Calvaire - Fabrice Du Welz (2004)
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Calvaire - Fabrice Du Welz (2004)
Mon coup de coeur cette année à Cannes.
Selectionné a la semaine de la critique, Calvaire est un hallucinant survival Belge avec tenez vous bien : Laurent Lucas, Jackie Berroyer et Philippe Nahon. Et en special guest, Brigitte Lahaie et Jo Prestia.
Le film raconte l'histoire d'un chanteur itinerant pour hospice (Laurent Lucas) qui tombe en panne au milieu de nulle part. Il est receuillit par un aubergiste (Jackie Berroyer) psychologiquement instable depuis que sa femme l'a quitté. Dans le village à coté de l'auberge, vivent une bande de taré + ou - consanguins, bien portés sur la bibine et les cochons Le chef de ce groupe d'allumé est interpreté par l'immense Philippe Nahon.
Je vais pas trop spoiler, car la suite est assez dantesque, mais sachez seulement que le film démarre comme Psycho, et se termine entre MALT, Les chiens de paille et Delivrance. Ca va vraiment trés trés loin dans le genre. Malheureusement, d'après le distrib Mars films, le film n'est pas prévu chez nous avant 2005. On aura donc le temps d'en reparler.
Mais amateurs du genre, préparez vous au choc.
<pi>
Selectionné a la semaine de la critique, Calvaire est un hallucinant survival Belge avec tenez vous bien : Laurent Lucas, Jackie Berroyer et Philippe Nahon. Et en special guest, Brigitte Lahaie et Jo Prestia.
Le film raconte l'histoire d'un chanteur itinerant pour hospice (Laurent Lucas) qui tombe en panne au milieu de nulle part. Il est receuillit par un aubergiste (Jackie Berroyer) psychologiquement instable depuis que sa femme l'a quitté. Dans le village à coté de l'auberge, vivent une bande de taré + ou - consanguins, bien portés sur la bibine et les cochons Le chef de ce groupe d'allumé est interpreté par l'immense Philippe Nahon.
Je vais pas trop spoiler, car la suite est assez dantesque, mais sachez seulement que le film démarre comme Psycho, et se termine entre MALT, Les chiens de paille et Delivrance. Ca va vraiment trés trés loin dans le genre. Malheureusement, d'après le distrib Mars films, le film n'est pas prévu chez nous avant 2005. On aura donc le temps d'en reparler.
Mais amateurs du genre, préparez vous au choc.
<pi>
- Allan Theo
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‡Merci bien de nous donner envie comme ça, petit salopio.
Et encore t'as pas vu la scène du dégénéré qui se fait sucer par un cochon devant ses pôtes
Imagine la gueule des mamies venu voir un film "en selection officielle" et qui tombe devant ça.
Avant Calvaire, y'avait un court Belge "Alice et moi" assez mauvais. Toute la salle(sauf moi) riait de bon coeur devant ces "aventures truculentes" d'un jeune homme qui est obligé de faire le chauffeur pour 3 grand mère Juives dont sa tante.
Mais pendant Calvaire, y'en a qu'un qui se marrait
- Allan Theo
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Une review du film issue du site Trash Times
Calvaire (Fabrice du Welz , 2004)
Avec : Laurent Lucas, Jackie Berroyer, Brigitte Lahaie, Philippe Nahon, Jean-Luc Couchard, Joe Prestia...
Sortie : décembre 2004 (ou début 2005)
Ceux qui pensent avoir déniché la nouvelle perle du genre avec Save the Green Planet (au demeurant bon film sud-coréen bien barré) devrait se pencher sur cet objet inestimable. On en rêvait : Fabrice du Welz l’a fait : un survival délirant, déjanté, original, gore, terrible, suffoquant, insupportable... et pourtant horriblement maîtrisé où les monstres, les démons ont des figu-res humaines. Marc Stevens (Laurent Lucas, admirablement déphasé) est un chanteur itinérant. Après s'être produit dans un hospice, l'artiste reprend la route mais tombe en panne dans un endroit désert. Il se rend dans une auberge tenue par un hom-me (Jackie Berroyer, exceptionnel d’ambiguïté) qui lui confie ne plus avoir reçu personne depuis… la mort de sa femme. Un aubergiste énigmatique dont l’hospitalité intrigue, dont l’obséquiosité angoisse, dont le mystère incise. Une nuit passe, rien n’a changé. Ou plutôt si, tout a changé. Mais le protagoniste et nous autres spectateurs ne nous en sommes pas rendus compte. C’est le début d’un long calvaire. Un cauchemar qui va prendre des proportions inimaginables...
Calvaire est un premier film fantastique tellement drôle, tellement flippant, tellement impressionnant, telle-ment surprenant... qu’il est préférable de ne pas trop en savoir avant de le voir. Au mieux, disons que ça commence comme une comédie à l’humour belge cinglant ; que ça lorgne progressivement vers le fantasti-que et les obsessions chères au Polanski première période (aficionados des affects paranos du Locataire, c’est pour vous), que ça poursuit comme du Hitchcock et que ça s’achève avec une conclusion digne de Massacre à la Tronçonneuse. Une réussite d’autant plus formidable que sous les références explicites, le style s’avère extrêmement personnel. Une telle maîtrise formelle et une telle liberté de ton sont rares pour un premier film. Baignant dans une ambiance que Gaspar Noé n’aurait pas reniée, cette fiction a ébranlé nos convictions, assouvi nos envies trash, avec une générosité, une énergie, une drôlerie et une férocité qu’on ne croyait plus possible aujourd’hui. Quelque part entre le merveilleux cauchemar et l’inquiétante étrangeté, une expérience radicale, glauque et fascinante. Un choc, indubitablement.
