Hercules- Luigi Cozzi- 1983
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- eric draven
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Hercules- Luigi Cozzi- 1983
Zeus a crée un héros invincible, Hercules, en faisant pénétrer un rayon de lumière dans le corps d'un nouveau-né dt les parents ont été tués. Il aura le devoir de contre-carrer les mauvais plans de la déesse Hera. Hercules est abandonné sur une rivière par des conspirateurs mais Zeus le conduit à l'abri chez des bûcherons qui l'éleveront. Hercules grandit et acquiert une force incroyable. Il va tenter de retourner à Thèbes pour récupérer son trône aprés avoir accompli moultes travaux...
Fan de S.F et fort du succés du soporifique Starcrash, Cozzi fait d'Hercule une sorte d'hybride entre Star Wars et le film de héros mythologique.
Son film s'éloigne donc de la célèbre légende et devient le plus clair du temps totalement farfelu.
Si aprés le big-bang originel les dieux s'installent sur la Lune Zeus crée Hercule.
Né d'une boule de lumière , convoité par de félonnes divinités, le bébé va grandir loin du monde chez un couple de bûcherons et devenir un bien solide gaillard. Incroyable: il souleve deux buches!!
Souffrant d'une platitude extrême de mise en scène, filmé sans imagination dans des décors carton-pate de coin de studio d'une pauvreté désesperante, donnant à l'ensemble un aspect téléfilm du pauvre, Hercules va accumuler alors une série d'aventures d'une effarante banalité frisant par moment le grand comique.
Des douze travaux de notre bon héros ne subsistent que quelques péripéties jetées en une poignée de minutes.
Enfant, il sauve qques etourdies d'un monstre tentaculaire soit un bébé rieur immergé ds une bassine d'ou un technicien agite une tentacule en latex.
Adulte, trois brassées ds une vague et Hercule a traversé l'océan , deux coups d'épée et il a vaincu une armée de... cinq soldats.
Mais là où Hercules échoue, c'est dans sa tentative de modernisation, cet apport de S.F d'un total anachronisme et risible en tout point.
Hercules devient un festival de rayons laser, d'éclairs de lumière et d'explosions multicolores. Pire! Hercules commet le sacrilège de remplacer les créatures mythiques par des monstres de métal et autres robots-laser à la bio-man.
Ainsi Hercule est enlevé par un oiseau de métal géant envoyé par Minos ou mieux, Cozzi transforme l'Hydre de Lerne, serpent à sept têtes, par un robot multicéphale monté sur chenilles grossièrement animé- ou inanimé dirais je tant il a du mal à se mouvoir, une vilaine maquette qu'Hercule détruira en trois secondes chrono grâce à son bouclier laser à visée ventrale !
Si les effets spéciaux sont aussi quelconques, reconnaissons au film son aspect bariolé flashy du plus bel effet.
Hercules c'est aussi un casting exceptionnel et son lot de vilaines traitresses et de méchants de pacotille:
Si Lou Ferrigno incarne un Hercule niais au regard de benêt bigleux totalement inexpressif et balourd, la surpulmonée et flottante Sybil Danning n'est guère plus convaincante en méchante, se contentant de faire ce qu'elle sait le mieux faire: mettre sa monstrueuse poitrine en valeur le plus possible ds ses mini corsets.
A leurs cotés, la tres sale Mirella D'Angelo toute fraiche sortie de Caligula et Tenebres, la veteranne Rosanna Podesta, l'ex bellatre Claudio Cassinelli sous la défroque de Zeus, et les vétérans Gianni Garko, William Berger et Bobby Rhodes.
Ennuyeux à force de prêcher par ce qu'il n'est pas, Hercules est un joli échec multicolore, un dangereux mélange hybride de deux genres spécifiques qui aurait pu être agréable mais sombre ici trés vite par le manque de talent du réalisateur qui pourtant récidivera l'année suivante avec un Hercules 2.
Les dieux n'en sont toujours pas revenus!!
Fan de S.F et fort du succés du soporifique Starcrash, Cozzi fait d'Hercule une sorte d'hybride entre Star Wars et le film de héros mythologique.
Son film s'éloigne donc de la célèbre légende et devient le plus clair du temps totalement farfelu.
Si aprés le big-bang originel les dieux s'installent sur la Lune Zeus crée Hercule.
Né d'une boule de lumière , convoité par de félonnes divinités, le bébé va grandir loin du monde chez un couple de bûcherons et devenir un bien solide gaillard. Incroyable: il souleve deux buches!!
Souffrant d'une platitude extrême de mise en scène, filmé sans imagination dans des décors carton-pate de coin de studio d'une pauvreté désesperante, donnant à l'ensemble un aspect téléfilm du pauvre, Hercules va accumuler alors une série d'aventures d'une effarante banalité frisant par moment le grand comique.
Des douze travaux de notre bon héros ne subsistent que quelques péripéties jetées en une poignée de minutes.
Enfant, il sauve qques etourdies d'un monstre tentaculaire soit un bébé rieur immergé ds une bassine d'ou un technicien agite une tentacule en latex.
