Mortelle Saint Valentin de Jamie Blanks (2001)

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Dragonball
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Mortelle Saint Valentin de Jamie Blanks (2001)

Message par Dragonball » lun. janv. 16, 2006 5:11 pm

Mortelle Saint Valentin


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En 1988, le bal de la Saint-Valentin bat son plein dans un collège de San Francisco. Les garçons tentent leur chance auprès des quelques jeunes filles qui n'ont pas encore trouvé de cavalier. L'un d'eux, Jeremy Melton, timide et introverti, essaie en vain d'inviter Paige, Lily, Shelley ou Kate, quatre inséparables chipies. Un groupe de collégiens le surprend bientôt en train de flirter avec la rondelette Dorothy Wheeler et lui inflige une sévère correction, tandis que Paige et ses acolytes assistent, hilares, à la scène. Treize ans plus tard, les cinq filles ont conservé des liens étroits et mènent une vie paisible. Jusqu'au jour où chacune reçoit une carte de la Saint-Valentin plutôt menaçante...
Sources : Cinémovies

Un des dernières avatars, enfin, c'est ce qu'on croyait à l'époque, de la vague de Slashers post scream, "Mortelle Saint Valentin", réalisé par Jamie Blanks (également réalisateur de ...... "Urban Legend" !) s'avère en être un des plus mauvais, juste derrièrre l'indétronable "Souviens toi l'été dernier 2".

C'est nul du début à la fin, chiant, très chiche en gore et en plus, on doit se farcir David Boreanaz dans un des roles principaux ! )8
Seul interet de ce film : La toujours aussi excitante Denise Richards et, dans une moindre mesure, Katherine Heigl

A noter tout de même un meutre particulièrement violent, scène ovnie dans cette océan de platitude !


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"Derrièèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèère toi !"

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Message par Manolito » lun. janv. 16, 2006 9:09 pm

Lamentable ! Le pire slasher de cette période, voir le pire slasher que j'ai vu de ma vie ! Apparemment concocté pour un public féminin, mais son fond trahit un tel mépris de ses personnages principaux qu'il en transpire une violente antipathie, une déplaisante mysoginie. Et puis pour l'horreur : plat, plat, plat comme la mort... A fuir de toute urgence...

Un petit texte fait après l'avoir vu en salles. Au Gaumont Marignan (gnan) il me semble. J'en ai vu des merdes aux Champs Elysées !

http://www.tentacules.net/toc/misc/cine ... php?id=119

manuma
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Message par manuma » lun. janv. 16, 2006 9:51 pm

Vu à la fête du ciné. J'y étais allé en pensant rigoler un peu devant la bétise du truc mais j'ai vite regretté mon choix. C'est pas drôle du tout comme pouvait l'être le sympathiquement débile Souviens toi l'été dernier, juste navrant, pas effrayant une seconde et sans aucun intérêt côté interprétation. Le fond du fond de ce que j'ai eu l'occasion de voir de la vague de slashers post-Scream.

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Message par Kerozene » lun. janv. 16, 2006 10:13 pm

Effectivement, c'est sans doute le truc le plus de la période post-SCREAM.
Mais Denise en maillot :shock: :oops:
Dernière modification par Kerozene le lun. janv. 16, 2006 11:21 pm, modifié 1 fois.
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Message par Dragonball » lun. janv. 16, 2006 10:19 pm

lol, j'avais oublié combien le look du tuer était nul ! )8

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Message par jason13thh » lun. janv. 16, 2006 10:30 pm

Seules choses à sauver de ce slasher:

Katherine Heigl (top biche)

Le 1er meurtre

et l'idée du meurtrier qui saigne du nez lors de chaque meurtre (bon à mon avis le réalisateur s'est inspiré du bien supérieur Alone In The Dark)
carpe diem

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Message par Superwonderscope » mar. janv. 17, 2006 8:18 am

Très bête, même en Scope.
Possède cependant une fin qui tranche :D (arf) avec le reste de la production de slashers de ces dernières années.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

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Message par Kyun » ven. janv. 20, 2006 4:30 pm

Je l'ai trouve correct et regardable. Pas effrayant, mais potable.
Superwonderscope a écrit :Possède cependant une fin qui tranche :D (arf) avec le reste de la production de slashers de ces dernières années.
On est bien d'accord. :)

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Re: Mortelle Saint Valentin de Jamie Blanks (2001)

Message par Superwonderscope » lun. févr. 11, 2019 1:29 pm

Revu sur DVD (et avant une sortie collecter Blu ray qui arrive chez Shout!).

