Mad Max (1979) de George Miller
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Mad Max (1979) de George Miller
Salut,
alors d'emblée, je n'ai pas trouvé de topic sur ce film en faisant ma recherche alors si je m'a trompé je m'excuse.
Ensuite je vous signale donc ce texte d'étude sur Mad Max alors bonne lecture et bon retour sur ce film devenu un vrai classique contre toute attente et ce vraiment à juste titre.
Stefan
alors d'emblée, je n'ai pas trouvé de topic sur ce film en faisant ma recherche alors si je m'a trompé je m'excuse.
Ensuite je vous signale donc ce texte d'étude sur Mad Max alors bonne lecture et bon retour sur ce film devenu un vrai classique contre toute attente et ce vraiment à juste titre.
Stefan
- Jack Terri
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Dans le générique ce chef hirsute est nommé Toecutter ce qui signifie littéralement: coupeur d'orteils... peut-être à rapprocher d'un autre film issu du même pays, sorti en France sous le titre "Money movers" - en 84 ou 85 _ et où un gang de braqueurs torture un convoyeur en lui coupant un orteil au coupe-boulons? Serait-ce une méthode typique de la pègre australienne?
Jusqu'ici, je n'avais vu Mad Max qu'une seule fois, au collège, sur une VHS warner hors d'age sans doute bien recadrée. J'ai donc eu l'occasion de le revoir récemment sur le vieux DVD zone 2 Warner qui a plus ou moins confirmé ce que j'en pensais : "Mad Max" est un film qui a ses moments impressionants, mais dont l'intrigue reste celle d'un un film de vengeance assez bateau, sans grande personnalité. En plus, ça patine un peu au milieu et Mel Gibson donne un peu trop dans l'inexpréssivité...
Une fois tout cela dit, "Mad Max" reste quand même un film qui frappe fort déjà par sa mise en scène, son sens du cadrage, de la vitesse et du spectacle très impressionnant. Quant à son esthétique et son style à cheval entre les 70s et les années 80, entre punk et heavy Metal, elle a pris une patine excellente, d'autant plus que tout cela est assemblé avec un grand soin de l'image forte et du détail. On a peine à croire "Mad Max" a été tourné pour une poignée de queues de cerises, ce qui est pourtant le cas. La magie du scope bien utilisé sans doute... Un film perfectible, certes, mais aussi un spectacle solide qui traverse remarquablement les années.
J'ai été très positivement surpris par la très bonne qualité du dvd warner. Certes il y a quelques plans trahissant de légers soucis vidéos ou d'autres un peu crades. Mais le feeling cinéma, le piqué et la netteté de l'image sont irréprochables, tout comme la superbe gestion des couleurs. Remarquable !
Le test du zone 2 sur le site :
http://devildead.com/indexfilm.php3?lan ... FilmID=226
Une édition zone 1 plus complète (bonus) est sorti aux USA après, mais elle n'a jamais atteint la France depuis...
Une fois tout cela dit, "Mad Max" reste quand même un film qui frappe fort déjà par sa mise en scène, son sens du cadrage, de la vitesse et du spectacle très impressionnant. Quant à son esthétique et son style à cheval entre les 70s et les années 80, entre punk et heavy Metal, elle a pris une patine excellente, d'autant plus que tout cela est assemblé avec un grand soin de l'image forte et du détail. On a peine à croire "Mad Max" a été tourné pour une poignée de queues de cerises, ce qui est pourtant le cas. La magie du scope bien utilisé sans doute... Un film perfectible, certes, mais aussi un spectacle solide qui traverse remarquablement les années.
J'ai été très positivement surpris par la très bonne qualité du dvd warner. Certes il y a quelques plans trahissant de légers soucis vidéos ou d'autres un peu crades. Mais le feeling cinéma, le piqué et la netteté de l'image sont irréprochables, tout comme la superbe gestion des couleurs. Remarquable !
Le test du zone 2 sur le site :
http://devildead.com/indexfilm.php3?lan ... FilmID=226
Une édition zone 1 plus complète (bonus) est sorti aux USA après, mais elle n'a jamais atteint la France depuis...
Critique interessante...
Cela dit, attention à ne pas trop penser à la place des autres: je ne sens pas concerné lorsque l'auteur affirme "qu'on aimerait bien aussi avoir les couilles de faire notre propre justice, d'user de violence face à la violence qui nous frappe" (je résume). Je ne suis absolument pas d'accord, je crois personnellement dans la justice "civilisée", c'est pourquoi je vois Max comme un psychopathe et rien d'autre, je n'envie pas sa folie meurtrière, je n'ai jamais trouvé de justification valable à la dérive fasciste d'un personnage (et je ne renie pas la part "animale", violente, qui sommeille en moi comme en chaque etre humain c'est meme un des thèmes qui me fascine le plus).
