Histoire de faire le tour de l'HF (Hors Lord of the Ring parce que sinon ce serait vraiment trop facile 
) au cinoche, commençons par le meilleur de tous Conan The barbarian
L'Heroic Fantasy la plus violente, la plus noire, la plus adulte, est au finale bien rare sur nos écrans, et ceci depuis longtemps
Le maitre étalon de cette HF là c'est ce chef d'oeuvre monumental, qui ouvrit non seulement de nombreuses portes au grand Arnold mais adapta aussi avec intelligence les écrits de Howard et la fameuse bande-dessinée par la même occasion.Histoire classique mais forte : un jeune paysan voit ses parents se faire massacrer par l'armée de Thulsa Doom, un sorcier sanguinaire et impassible qui livrera Conan à la fameuse "Roue de la douleur". Conan est laché bien des années plus tard dans la nature, les muscles gonflés mais la tête vide. "Eduqué" par des guerriers et participant à des combats de gladiateurs, il trouve l'épée de Crom sur son chemin et se lance dans la vengeance qu'il le ronge depuis longtemps, trop longtemps.
En entendant le nom d'Oliver Stone au scénar, on se dit d'emblée que ce Conan là ne sera pas très sympathique, loin de là : et c'est ça la grande force du film de Milius, un univers hyper-violent et barbare, un monde de magie et de mort piochant autant du côté des Vikings que de la préhistoire. Les combats font mal, l'hémoglobine jaillit, tout n'est que sauvagerie, sang et poussière.
Un univers fidélement attaché au monde baroque de Frazetta, auquel il retranscrit toute la force en une poignée de séquences et d'images. Car Conan peut se décrir en un mot : Anthologique !
Parmis les péripeties : crucifixion, orgie cannibale, serpent géant, sorcier sanguinaire, combat de gladiateur, sacrifices, esprits malfaisants et surtout, une fabuleuse Vamp (incarnée par cette folle de Cassandra Gava) tentant de croquer Conan pendant un coit au coin du feu
James Earl Jones, qui sera la voix de Dark Vador durant le première trilogie, est impecc en sorcier monolithique au coeur de pierre, Max Von Sydow grimace dans le role tragique (voire la version longue) du Roi Osric et Sandhal Bergman, ah Sandra
Oui une walkyrie furieuse mais en même temps tout aussi vulnérable, qui connaitra un bien vilain sort 
La pauvre se retrouvera par la suite en Bad Woman dans le rigolo Kalidor puis à nouveau en heroine d'HF dans She. Il y a aussi la mignonne (et française !!) Valérie Quennessen en princesse peste, malheureusement tentée par les forces du mal.
Malgré l'avalanche d'ersatz et de copies plus ou moins regardables, Conan reste le number one de l'HF enervé et épique.
), j'adore Excalibur aussi mais bizarrement je trouve que le problème de rythme se pose un peu aussi dans le film de Boorman 
). Et dire que Red Sonja allait faire encore pire ! 
