Conan le Barbare (1981) de John Milius
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- Dragonball
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Conan a en tout cas bien inspiré David thowy pour son personnage de riddick, du moins dans "Les chronique de riddick", ou, outre la caractérisation du personnage principale et le scénario générale, la toute dernière séquence rappel fortement celle faisant office d'épilogue dans le film de John Milius.
- Protoplasme
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ATTENTION: possible spoiler en images des 2 films
Dragonball a écrit :Conan a en tout cas bien inspiré David thowy pour son personnage de riddick, du moins dans "Les chronique de riddick", ou, outre la caractérisation du personnage principale et le scénario générale, la toute dernière séquence rappel fortement celle faisant office d'épilogue dans le film de John Milius.
Dernière modification par Protoplasme le mar. oct. 10, 2006 11:09 am, modifié 1 fois.
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Revu hier ce film que javais vu il y a plus de 20 ans sans saisir à l'époque (étant donné mon jeune âge) l'ESSENTIEL : une apologie de la vision païenne du monde avec références mythologiques et historiques de l'ensemble de l'Eurasie contre la vision chrétienne du monde.....Quel chef d'oeuvre!!!!....Pourquoi ny' at'il pas plus de Milius dans ce putain de monde du cinéma ?
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La réponse, ici : http://www.conancompletist.com/FR/narration01.htmFatalis rex a écrit :au fait, c'est quoi cette tof ? jamais vu cette donzelle aux pieds de Conan dans le dernier plan du film...
Oui, je sais, c'est un peu long, mais ça répond vraiment à ta question... Sinon, la version courte : d'après moi, il s'agit vraisemblablement d'une photo posée promotionnelle, prise lors du tournage d'un teaser jamais utilisé, et dont au moins un plan fut recyclé dans le film de Milius (et un autre dans la suite réalisée par Fleischer! ). Pour les détails, faut lire mon texte...
D'autres photos ici : http://www.conancompletist.com/FR/anx/n ... s_img.html
- Jérôme
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quelques scans à télécharger : http://www.celebutopia.net/forum/conan- ... 29068.html
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Re: Conan le Barbare (1981) de John Milius
Revu hier, pour un long métrage pas revu depuis quinze ans, et que mes souvenirs avaient évidemment un peu mythifié. Certains accessoires et costumes font cheap (les deux gros guerriers, dont celui avec son marteau !), la mise en scène de Millius ne se hausse peut-être pas au niveau de ses très hautes ambitions. Le méchant joué par James Earl Jones ne paraît pas super redoutable dans la seconde partie, il se fait très facilement détruire et sa transformation en serpent ne sert pour ainsi dire à rien. Et le rythme n'est pas toujours égal, avec un début où ça se bouscule, une seconde moitié où ça ralentit dangereusement, en particulier les préparatifs et guérisons dans la nécropole avec le sorcier.
Après ses réserves formelles, il faut reconnaître que ce Conan reste un très solide film d'aventures. Certes, le détail des aventures de Conan n'est pas respecté à la lettre, certaines choses peuvent surprendre (la peinture de l'enfance idyllique de Conan en Cimérie qui semble devoir plus à la jeunesse de Siegfried qu'à celle de Conan ; sa prière-défi à Crom).
Mais Milius force le respect dans sa manière de respecter l'esprit de Howard. Nous trouvons ainsi des composantes indispensables à toute aventure de Conan : action ultra-brutale, avec membres et têtes volants en tous sens (la libération de la princesse) ; jolies filles ; puissance guerrière opposée aux mystères magiques, les craintes superstitieuses de Conan. Et puis cette ambiance particulière aux aventures de Conan dans sa période voleur/pirate, à savoir un Conan bon vivant, intrépide et jouisseur, s'entourant d'amis et de maitresses aventuriers comme lui, dans une fraternité du voyage et de la liberté.