Adulte, trois brassées ds une vague et Hercule a traversé l'océan , deux coups d'épée et il a vaincu une armée de... cinq soldats.
Mais là où Hercules échoue, c'est dans sa tentative de modernisation, cet apport de S.F d'un total anachronisme et risible en tout point.
Hercules devient un festival de rayons laser, d'éclairs de lumière et d'explosions multicolores. Pire! Hercules commet le sacrilège de remplacer les créatures mythiques par des monstres de métal et autres robots-laser à la bio-man.
Ainsi Hercule est enlevé par un oiseau de métal géant envoyé par Minos ou mieux, Cozzi transforme l'Hydre de Lerne, serpent à sept têtes, par un robot multicéphale monté sur chenilles grossièrement animé- ou inanimé dirais je tant il a du mal à se mouvoir, une vilaine maquette qu'Hercule détruira en trois secondes chrono grâce à son bouclier laser à visée ventrale !
Si les effets spéciaux sont aussi quelconques, reconnaissons au film son aspect bariolé flashy du plus bel effet.
Hercules c'est aussi un casting exceptionnel et son lot de vilaines traitresses et de méchants de pacotille:
Si Lou Ferrigno incarne un Hercule niais au regard de benêt bigleux totalement inexpressif et balourd, la surpulmonée et flottante Sybil Danning n'est guère plus convaincante en méchante, se contentant de faire ce qu'elle sait le mieux faire: mettre sa monstrueuse poitrine en valeur le plus possible ds ses mini corsets.
A leurs cotés, la tres sale Mirella D'Angelo toute fraiche sortie de Caligula et Tenebres, la veteranne Rosanna Podesta, l'ex bellatre Claudio Cassinelli sous la défroque de Zeus, et les vétérans Gianni Garko, William Berger et Bobby Rhodes.
Ennuyeux à force de prêcher par ce qu'il n'est pas, Hercules est un joli échec multicolore, un dangereux mélange hybride de deux genres spécifiques qui aurait pu être agréable mais sombre ici trés vite par le manque de talent du réalisateur qui pourtant récidivera l'année suivante avec un Hercules 2.
Les dieux n'en sont toujours pas revenus!!
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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Un gros loukoum disco particulièrement indigeste. On sent bien la volonté de vouloir loucher vers "Le choc des titans" revu par "Star Wars", mais la comparaison est cruelle pour Cozzi et ses lasers kitschs éclairant ce spectacle assomant. J'ai souvenir de quelques effets spéciaux acceptables, mais sinon... Cet Hercule était une production Cannon filmée en Italie, Lou Ferrigno se voyant bien, à l'époque, mener une carrière à la Steve Reeves. L'aventure s'achèvera après un second "Hercule" (pas vu) et un "Sinbad" particulièrement grotesque...
- eric draven
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Je n'ai jamais vu le 2.. Il ne me semble même pas l'avoir vu un jour qqpart en VHS.
Par contre, exit la Danning et la D'angelo, on retrouve ds ce deux Sonia Viviani, si bien torturée ds les WIP et les nazi movies et la Margie Newton, l'aventureuse heroine de Virus cannibale et son pagne de bananes !!
Une raison de le voir unn jour!
Par contre, exit la Danning et la D'angelo, on retrouve ds ce deux Sonia Viviani, si bien torturée ds les WIP et les nazi movies et la Margie Newton, l'aventureuse heroine de Virus cannibale et son pagne de bananes !!
Une raison de le voir unn jour!
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
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- Bloodline375
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En fait, la génèse de "Hercule 2" est vraiment des plus bizarres...
Je cite Luigi Cozzi, le réalisateur (propos vraiment intéressants):
"Lorsque la Cannon a vue les rushes d'Hercule, ils ont aussitôt voulu produire un nouveau film réalisé par mes soins et interprété par Lou Ferrigno. Je leur ai proposé une adaptation de Sinbad. Lou était prêt à signer mais la Cannon n'est pas parvenue à débloquer le budget et comme ils détestaient The Seven Magnificent Gladiator, ils m'ont demandés de refilmer Lou pendant 4 semaines, et de compléter mon film avec les rushes de Bruno Mattei. J'ai donc commencé à étudier ce que je pouvais faire à partir du matériel existant, comme un puzzle. Mais la Cannon m'a ensuite demandé de retirer tout ce qu'il avait fait, de compléter mon film avec une petite rallonge budgétaire, mais sans pouvoir retourner avec Lou Ferrigno. Alors là, c'était carrément inexplicable. C'est pour cette raison que Les aventures d'Hercule n'a aucune continuité. Je devais notamment trouver une façon une façon d'avoir Ferrigno pour la fin, sans tourner avec lui ! C'est devenu alors cette espèce de dessin animé expérimental".