Sinon http://www.trash-times.com/archives/rev ... lvaire.htm
Calvaire (Fabrice du Welz , 2004)
Avec : Laurent Lucas, Jackie Berroyer, Brigitte Lahaie, Philippe Nahon, Jean-Luc Couchard, Joe Prestia...
Sortie : décembre 2004 (ou début 2005)
Ceux qui pensent avoir déniché la nouvelle perle du genre avec Save the Green Planet (au demeurant bon film sud-coréen bien barré) devrait se pencher sur cet objet inestimable. On en rêvait : Fabrice du Welz l’a fait : un survival délirant, déjanté, original, gore, terrible, suffoquant, insupportable... et pourtant horriblement maîtrisé où les monstres, les démons ont des figu-res humaines. Marc Stevens (Laurent Lucas, admirablement déphasé) est un chanteur itinérant. Après s'être produit dans un hospice, l'artiste reprend la route mais tombe en panne dans un endroit désert. Il se rend dans une auberge tenue par un hom-me (Jackie Berroyer, exceptionnel d’ambiguïté) qui lui confie ne plus avoir reçu personne depuis… la mort de sa femme. Un aubergiste énigmatique dont l’hospitalité intrigue, dont l’obséquiosité angoisse, dont le mystère incise. Une nuit passe, rien n’a changé. Ou plutôt si, tout a changé. Mais le protagoniste et nous autres spectateurs ne nous en sommes pas rendus compte. C’est le début d’un long calvaire. Un cauchemar qui va prendre des proportions inimaginables...
Calvaire est un premier film fantastique tellement drôle, tellement flippant, tellement impressionnant, telle-ment surprenant... qu’il est préférable de ne pas trop en savoir avant de le voir. Au mieux, disons que ça commence comme une comédie à l’humour belge cinglant ; que ça lorgne progressivement vers le fantasti-que et les obsessions chères au Polanski première période (aficionados des affects paranos du Locataire, c’est pour vous), que ça poursuit comme du Hitchcock et que ça s’achève avec une conclusion digne de Massacre à la Tronçonneuse. Une réussite d’autant plus formidable que sous les références explicites, le style s’avère extrêmement personnel. Une telle maîtrise formelle et une telle liberté de ton sont rares pour un premier film. Baignant dans une ambiance que Gaspar Noé n’aurait pas reniée, cette fiction a ébranlé nos convictions, assouvi nos envies trash, avec une générosité, une énergie, une drôlerie et une férocité qu’on ne croyait plus possible aujourd’hui. Quelque part entre le merveilleux cauchemar et l’inquiétante étrangeté, une expérience radicale, glauque et fascinante. Un choc, indubitablement.
Sinon http://www.trash-times.com/archives/rev ... lvaire.htm
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
- Allan Theo
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Bon enfin vu ce calvaire, je suis un peu déçu mais ...
Le film est incontestablement une réussite, déjà visuellement ça en jette, une photo poisseuse et bien sombre, mais des séquences assez inoubliables, tel un plan de louma suivant une scène d'action bien intense et nous en faisant profiter vue du plafond ... bluffant.
Le film est clairement bien barré et ça fait plaisir a voir, c'est pas des masses gores, mais c'est pas embêtant pour autant, en fait ma déception viens du faite que j'imaginais le film différemment, mais avec du recul et la nuit aidant j'ai plutôt révisé mon jugement à la hausse, le film est vraiment bon, il gagnerais à supprimer certain passage bien chiant pour rentrer un peu plus vite dans le vif du sujet, certain diront que ça sert a crée l'atmosphère, mais bon 1h pour ça sur un film de 1h30 c'est un peu beaucoup
Donc calvaire du tout bon, malgré certaine longueur.
(a noter que la photo qu'a posté GunCrazy en début de post n'est pas présente dans le film, c'était le seul repaire visuel que j'avais et je ne l'ai point vu)
Le film est incontestablement une réussite, déjà visuellement ça en jette, une photo poisseuse et bien sombre, mais des séquences assez inoubliables, tel un plan de louma suivant une scène d'action bien intense et nous en faisant profiter vue du plafond ... bluffant.
Le film est clairement bien barré et ça fait plaisir a voir, c'est pas des masses gores, mais c'est pas embêtant pour autant, en fait ma déception viens du faite que j'imaginais le film différemment, mais avec du recul et la nuit aidant j'ai plutôt révisé mon jugement à la hausse, le film est vraiment bon, il gagnerais à supprimer certain passage bien chiant pour rentrer un peu plus vite dans le vif du sujet, certain diront que ça sert a crée l'atmosphère, mais bon 1h pour ça sur un film de 1h30 c'est un peu beaucoup
Donc calvaire du tout bon, malgré certaine longueur.
(a noter que la photo qu'a posté GunCrazy en début de post n'est pas présente dans le film, c'était le seul repaire visuel que j'avais et je ne l'ai point vu)
Dernière modification par Allan Theo le dim. sept. 05, 2004 7:33 pm, modifié 1 fois.
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
- Allan Theo
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Autant pour moi j'ai oublié des motsHumungus a écrit :T'as pas assez dormi par contre !Allan Theo a écrit : j'ai plutôt révisé mon jugement à la haute, le film est vraiment, il mériterais de supprimer certain passage bien chiant pour rentrer un peu plus vite dans le vif du sujet,
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
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C'est drole mais pour ma part, j'ai trouvé le film relativement bien rythmé, toujours une séquence bien barge pour relancer le film, bref je n'ai pas ressenti une quelconque longueur !! Vraiment enchanté par la projo.Allan Theo a écrit :...Donc calvaire du tout bon, malgré certaine longueur.
The FUtuRe IS OUrs
"Filmer, c'est comme un shoot : je suis prêt à tout pour ça !" JVB
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