problèmes, comme les sorties Hammer relativement baclées).

Quant à Blade Runner, que dire... Chef d'oeuvre inépuisable bien sûr. POur les DVD, le zone 1 est tout de même honnête, bien supérieur à mes souvenirs du désastreux zone 2.

Répondre