Le jardin des tortures - Freddie Francis (1967)
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Le jardin des tortures - Freddie Francis (1967)
On a encore en mémoire la conclusion du Monster Club (1980) et cette affirmation saluée par toutes les créatures du club que le pire monstre n'est autre que l'homme lui-même. Mais avant cela, un autre film nous décrivait dans son introduction la fascination de l'homme pour le mal : Le Jardin des tortures, attraction foraine à laquelle nous convie, non pas le Dr Terror du Train des épouvantes (1967), mais le bien nommé Dr Diabolo, incarné par Burgess Meredith.
Après la représentation macabre, il invite 5 personnes à le suivre dans ce Jardin des tortures où il les confrontera à Atropos, déesse du destin incarnée dans un mannequin figurant une vieille gitane, filant et coupant le fil de nos existences.
Comme c'était le cas dans Le Train des épouvantes où Peter Cushing tirait les cartes aux protagonistes qui partageaient son wagon, quatre des invités particuliers du Dr Diabolo se confronteront à une vision de leur futur. Quatre personnages, 2 hommes, 2 femmes - la parité est respectée - quatre sketchs signés Robert Bloch :
Enoch (inspiré de la nouvelle éponyme disponible dans le recueil Frère de la chauve-souris chez Denoël) conte la triste mésaventure d'un homme prêt à tout pour recouvrer ses dettes, quitte à aider son vieil oncle, dont il est le seul héritier, à gagner sa tombe afin de découvrir l'origine mystérieuse de son or...
Terror Over Hollywood nous fait découvrir par la voie d'une jeune starlette la meilleure façon d'atteindre et de conserver sa place au top ten des stars du grand écran...
Mr. Stainway, drame de la jalousie, ou quand une jeune femme s'éprend d'un pianiste déjà convoité par Euterpe, sa muse, incarnée dans son piano...
et The Man Who Collected Poe (adaptation assez fidèle de la nouvelle éponyme disponible dans l'anthologie Contes de terreur publiée dans la défunte collection Terreur de Pocket) relate la rencontre, lors d'une exposition, de deux collectionneurs de l'œuvre de Poe : Ronald Wyatt (Jack Palance) et Lancelot Canning (Peter Cushing), le second invitant le premier à étancher sa curiosité sur la fascinante collection que renferme sa demeure...
Précisons encore que la présence, même fugitive, de la bohémienne tisse le lien entre ces 4 sketchs.
Enfin, l'ombre de la Hammer plane tout de même sur ce film Amicus à travers sa musique (Jame Bernard), l'apparition de Peter Cushing, et bien entendu du metteur en scène Freddie Francis (Nightmare, The Evil of Frankenstein).
Dispo en DVD z2 dans la salve d'Halloween 2005 de Sony/Columbia.
Après la représentation macabre, il invite 5 personnes à le suivre dans ce Jardin des tortures où il les confrontera à Atropos, déesse du destin incarnée dans un mannequin figurant une vieille gitane, filant et coupant le fil de nos existences.
Comme c'était le cas dans Le Train des épouvantes où Peter Cushing tirait les cartes aux protagonistes qui partageaient son wagon, quatre des invités particuliers du Dr Diabolo se confronteront à une vision de leur futur. Quatre personnages, 2 hommes, 2 femmes - la parité est respectée - quatre sketchs signés Robert Bloch :
Enoch (inspiré de la nouvelle éponyme disponible dans le recueil Frère de la chauve-souris chez Denoël) conte la triste mésaventure d'un homme prêt à tout pour recouvrer ses dettes, quitte à aider son vieil oncle, dont il est le seul héritier, à gagner sa tombe afin de découvrir l'origine mystérieuse de son or...
Terror Over Hollywood nous fait découvrir par la voie d'une jeune starlette la meilleure façon d'atteindre et de conserver sa place au top ten des stars du grand écran...
Mr. Stainway, drame de la jalousie, ou quand une jeune femme s'éprend d'un pianiste déjà convoité par Euterpe, sa muse, incarnée dans son piano...
et The Man Who Collected Poe (adaptation assez fidèle de la nouvelle éponyme disponible dans l'anthologie Contes de terreur publiée dans la défunte collection Terreur de Pocket) relate la rencontre, lors d'une exposition, de deux collectionneurs de l'œuvre de Poe : Ronald Wyatt (Jack Palance) et Lancelot Canning (Peter Cushing), le second invitant le premier à étancher sa curiosité sur la fascinante collection que renferme sa demeure...
Précisons encore que la présence, même fugitive, de la bohémienne tisse le lien entre ces 4 sketchs.
