Hurlements - 1981 - Joe Dante
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Hurlements - 1981 - Joe Dante
Une journaliste célèbre, présentatrice à la télévision, fait une rencontre traumatisante avec un serial killer qu'elle devait aider à capturer. Après cette confrontation terrible, elle décide de prendre du repos dans une institution se trouvant à la campagne. Une institution aux alentours de laquelle il se passe de drôles de choses...
Le célèbre poster US, vaguement repompé par celui des "Griffes de la nuit" quelques années plus tard...
Certains ne goutent guère "Le loup-garou de Londres" ; de mon côté, je n'aime pas beaucoup "Hurlements" (vu au moins deux fois, la seconde par curiosité, et qui a confirmé ma première impression mitigée). Du côté, des bons points, on apprécie, comme toujours chez Joe Dante, une bonne distribution, riche en comédiens appréciés des amateurs de fantastique (Dee Wallace-Stone, Patrick Macnee, Kevin McCarthy) et des ambiances lumineuses poétiques et stylisées que le réalisateur voulait dans la lignée des films de Mario Bava. On aime aussi le prologue très efficace, et le dénouement, très émouvant.
L'affiche française, moins connue que son homologe US
Malheureusement, Dante, c'est aussi des citations et des clins d'oeil à tout bout de champs, ce qui a le don de me sortir du film à chaque fois ; une histoire banale ; une mise en scène carrée, mais bon... Je n'ai pas trop accroché aux looks des garous cartoonesques non plus. Vraiment un "classique" moyen pour moi...
Test du premier DVD zone 1 par Arioch sur le site :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=187
Le célèbre poster US, vaguement repompé par celui des "Griffes de la nuit" quelques années plus tard...
Certains ne goutent guère "Le loup-garou de Londres" ; de mon côté, je n'aime pas beaucoup "Hurlements" (vu au moins deux fois, la seconde par curiosité, et qui a confirmé ma première impression mitigée). Du côté, des bons points, on apprécie, comme toujours chez Joe Dante, une bonne distribution, riche en comédiens appréciés des amateurs de fantastique (Dee Wallace-Stone, Patrick Macnee, Kevin McCarthy) et des ambiances lumineuses poétiques et stylisées que le réalisateur voulait dans la lignée des films de Mario Bava. On aime aussi le prologue très efficace, et le dénouement, très émouvant.
L'affiche française, moins connue que son homologe US
Malheureusement, Dante, c'est aussi des citations et des clins d'oeil à tout bout de champs, ce qui a le don de me sortir du film à chaque fois ; une histoire banale ; une mise en scène carrée, mais bon... Je n'ai pas trop accroché aux looks des garous cartoonesques non plus. Vraiment un "classique" moyen pour moi...
Test du premier DVD zone 1 par Arioch sur le site :
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- Dragonball
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Ben, comme je l'ai dit, "Hurlement" est pour moi aux cotés du film de john Landis et de celui de Terrence Fisher, un des meilleurs films de "loup garou".
Avec ce film, les loups garou deviennent réellement éffrayant, agréssive et dangeureux, ce qui n'était pas franchement le cas avant, que ce soit avec les vieux films explorant le mythe du loup garou ou les bis avec Paul Nashy.
Là, le loup garou n'est plus un homme avec juste des canines pointues et une pilosité un peu envahissante, c'est un véritable monstre, extrement impréssionnant, à l'allure noble et dont il ne reste plus rien d'humain (au contraire du magnifique loup garou joué par Oliver Reed, ou perce à chaque regard une profonde humanité et un profond désespoir).
Bref, à défaut de nous faire doucement sourir (le loup garou old school version Nashy) ou de nous émouvoir (les loup garou version Fisher et Landis), les loups garou de Dante font peur, très peur même !
La poursuite dans les bois, jusqu'a la cabanne isolé, est un grand moment de frousse, de même que le passage dans le bureau du responsable de la colonie.
Le début du film est vraimment très bon, avec cette ambiance crasse de sex shop miteux (Ambiance que l'ont trouve d'ailleurs aussi, dans une moindre mesure, dans le loup garou de londre).
Après, le film prend sa vitesse de croisière, nous brossant le portrait d'une communauté bien mystérieuse en n'oubliant pas de nous offrir régulièrement des scènes chocs, et ce jusqu'a un final sublime et bien nerveux.
La fin du film est en effet très marquante, et je pense qu'elle est encore dans tout les mémoires des personnes ayant vu ce film.