Clairement un cran en dessous de tous les slashers 1996-2005. Blanks ne réussit pas à réitérer le petit coup de génie qu'il eut avec Urban Legend. Faute à un scénario qui n'arrive pas à s'élever au-dessus du banal et des personnages auxquels il est très très difficile de s'attacher. Manque aussi la patte ironique que Williamson avait réussit à donner à quelques films de ce genre ressuscité par SCREAM le temps d'une presque décade.
Des personnages hélas assez translucides, hormis une Denise Richards très à son aise en bitch au final assez lucide. C'est vraiment la meilleure ici. Jessica Capshaw a plus de chair autour de son rôle que les autres, aussi. Mais c'est bien maigre. Et l'héroïne Jessica Cauffiel n'a aucune valeur propre ni d'intérêt particulier; Un comble pour celle sur qui le film repose. Malgré le tout petit rôle de Katherine Heigl, qui disparait assez vite au début du film, sa scène est assez inventive et elle sort du lot côté jeu;
Il y a une scène d'harcèlement sexuel (par le flic) qui aujourd'hui ne passerait plus tout à fait de la même manière (et ne serait plus traité pareil, aussi). Quota sanglant, c'est assez light, mais il y a un meurtre à la hache, une décapitation, égorgement... j'irais presque envie de dire que plus aurait été inutile, cela se suffit à lui m^me. une très jolie mort cependant: celle du jaccuzi, inventive et torturante à souhait. Idem pour
Spoiler : :
le tir à l'arc
, que j'ai trouvé joliment construite dans ce labyrinthe d'images mouvantes.

En fait, c'est là où le film fonctionne: au niveau du soin apporté au cadre et à l'image; Blanks opère des éclairages hyper travaillés, ciblés - avec des zones de lumière d'une précision remarquable. C'est l'atout principal du film, comme s'il avait conscience d'un scénario terriblement mou. Mais ce côté pauvres petites filles riches (qui méritent bien leur sort), on s'ne contrefiche. tout comme certaines morts totalement gratuites, uniquement présentes pour gonfler la durée du film. Très dommage. Le twist final est cependant bien amené et traité, ai-je trouvé.
mais c'est du fin de cycle et amené de manière molle et très mécanique. Dommage, il y avait matière à plus de méchanceté mais ce projet en gestation pendant plusieurs années (un autre réalisateur était envisagé chez Artisan et suite à la faillite de la boite, le film passa chez Warner) a souffert de manque de courage, de réécritures poussives pour tenter de coller au wagon d'un genre qui était déjà éteint;
Le semi-échec du film au bow office US sonna la fin du cycle à succès.
LE FILM s'en sortit pas trop mal en France, collectionnant un peu plus de 662 000 entrées, grâce à une adroite sortie en pleine fête du cinéma 2001.
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Re: Mortelle Saint Valentin de Jamie Blanks (2001)

Message par Superwonderscope » jeu. févr. 14, 2019 2:04 pm

le blu ray de Valentine est sorti au bon moment, et rempli à ras bord de suppléments. Ce qui me le ferai presque acheter (quand le prix baissera!)

https://www.blu-ray.com/movies/Valentin ... 56/#Review

et avec ce qui avait été pointé à l'époque, que les scènes de morts ont été excisées. Elles sont visiblement présentes dan un des bonus.
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Re: Mortelle Saint Valentin de Jamie Blanks (2001)

Message par Superwonderscope » mer. oct. 25, 2023 9:23 am

revisitation sur le Blu ray impeccable de chez Shout factory.