Enfin, l'ombre de la Hammer plane tout de même sur ce film Amicus à travers sa musique (Jame Bernard), l'apparition de Peter Cushing, et bien entendu du metteur en scène Freddie Francis (Nightmare, The Evil of Frankenstein).
Dispo en DVD z2 dans la salve d'Halloween 2005 de Sony/Columbia.
Dernière modification par Stilleben le ven. oct. 21, 2005 9:06 pm, modifié 1 fois.
- milton arbogast
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Re: Le jardin des tortures - Freddie Francis (1967)
...Peter Cushing, on reste concentré s'il vous plait!Stilleben a écrit : Comme c'était le cas dans Le Train des épouvantes où Christopher Lee tirait les cartes aux protagonistes qui partageaient son wagon.
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Re: Le jardin des tortures - Freddie Francis (1967)
Bourde rectifiée.milton arbogast a écrit :...Peter Cushing, on reste concentré s'il vous plait!Stilleben a écrit : Comme c'était le cas dans Le Train des épouvantes où Christopher Lee tirait les cartes aux protagonistes qui partageaient son wagon.
Pour ma part, j'ai bien aimé ce film à sketchs, d'autant que les histoires m'apparaissent plus originales que celles du Train des épouvantes, que je trouvais souvent bâclées parce que trop denses (elles auraient quasiment toutes dû être développées sur une plus longue durée, notamment l'histoire de la plante qui en devient ridicule). Pour ce qui est des maquillages, on échappe (si ce n'est à la toute fin... mais chut !) au ridicule (qui tue ?) des monstres du Monster Club.
Un film à sketchs de la Amicus quand même assez moyen, proposant 4 histoires trop inégales.
Les 2 premiers segments ennuient, le troisième verse dans le risible avec ce piano vivant qui fait des claquettes mais le quatrieme et dernier relève heureusement le niveau avec sa confrontation Cushing/Palance.
On a frôlé la catastrophe.
Les 2 premiers segments ennuient, le troisième verse dans le risible avec ce piano vivant qui fait des claquettes mais le quatrieme et dernier relève heureusement le niveau avec sa confrontation Cushing/Palance.
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Re: Le jardin des tortures - Freddie Francis (1967)
Drummonde m’avait prévenu : ce n’est pas un grand Francis. Et effectivement j’ai trouvé ça faiblard. Le concept lui-même n’est qu’une redite de celui du Train des épouvantes (et sera en outre ultérieurement répété une troisième fois par Francis dans son légèrement supérieur Tales from the crypt). Quant aux histoires, elles manquent furieusement de saveur et, pour les premiers et troisième segments, d’originalité. La réalisation est soignée, avec quelques jolis cadres par ci par là, et la rencontre Palance – Cushing vaut assurément le détour, mais ça ne suffit pas pour faire décoller l’ensemble. Et il est clair que la séquence du piano tueur risque d’en faire se gondoler plus d’un.
Vu sur le DVD Columbia Tristar sorti en 2005, récupérée à tout petit prix chez NOZ. Copie au format tout ce qu’il y a de plus convenable avec piste anglaise et sous-titres français dispo.
Vu sur le DVD Columbia Tristar sorti en 2005, récupérée à tout petit prix chez NOZ. Copie au format tout ce qu’il y a de plus convenable avec piste anglaise et sous-titres français dispo.
Re: Le jardin des tortures - Freddie Francis (1967)
moi je dis q'un film avec Burgess Meredith ca peut pas etre totalement mauvais.
Re: Le jardin des tortures - Freddie Francis (1967)
"Le jardin des tortures" de Freddie Francis est une anthologie correcte venant studio anglais Amicus, spécialisé dans le format "Omnibus" comme on dit dans la langue de Shakespeare. Nous bénéficions de la présence de Burgess Meredith en cabotin machiavélique qui fait la liaison entre les sketchs au sein d'une étrange attraction foraine.
Le premier sketch, assez classique, stigmatise la cupidité, avec une histoire d'héritage maudit rattaché au spectre d'un malfaisant esprit félin. Classique, mais correct !
Le second, fable sur la réussite à tout prix, n'est pas mal fait, mais dure un brin longtemps et le dénouement n'est pas renversant.
Le troisième épisode, avec son piano maudit, part d'une histoire intéressante, mais son dénouement n'évite pas le ridicule.
Enfin, le quatrième épisode, le clou du spectacle, confronte Peter Cushing et Jack Palance dans les rôles de deux passionnés de Poe prêts à tout pour assouvir leurs passions de collectionneurs. Pas mal.
Le tout est bien fait, bien filmé, bien joué, mais souffre de l'intérêt inégal des histoires. Sympa quand même...
Vu sur le DVD français Sony.