L'univers de Conan, on le retrouve aussi dans de nombreux ponctuels (l'allusion au lotus noir, la tour aux serpents avec son trésor, la nécropole d'une civilisation oubliée où il trouve son épée...). Certaines péripéties pourraient sortir tout droit d'une nouvelle de Howard (la sorcière). Certains moments invoquent vraiment un esprit magique puissant, en particulier tout le dénouement nocturne sur le temple immense.
Somme toute, on ne passe pas très loin du chef d'oeuvre, on rate la grande réussite de peu, la faute à certaines choses peut-être une peu inabouties, à une mise en scène manquant de plus de maîtrise ; mais le respect des singularités des écrits de Howard, l'approche intransigeante de son univers par les créateurs du métrage font de "Conan le barbare" un classique du fantastique 80s, supportée, ce qui ne gâche rien, par quelques uns des plus grands thèmes musicaux du cinéma d'aventure !
Vu sur le dvd fox qu'on trouve en France (l'édition sur un seul dvd) et le résultat laisse quand même de la place pour de l'amélioration : certains plans sont très réussis et très propres (en particulier certains gros plans de visage hyper détaillés), d'autres semblent avoir été retravaillés assez lourdement numériquement, avec des halos suspects au niveau des contours ou des arrières plans grossiers. Enfin, je ne suis pas totalement convaincu par le remix 5.1 qui sonne artificiel par certains aspects (en particulier dans les disparités qualitatives des diverses sources : dialogues dégueux, musique hyper clean et spatialisée)... Il y a une nette marge pour de l'amélioration. Vivement le bluray donc !
Après ses réserves formelles, il faut reconnaître que ce Conan reste un très solide film d'aventures. Certes, le détail des aventures de Conan n'est pas respecté à la lettre, certaines choses peuvent surprendre (la peinture de l'enfance idyllique de Conan en Cimérie qui semble devoir plus à la jeunesse de Siegfried qu'à celle de Conan ; sa prière-défi à Crom).
Mais Milius force le respect dans sa manière de respecter l'esprit de Howard. Nous trouvons ainsi des composantes indispensables à toute aventure de Conan : action ultra-brutale, avec membres et têtes volants en tous sens (la libération de la princesse) ; jolies filles ; puissance guerrière opposée aux mystères magiques, les craintes superstitieuses de Conan. Et puis cette ambiance particulière aux aventures de Conan dans sa période voleur/pirate, à savoir un Conan bon vivant, intrépide et jouisseur, s'entourant d'amis et de maitresses aventuriers comme lui, dans une fraternité du voyage et de la liberté.
L'univers de Conan, on le retrouve aussi dans de nombreux ponctuels (l'allusion au lotus noir, la tour aux serpents avec son trésor, la nécropole d'une civilisation oubliée où il trouve son épée...). Certaines péripéties pourraient sortir tout droit d'une nouvelle de Howard (la sorcière). Certains moments invoquent vraiment un esprit magique puissant, en particulier tout le dénouement nocturne sur le temple immense.
Somme toute, on ne passe pas très loin du chef d'oeuvre, on rate la grande réussite de peu, la faute à certaines choses peut-être une peu inabouties, à une mise en scène manquant de plus de maîtrise ; mais le respect des singularités des écrits de Howard, l'approche intransigeante de son univers par les créateurs du métrage font de "Conan le barbare" un classique du fantastique 80s, supportée, ce qui ne gâche rien, par quelques uns des plus grands thèmes musicaux du cinéma d'aventure !
Vu sur le dvd fox qu'on trouve en France (l'édition sur un seul dvd) et le résultat laisse quand même de la place pour de l'amélioration : certains plans sont très réussis et très propres (en particulier certains gros plans de visage hyper détaillés), d'autres semblent avoir été retravaillés assez lourdement numériquement, avec des halos suspects au niveau des contours ou des arrières plans grossiers. Enfin, je ne suis pas totalement convaincu par le remix 5.1 qui sonne artificiel par certains aspects (en particulier dans les disparités qualitatives des diverses sources : dialogues dégueux, musique hyper clean et spatialisée)... Il y a une nette marge pour de l'amélioration. Vivement le bluray donc !