Autre élément important jamais évoqué: le film est censé se dérouler dans le futur, un futur en deliquescence, un futur violent dans lequel la justice disparait au profit d'une radicalisation de la police (symbolisé par le délabrement de la "Hall of justice") et certainement du gouvernement qui préfère équiper des tarés de bagnoles sophistiquée pour éradiquer l'explosion de la criminalité. Car pour moi Max et ses collègues sont des tarés dès l'ouverture du film, assouvissant leurs instinct de violence et de chasse (animal) par le biais de leur boulot. La représentation ridicule de l'avocat n'est elle pas une extrapolation de l'esprit de ces flics assoiffés de sang ? La vie sociale, familliale des flics, de Max en particulier n'est qu'un masque, un voile sur sa nature profonde de psycho violent (ne va t il pas lui meme tordre ce masque, physiquement et symboliquement, acceptant par là meme ce qu'il est rellement ?).
Dans ce futur violent, anarchique, ou la notion de "loi" disparait au profit du rapport de force, je trouve que le personnage du chirurgien est peut être le plus interressant, le plus conscient de son environnement, le plus en adéquation avec ce monde finissant. Du moins le plus intègre, quand l'espèce humaine retourne vers une ère plus "animale". Le jeune loubard immature occille entre ces deux extremes "chirurgien Max", c'est lui l'ambiguité du film.
Cela dit, attention à ne pas trop penser à la place des autres: je ne sens pas concerné lorsque l'auteur affirme "qu'on aimerait bien aussi avoir les couilles de faire notre propre justice, d'user de violence face à la violence qui nous frappe" (je résume). Je ne suis absolument pas d'accord, je crois personnellement dans la justice "civilisée", c'est pourquoi je vois Max comme un psychopathe et rien d'autre, je n'envie pas sa folie meurtrière, je n'ai jamais trouvé de justification valable à la dérive fasciste d'un personnage (et je ne renie pas la part "animale", violente, qui sommeille en moi comme en chaque etre humain c'est meme un des thèmes qui me fascine le plus).
Autre élément important jamais évoqué: le film est censé se dérouler dans le futur, un futur en deliquescence, un futur violent dans lequel la justice disparait au profit d'une radicalisation de la police (symbolisé par le délabrement de la "Hall of justice") et certainement du gouvernement qui préfère équiper des tarés de bagnoles sophistiquée pour éradiquer l'explosion de la criminalité. Car pour moi Max et ses collègues sont des tarés dès l'ouverture du film, assouvissant leurs instinct de violence et de chasse (animal) par le biais de leur boulot. La représentation ridicule de l'avocat n'est elle pas une extrapolation de l'esprit de ces flics assoiffés de sang ? La vie sociale, familliale des flics, de Max en particulier n'est qu'un masque, un voile sur sa nature profonde de psycho violent (ne va t il pas lui meme tordre ce masque, physiquement et symboliquement, acceptant par là meme ce qu'il est rellement ?).
Dans ce futur violent, anarchique, ou la notion de "loi" disparait au profit du rapport de force, je trouve que le personnage du chirurgien est peut être le plus interressant, le plus conscient de son environnement, le plus en adéquation avec ce monde finissant. Du moins le plus intègre, quand l'espèce humaine retourne vers une ère plus "animale". Le jeune loubard immature occille entre ces deux extremes "chirurgien Max", c'est lui l'ambiguité du film.
Tu parles de quel texte ? Celui de Cinetudes ? Cause que j'ai pas souvenir qu'on ai publié un truc qui dit ca (mais va savoir) et qu'une chronique du site est mentionné dans ce meme thread.Cosmodog a écrit :Cela dit, attention à ne pas trop penser à la place des autres: je ne sens pas concerné lorsque l'auteur affirme "qu'on aimerait bien aussi avoir les couilles de faire notre propre justice, d'user de violence face à la violence qui nous frappe" (je résume).
"Fuck The World", Rambo
Re: Mad Max (1979) de George Miller
Occasion assez rare de revoir "Mad Max" en salles aujourd'hui, avec sa reprises dans une poignée de salles art et essai (Espace Saint Michel et MK2 Parnasse à Paris notamment)...
Re: Mad Max (1979) de George Miller
Désolé, je l'ai déjà vu en salles donc je passe mon tour...
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- Dragonball
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Re: Mad Max (1979) de George Miller
Et puis a mon avis il a quand même dû prendre un petit coup de vieux !
J'aurais préféré Mad Max 2 !
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