Par contre, je serais curieux de voir l'adaptation de "Sinbad" par Enzo Castelleri, qui fut achevé par Luigi Cozzi puis revu par Tim Kincaid ("Robot Holocaust").
http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... ilm=sinbad
Je cite Luigi Cozzi, le réalisateur (propos vraiment intéressants):
"Lorsque la Cannon a vue les rushes d'Hercule, ils ont aussitôt voulu produire un nouveau film réalisé par mes soins et interprété par Lou Ferrigno. Je leur ai proposé une adaptation de Sinbad. Lou était prêt à signer mais la Cannon n'est pas parvenue à débloquer le budget et comme ils détestaient The Seven Magnificent Gladiator, ils m'ont demandés de refilmer Lou pendant 4 semaines, et de compléter mon film avec les rushes de Bruno Mattei. J'ai donc commencé à étudier ce que je pouvais faire à partir du matériel existant, comme un puzzle. Mais la Cannon m'a ensuite demandé de retirer tout ce qu'il avait fait, de compléter mon film avec une petite rallonge budgétaire, mais sans pouvoir retourner avec Lou Ferrigno. Alors là, c'était carrément inexplicable. C'est pour cette raison que Les aventures d'Hercule n'a aucune continuité. Je devais notamment trouver une façon une façon d'avoir Ferrigno pour la fin, sans tourner avec lui ! C'est devenu alors cette espèce de dessin animé expérimental".
Par contre, je serais curieux de voir l'adaptation de "Sinbad" par Enzo Castelleri, qui fut achevé par Luigi Cozzi puis revu par Tim Kincaid ("Robot Holocaust").
http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... ilm=sinbad
- Dragonball
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Y a un thread dessus :Bloodline375 a écrit :Par contre, je serais curieux de voir l'adaptation de "Sinbad" par Enzo Castelleri, qui fut achevé par Luigi Cozzi puis revu par Tim Kincaid ("Robot Holocaust").
http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... ilm=sinbad
viewtopic.php?t=12203
Perso, je n'ai pas vu "Hercules", mais vu ce qu'en dit Eric, il m'a l'air d'être dans le même lignée que "Sinbad".
Et de la même qualité artistique !
- Bloodline375
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- Jérôme
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vu finalement hier soir cet Hercule, et je suis du même avis que Maonito et Eric Draven.
C'est assez raté et l'intégration de ce qu'aime COzzi (animation image par image, Star wars) est des plus incongrues et complétément ratée techniquement parlant.
Mais il y a aussi une autre source d'inspiration totalement inadaptée, c'est le superman de Richard Donner, tout le début avec la création de l'univers et les dieux sur la lune rappelle beaucoup la planète Krypton.
Cozzi ira même plus loin dans Hercules 2 avec un générique plagiant celui de Superman.
Mais pour l'instant je n'ai vu que les 5 premières minutes du 2. J'attaque la suite ce soir.
D'où viennent les propos de Cozzi, Bloodline375 ?
C'est assez raté et l'intégration de ce qu'aime COzzi (animation image par image, Star wars) est des plus incongrues et complétément ratée techniquement parlant.
Mais il y a aussi une autre source d'inspiration totalement inadaptée, c'est le superman de Richard Donner, tout le début avec la création de l'univers et les dieux sur la lune rappelle beaucoup la planète Krypton.
Cozzi ira même plus loin dans Hercules 2 avec un générique plagiant celui de Superman.
Mais pour l'instant je n'ai vu que les 5 premières minutes du 2. J'attaque la suite ce soir.
D'où viennent les propos de Cozzi, Bloodline375 ?
Sa place est dans un Blu-Ray !
- Bloodline375
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Une news de yahoo sur les occupations actuelles de Loulou : "Lou Ferrigno, qui a incarné le célèbre Hulk de 1977 à 1982, vient d'être nommé adjoint du shérif réserviste (appelé en fonction des besoins et des urgences) ! Au sein de la Youth Activities League et du Special Victims Bureau, Lou sera en charge de venir en aide aux enfants abusés. Après avoir prêté serment, l'ancien acteur / bodybuilder, ému, a déclaré : "Mon père était policier à New York, j'ai toujours eu beaucoup de respect pour les membres des forces de l'ordre. Je veux être utile pour la communauté et sortir les jeunes de la drogue". Pour mémoire, Lou Ferrigno était ensuite apparu dans quelques séries télévisées comme Reno 911, Ma Famille d'abord ou encore L'Homme qui tombe à pic."
- MadXav
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Arioch prend dès aujourd'hui des vacances bien méritées. Fort heureusement, Hercule veille sous les traits de Lou Ferrigno.
Chronique du disque zone 1 ici même :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1515
Chronique du disque zone 1 ici même :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1515
Re: Hercules- Luigi Cozzi- 1983
Juste pour signaler une édition dvd zone 2 chez westar pictures (un bon gros pirate) uniquement en vf (bien pourrie) mais l'image est pas mal.
Re: Hercules- Luigi Cozzi- 1983
Il existe un Blu-Ray espagnol regroupant les deux Hercules de Cozzi, est-ce que par hasard quelqu'un ici aurait testé? La qualité est pas trop pourrie?