- Jérôme
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Re: Conan le Barbare (1981) de John Milius
de nouvelles photos du film ici : http://www.celebutopia.net/forum/showth ... 80768.html
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Sa place est dans un Blu-Ray !
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Re: Conan le Barbare (1981) de John Milius
Attrapé en soldes, je viens de revoir le z2 Fox du Conan, donc. j'étais resté sur une impression mitigée pour ce néo-péplum et, comme ce n'est pas trop ma tasse de thé, je l'ai laissé de côté pendant bien 15/20 ans (moi aussi!).
Je ne reviendrai pas sur l'état du dvd, très correctement pointé par Manolito. certains dialogues crachouillent en central tandis que la musique éclate sur les canaux. Certains plans larges trahissent des poussières parfois noirâtres, ce qui n'arrange pas les plans sur le ciel supposé bleu. par contre, les plans d'intérieurs sont parfois splendides quant au jeu sur les couleurs .
Pour le film, j'ai un peu plus apprécié avec le recul , mais je trouve quand même cela très très long. il y a des ellipses parfois énormes qui sont parfois gênantes (après que Thulsa tente de buter sa fille, p.ex), mais le film fait plus penser à une collection de saynètes vaguement reliées par la vengeance de Conan. ce qui n'empêche pas le film de donner dans des scènes grandiloquentes où Milius donne l'étendue de son savoir-faire (voir les scènes du temple de Tulsa Doom). Une cruauté qui était nouvelle en 1981, un peu ce qu'avait apporté Bava pour les scènes de combat de la Bataille de Marathon. Un souffle de sauvagerie qui glisse vers le gore. Maintenant, pour relier tout cela, ça manque cruellement de fluidité et entre des scènes planplan et des dialogues parfois ahurissants, le temps s'écoule...
Et bon, il n'y a rien à faire, Schwarzie a du mal à jouer correctement. Mako cabotine, James Earl Jones roule des yeux et pérore des dialogues qui tendent au nietzschéen... même si ça présence est immense, il intervient au début et à la fin du film et bon, so what, quoi? Tout ça pour ça?
Et ses deux sbires lorsque je me moque des serpillères collées sur la tête de Franco nero dans Keoma ou celle de Totophe Lambert dans Vercingétorix, les deux vissés sur le cranes des idiots de Thulsa (et leur inexpressivité assez spectaculaire), ça vaut le détour. Même les bisseries italiennes qui ont suivi on eu du mal à faire mieux (dans les serpillères, hein). ca rajoute un peu au charme 80's du film qui me semble en ce sens (décors, maquillages plus daté que dans mes souvenirs. et en effet, le marteau!
En fait, deux points très positifs pour moi .
1/ les décors de Ron Cobb. C'est quand même eux qui impriment au film l'ampleur désirée, Milius ne les filmant que très crânement, je trouve.
2/ la grande (re)découverte, c'est la partition de Poledouris que j'avais détestée à la vue du film en salles et lorsque que j'avais revu le film à la TV (ou en video, je sais plus). C'est assez pompier, mais je ne me rappelais pas que des scènes entières demeurent sans dialogues et seulement rythmées par la musique. Et certains morceaux frisent le splendide avec une adéquation image & son. (dont un qui s'inspire plus ou moins directement du Bolero de Ravel, je ne m'en souvenais pas).
Un certain souffle, beaucoup de longueurs, des acteurs sans grand talent (hormis peut etre Cassandra Gava/Gaviola, très féline) et un film qui a lancé une mode éphémère, reprenant des thèmes usés dans nombre de péplums mais qui garde un charme et une force que je ne lui soupçonnais pas.