Avec ce film, les loups garou deviennent réellement éffrayant, agréssive et dangeureux, ce qui n'était pas franchement le cas avant, que ce soit avec les vieux films explorant le mythe du loup garou ou les bis avec Paul Nashy.
Là, le loup garou n'est plus un homme avec juste des canines pointues et une pilosité un peu envahissante, c'est un véritable monstre, extrement impréssionnant, à l'allure noble et dont il ne reste plus rien d'humain (au contraire du magnifique loup garou joué par Oliver Reed, ou perce à chaque regard une profonde humanité et un profond désespoir).
Bref, à défaut de nous faire doucement sourir (le loup garou old school version Nashy) ou de nous émouvoir (les loup garou version Fisher et Landis), les loups garou de Dante font peur, très peur même !
La poursuite dans les bois, jusqu'a la cabanne isolé, est un grand moment de frousse, de même que le passage dans le bureau du responsable de la colonie.
Le début du film est vraimment très bon, avec cette ambiance crasse de sex shop miteux (Ambiance que l'ont trouve d'ailleurs aussi, dans une moindre mesure, dans le loup garou de londre).
Après, le film prend sa vitesse de croisière, nous brossant le portrait d'une communauté bien mystérieuse en n'oubliant pas de nous offrir régulièrement des scènes chocs, et ce jusqu'a un final sublime et bien nerveux.
La fin du film est en effet très marquante, et je pense qu'elle est encore dans tout les mémoires des personnes ayant vu ce film.
- whale-rider
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Re: Hurlements - 1981 - Joe Dante
magnifique affiche qui décor ma chambreManolito a écrit :
L'affiche française, moins connue que son homologe US
"Le poker est un jeu d'argent, le but du jeu : c'est l'argent."
"Le poker est la chose la plus violente que l'on puisse faire assis."
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Hurlements est un film que j'ai mis du temps à apprécier, notamment du côté de son rythme -mon premier visionnage ne s'est pas fait sans une certaine somnolence...-.
Je l'aime bien à présent, mais moins que le film de Landis. Ce que j'aime surtout dans Hurlements, c'est cette beauté des créatures, ce côté sensuel avec cette scène de transformation en plein acte sexuel. Par contre, la fin est touchante, mais elle me fait hurler (!) à chaque fois : SPOILErDee Wallace Stone se transforme en yorkshire ? qu'est ce que c'est que cete blague !!
Je l'aime bien à présent, mais moins que le film de Landis. Ce que j'aime surtout dans Hurlements, c'est cette beauté des créatures, ce côté sensuel avec cette scène de transformation en plein acte sexuel. Par contre, la fin est touchante, mais elle me fait hurler (!) à chaque fois : SPOILErDee Wallace Stone se transforme en yorkshire ? qu'est ce que c'est que cete blague !!
Gna !
- Dragonball
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Vu une fois il y a qques années, j'avoue que j'ai eu du mal à comprendre l'engouement qu'il pouvait provoquer J'ai suivi ça d'un ennui poli, trouvant les loups garous moches et le film limite penible. A chaque fois que je lis des avis enthousiastes, je me dis que je devrais lui redonner une chance, mais j'en meurs pas vraiment d'envie....
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Re: Hurlements - 1981 - Joe Dante
moi aussi j'ai cette affiche mais ma copine ne le veut pas la voir accrocher à un murwhale-rider a écrit :magnifique affiche qui décor ma chambreManolito a écrit :
L'affiche française, moins connue que son homologe US
- meltingman
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Re: Hurlements - 1981 - Joe Dante
Punaise ta copine au mur et sors avec l'affiche...AAWIL a écrit :moi aussi j'ai cette affiche mais ma copine ne le veut pas la voir accrocher à un mur
Bon ben "Hurlements" est pour moi le meilleur film de loup-garous de tous les temps, si ce n'est l'un des plus beau film de monstre que je connaisse.
Au dela de la réalisation de Dante (que je trouve vraiment chiadée pour un budget aussi riquiqui), c'est la richesse de la thématique que je trouve vraiment excellente.
"Le loup-garou de Londres" (que j'aime aussi énormément, soit dit en passant) se contente de suivre une trame des plus classique. Un gars se fait mordre, il change lentement et n'accepte pas son état et pan il meurt. Bon. Classique, efficace mais classique.
