Super Mario Bros. Annabel Jankel et Rocky Morton (1993)

[Manolito]

Une nouvelle restauration va être faite pour ce film...

[Roderick Usher]

Pas revu depuis sa sortie en salle et j'avais trouvé ça bizarre. Jankel et Morton tentent bien de créer un univers mais les références sont déjà dépassées. Cette tentative de Metal Hurlant pour enfant ne fonctionnait pas pour moi, et surtout était totalement hors sujet. Il faut bien dire que la date de péremption de leur patte visuelle leur indiquait de ne plus rien tourner après 1989, même si on est loin des débordements esthétiques du remake de Dead On Arrival.
Bref, un ratage qui, comme beaucoup de trucs que j'ai trouvé merdiques dans ces années là, à du marquer les plus jeunes puisque le titre ressort toujours dans des classement de films cultes 90's. J'étais déjà surement trop vieux!

[Machet]

J’avais pas revu la chose depuis le cinéma. Le bluray m’a permis de retenter l’aventure dans de bonnes conditions. Comme le dit quelqu’un sur la première page, le film avait tout pour plaire : casting, décors, musique (Silvestri)… Seul hic et pas des moindres, le scénario ne tient pas ses promesses une fois passé dans le monde sous-terrain. On assiste alors à une course-poursuite autour d’un morceau de pierre précieuse qui permet de fusionner les deux mondes. Sauf qu’on s’en fout complètement, que nos deux héros n’ont jamais vraiment l’air en danger, que certaines scènes d’actions sont lamentables (celle du toboggan façon Goonies est totalement naze). J’ai dénombré une noire au compteur, voila pour le quota. J’étais même parfois très gêné par des moments supposément drôles (la scène de l’ascenseur, ou celle avec le singe). Les effets spéciaux numériques sont inégaux, mais Yoshi est bien fait.

Dommage… car la première demi-heure fonctionne bien, mais très vite le scénario ne sait plus où donner de la tête. Ça court dans tous les sens. Le résultat est nul.

Dans Mad Movies 83, Marc Toullec parlait de « tentative réussie » et lui donnait 4/6 (Bon) dans les avis chiffrés. Il était le seul à l’avoir vu, son enthousiasme est descendu d’un cran au numéro suivant (3/6) quand ses copains alignaient des 1 (très mauvais) et 0 (nul).