Je ne reviendrai pas sur l'état du dvd, très correctement pointé par Manolito. certains dialogues crachouillent en central tandis que la musique éclate sur les canaux. Certains plans larges trahissent des poussières parfois noirâtres, ce qui n'arrange pas les plans sur le ciel supposé bleu. par contre, les plans d'intérieurs sont parfois splendides quant au jeu sur les couleurs .
Pour le film, j'ai un peu plus apprécié avec le recul , mais je trouve quand même cela très très long. il y a des ellipses parfois énormes qui sont parfois gênantes (après que Thulsa tente de buter sa fille, p.ex), mais le film fait plus penser à une collection de saynètes vaguement reliées par la vengeance de Conan. ce qui n'empêche pas le film de donner dans des scènes grandiloquentes où Milius donne l'étendue de son savoir-faire (voir les scènes du temple de Tulsa Doom). Une cruauté qui était nouvelle en 1981, un peu ce qu'avait apporté Bava pour les scènes de combat de la Bataille de Marathon. Un souffle de sauvagerie qui glisse vers le gore. Maintenant, pour relier tout cela, ça manque cruellement de fluidité et entre des scènes planplan et des dialogues parfois ahurissants, le temps s'écoule...
Et bon, il n'y a rien à faire, Schwarzie a du mal à jouer correctement. Mako cabotine, James Earl Jones roule des yeux et pérore des dialogues qui tendent au nietzschéen... même si ça présence est immense, il intervient au début et à la fin du film et bon, so what, quoi? Tout ça pour ça?
Et ses deux sbires lorsque je me moque des serpillères collées sur la tête de Franco nero dans Keoma ou celle de Totophe Lambert dans Vercingétorix, les deux vissés sur le cranes des idiots de Thulsa (et leur inexpressivité assez spectaculaire), ça vaut le détour. Même les bisseries italiennes qui ont suivi on eu du mal à faire mieux (dans les serpillères, hein). ca rajoute un peu au charme 80's du film qui me semble en ce sens (décors, maquillages plus daté que dans mes souvenirs. et en effet, le marteau!
En fait, deux points très positifs pour moi .
1/ les décors de Ron Cobb. C'est quand même eux qui impriment au film l'ampleur désirée, Milius ne les filmant que très crânement, je trouve.
2/ la grande (re)découverte, c'est la partition de Poledouris que j'avais détestée à la vue du film en salles et lorsque que j'avais revu le film à la TV (ou en video, je sais plus). C'est assez pompier, mais je ne me rappelais pas que des scènes entières demeurent sans dialogues et seulement rythmées par la musique. Et certains morceaux frisent le splendide avec une adéquation image & son. (dont un qui s'inspire plus ou moins directement du Bolero de Ravel, je ne m'en souvenais pas).
Un certain souffle, beaucoup de longueurs, des acteurs sans grand talent (hormis peut etre Cassandra Gava/Gaviola, très féline) et un film qui a lancé une mode éphémère, reprenant des thèmes usés dans nombre de péplums mais qui garde un charme et une force que je ne lui soupçonnais pas.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
- Jérôme
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Re: Conan le Barbare (1981) de John Milius
Blu-Ray en approche
http://forgottensilver.wordpress.com/20 ... res-infos/
http://forgottensilver.wordpress.com/20 ... res-infos/
Sa place est dans un Blu-Ray !
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Re: Conan le Barbare (1981) de John Milius
Que c'est beaux Jêrome, décidément les espagnoles ont bon goûts quand on voit hideuse jaquette auquel ont a droit sur le DVD Z2Jérôme a écrit :Blu-Ray en approche
http://forgottensilver.wordpress.com/20 ... res-infos/
A chaque fois que je me revois là fin de se film j'ai la larme à l'œil, lorsque Conan est assit contemplatif sur les marches du temple. Qu'il fout le feux sa reste l'un des moments fort du film, la musique de Basil Poledouris fait le reste. Tout simplement magnifique. Rien que de savoir qu'on va pouvoir redécouvrir cela peut-être en son DTS.... Brrrrhhhh.... j'en est le frisson
Merci Jêrome.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY
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