"Hurlements" pose le problème de façon beaucoup plus large puisqu'il confronte des monstres heureux de l'être mais dominés par la "civilisation" humaine, et d'autres qui cherchent à s'en sortir, ou en tous cas à accepter l'horreur comme on fini par accepter ses propres défauts. Chacun essayant de convertir l'autre à sa cause.
J'aime cette façon qu'à Dante d'introduire dans un film "d'horreur" une reflexion sur la nature humaine (au fait, le bouquin dont le film est tiré n'a rien à voir...), sur la bestialité latente.
La ou Landis nous donne envie d'avoir pitié pour son héro, Dante nous fait aimer ses monstres.
Dee Wallace, présentée comme une journaliste avide de scoop, errant dans un monde "humain" dont on aperçoit que des ruelles sombres, des gens peu fréquentables, des flics idiots et des sex-shops moites. Un calvaire glauque subit par des humains qui utilisent la psychanalyse pour échapper à leur quotidien. Et quand notre journaliste s'échappe de ce monde de fou, elle n'arrive pas à dormir à cause des bruits de la nuit campagnarde...
A contrario, la Colonie offre un paysage enchanteur ou les sens sont en éveil. Les garous vivent en meutes, se supportent contre vents et marées et seule la volonté de certains pour les "humaniser" causera leur perte. C'est drole non ? C'est parce qu'ils veulent vivre comme des humains qu'ils se déchireront.
L'état de loup-garou n'est jamais montré comme une malédiction. Voir la réaction du mari lorsque ce dernier commence à changer. En un coup, il se libère et avoue ne s'être jamais aussi bien senti. Il kiife sa race quoi... Idem pour Eddie dont la transformation semble l'emporter dans un monde extatique, limite sexuel (d'ou, j'imagine, la scène de copulation dans le bois), idem pour le frère et la soeur... Bref, la malédiction n'existe que pour ceux qui cherchent à faire "comme les humains".
On est loin loin loin du "Loup garou de Londres"....
Not only does God play dice, but... he sometimes throws them where they cannot be seen - Stephen Hawking
- Cyber Jason
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C'est Dee Wallace qui n'as pas voulu ressembler à un méchant loup garou de peur pour sa carrière! pfffDragonball a écrit :Ben, c'est de la poésie à l'état pure, faut pas chercher à comprendre !Lord Ruthven a écrit :Par contre, la fin est touchante, mais elle me fait hurler (!) à chaque fois : SPOILErDee Wallace Stone se transforme en yorkshire ? qu'est ce que c'est que cete blague !!
Sinon les loups-garous ressemblent quand même pas mals à des lapins géants!
Derriere chaque E.T se cache un PREDATOR!
http://scary-movies.forumactif.com/
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- Dragonball
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Re: Hurlements - 1981 - Joe Dante
Oui, enfin, ce que tu oublies de préciser, c'est que le pleine épanouissement des loups garou ne peut se faire, d'après un majorité d'entre eux, que sur le dos des humains. Ils le déclarent d'ailleurs à la fin du film, lorsqu'ils se rebellent contre le directeur de la colonie "nous sommes des chasseurs et les humains sont nos proies" (ou un truc de ce style).meltingman a écrit : L'état de loup-garou n'est jamais montré comme une malédiction. Voir la réaction du mari lorsque ce dernier commence à changer. En un coup, il se libère et avoue ne s'être jamais aussi bien senti. Il kiife sa race quoi... Idem pour Eddie dont la transformation semble l'emporter dans un monde extatique, limite sexuel (d'ou, j'imagine, la scène de copulation dans le bois), idem pour le frère et la soeur... Bref, la malédiction n'existe que pour ceux qui cherchent à faire "comme les humains".
On est loin loin loin du "Loup garou de Londres"....
Bref, le fait que certains essaye de refreiner leur instinct bestiaux, c'est tout de même très appréciable pour les pauvres humains que nous sommes !
Sinon, c'est vrai que le coté communautaire des loup garou présent dans le film de joe Dante est très intéréssants (on retrouve un peu celui ci dans Blade avec les vampires). Il y en a qui veulent vivre en harmonie avec les humains, d'autres qui veulent au contraire aussmer et même jouir leur statut de prédateur. De plus, dans cette communauté, tout comme dans la caste des vampires de Blade, il y a les "pures" et les "convertits".
Cependant, ces thématiques même si elles sont abordé dans "Hurlement", ne sont pas vraiment dévellopées, le film étant tout de même avant tout un fillm d'horreur rentre dedans.
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