Avec le recul, l y a un énorme parallèle avec Prom Night / Le Bal de l'Horreur (première version). Non pas forcément sur la trame, mais la manière dont le film a été pensé et marketé, à savoir pour le public féminin. Ca anticipe le harcèlement sexuel - et la réaction des principales intéressées aujourd'hui. Le personnage de Denise Richards est en ce sens très bien écrit : tout est fait pour la détester mais elle possède une force de caractère qui va dans le bon sens.

Pour le film, c'est clairement médiocre, hélas. Warner a eu la trouille suite aux violences de Columbine donc la décision a été de couper la violence. Ca se sent car les meurtres (hormis un coup de hache en plein dos) est hors champ.
Il manque quelque peu l'ironie générale de Scream. le fait de jouer un slasher de manière stricto sensu fait anachronique, même si on sent que le côté technique assumé se sépare d'une écriture brouillonne, illogique. Car visuellement, le travail de Rick Bota sur la photographie est absolument spectaculaire. la gestion de la scène du vernissage avec les tableaux numériques est juste wow. Idem pour la mise à mort dans le jaccuzi (on voit les scènes du tournage dans les suppléments). gestion lumière/couleurs/espace magnifique. Jamie Blanks s'en sort avec les honneurs.
Malheureusement le script, qui ressemble à X points de départs de vengeance (comme urban Legend, ceci dit) est trop routinier, peu intéressant. une myriade de seconds rôles translucides qui ne servent à rien ou presque.

Il ya des éléments qui m'étaient passé au delà de mon cerveau: les remarques du jeune gamin qui se prend des refus au bal de fin d'année donnent à chaque meurtre sa raison d'être. Paige qui lui refuse une danse en lui disant : je préfèrerais etre bouillie vivante. C'est exactement ce qui lui arrive. idem pour tous les meurtres. En fait, il y a clairement des éléments bien pensés mais perdus dans une histoire à peine digne d'un DTV.

la grosse surprise (et là, honnêtement, je n'arrive pas à penser à un second exemple même si je sens que cela existe), le meurtrier
Spoiler : :
survit
Déception, trop long, meme si le côté sonorité reste bien vu.

pas bon.

Côté suppléments, (la raison pour laquelle j'ai aussi acheté la galette), c'est rempli a ras bord d'interviews (les 3 actrices principales donnent un éclairage très intéressant sur le tournage et le film lui même. idem pour tous les bonus sur la musique, le montage.. c'est très complet e inattendu pour un film qui avait été un échec à sa sortie et qui avait quelque peu mis le clou au cercueil de la seconde vague de slashers.

Quelques morceaux de scènes coupées (notamment sur la violence excisée). un tournage du tournage très intéressant, notamment sur la partie technique et le travail de Blanks : 1H54 d'une richesse incommensurable.

Don Davis parle pendant une douzaine de minutes sur la manière d'avoir donné une identité musicale au film (le côté que je n'aime vraiment pas, par ailleurs: sa musique).

une partie là aussi très éclairante sur le processus d'écriture ou comment les deux scénaristes ont eu une dissension avec Warner lorsque le studio a demandé de s'orienter vers un film moins noir.
Idem pour la partie montage ou Stephen Mirkovich offre là aussi sa vision et son métier - ce qui fait rentrer à la niche les personnes qui parlent de montage mais qui n'en ont jamais tripatouillé un.

je n'ai pas écouté les deux commentaires audio.


Très très étonnant de voir qu'un tel film ait pu bénéficier d'un traitement aussi complet. Visiblement, il y a eu développement d'un certain culte après-coup aux USA, ce qui a expliqué la sortie d'une édition Collector.

c'est justement ce qui m'a intéressé ici : à savoir que je n'ai pas forcément aimé le film à la base. Mais j'ai voulu lui redonner une 3e chance sur une galette HD (là le prix a vraiment baissé, j'ai payé la galette 14,99$) et avoir un éclairage de la part de quasiment tous les participants.

Je n'ai pas plus aimé le film à la revoyure mais les interventions vues après le film m'on apporté des éléments qui replacent le film dans son contexte et bizarrement, cela a atténué mon jugement.
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