Destination finale - 2000 - James Wong

[Manolito]

Titre original : Final Destination



Une classe de new yorkais s'apprète à partir en voyage d'études en France. Au moment du décollage, Alex Browning, un des élèves, "voit" le crash que va subir l'avion après le départ. Personne ne le croit, il est évacué avec quelques autres élèves dans la cohue. L'avion décolle... et s'écrase sans laisser de survivants ! Peu de temps après, un des rescapés sauvé par la vision d'Alex meurt dans des circonstances étranges. Alex soupçonne que la "Mort" elle-même cherche à rattraper les âmes qui lui ont miraculeusement échappées le jour de l'accident.

En attendant, le 3 qui sort incessamment sous peu, revisionnons le premier avec, maintenant, 6 ans de recul. Il n'y a pas à tortiller, "Destination Finale" part vraiment d'un concept excellent, et sa scène d'ouverture, remarquablement maligne et bien fichue, n'a pas volée sa bonne réputation. Alors que les films d'horreur pour ados touchaient le fond, celui-ci fait preuve d'une ambition bienvenue et d'un travail d'écriture tout à fait digne. Au début en tous cas, où les séquences de mises à mort assez violentes font toutes leur petit effet. Malheureusement, ça dégénère dans le dernier tiers. Les explications ne sont pas toutes convaincantes, les scènes d'accident se font moins horrifiantes et plus spectaculaires (comprendre : "plus de boum boum"). L'épilogue, imposé par New Line à jamesWong est totalement Z.

SPOILERS

Originellement, Alex mourrait en sauvant Claire, puis Claire accouchait peu après du fils d'Alex. Mais cela a été remplacé par un voyage à Paris complètement absurde, nul. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que New Line impose des épilogues débiles à ses metteurs en scène : rappelons-nous "XTRO ou "Les griffes de la nuit"

FIN SPOILERS

Un film honnête, vraiment ambitieux à défaut d'être totalement réussi.

Revu sur le DVD TF1 - Seven 7 (1.85 - 16/9 - VOSTF 5.1, etc.), copie bonne, sans être miraculeuse non plus...

Pour discuter de "destination Finale 2"

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[creepers]

Je pense pareil c'était une bonne surprise assez original et bien fait surtout dans sa première partie qui nous balance de bonnes mises à mort (l'instit dans sa baraque, le mec pendu dans sa douche...).

La fin dans Paris est effectivement ridicule avec bien sur les bar parisiens, l'accordéon et les mecs en béret...

[celia0]

Rien à rajouter, le film a été une très bonne surprise en salle. Les premiers meutres sont implaccables et la tension du début est un modèle du genre.
Ma grosse déception vient du dvd zone 2 en 1:85 alors que le film est en 2:35

[Drakann]

Une excellente surprise. Pour une fois que la Mort est celle qui tue. Les meutres sont inventifs et très bien réalisés !

Il parait cependant que le 2 est meilleur ?

[Manolito]

Il parait cependant que le 2 est meilleur ?

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[Manolito]

Ma grosse déception vient du dvd zone 2 en 1:85 alors que le film est en 2:35

Le film est sorti partout en 1.85 en DVD, et il est répertorié dans ce format sur imdb (qui ne se plante pas, en général, poir les films US récents). Je viens de le revoir et je n'ai jamais eu l'impression d'un recadrage.

[rusty james]

a été une très bonne surprise en salle

Pas vu en salle mais la projection test sur le dvd, en bonus, avait l'air de faire son petit effet
Sinon le film : une bonne première scène, pas mal de longueurs niant niante agrémenté de quelques scènes choque comme celle du bus qui m'a bien scotché sur le coup et une très bonne fin à rebondissement comme il faut.
Mais sinon aucune envie de le revoir

[eric draven]

Une des plus belles et agréables surprises de l'année 2000, voilà un film qui d'emblée emballa Eric.

Alors que le teen horror movies était a son plus bas voila un film qui soudainement relevait le niveau... et tres haut de plus.

Particulièrement original et intelligent ds son scénario en mettant la Mort en vedette, ici, elle est celle qui rafle, qui tue, Destination finale fonctionne surtout sur l'impossiblité de savoir où elle va frapper ou quand, surgissant à n'importe quel moment, n'importe où. Impossible de lui échapper.. Qd la faucheuse a décidé de votre tour, nul moyen de lui échapper.. Et voilà qui est ici est particulièrement bien vu donnant des meurtres parfois hallucinant- la séquence du bus.
Toute l'angoisse et la peur proviennent de ce fait et est ici excellement vu. Il se dégage alors du film un sentiment de peur quasi viscérale, de profond malaise. On se surprendrait même à regarder autour du soi en visionnnant le film. Destination finale devient presque une lutte contre l'Impossible, contre ce qui est le plus terrifiant.. defier la Mort prend ici tout son sens.

Malheureusement, le final est un peu decevant, l'ultime séquence préte un peu à sourire même si on fait abstraction de la reconstittuion de Paris et les ultimes explications sonnent un peu fades.

Peu importe, destination finale est un des meilleurs films de ce début de nouveau millénaire qui aujourd'hui fonctionne toujours bien.
Et une jolie palette de petits ados tout à croquer Devon sawa, Kerr Smith et Chad Donella en tête!

[Jérôme]

je précise que la fin originale est sur le DVD Z1 et Z2, ainsi qu'un doc pas mal du tout sur le principe des sneak previews.

[Manolito]

je précise que la fin originale est sur le DVD Z1 et Z2, ainsi qu'un doc pas mal du tout sur le principe des sneak previews.

Oui, documentaire assez marrant, où l'on voit James Wong et Glen Morgan se lamenter en lisant les remarques potaches laissées sur les cartons réponses par les spectateurs testé !

[Superfly]

Ma grosse déception vient du dvd zone 2 en 1:85 alors que le film est en 2:35

purée .. tu y crois encore à ça toi ? va voir un psy !!!

[Manolito]

Arrive en bluray zone A en avril 2009, 15 € seulement chez dvdpacific pour sa première sortie...

http://www.dvdpacific.com/item.asp?ID=1076646

[Manolito]

En attendant le nouveau qui doit arriver en France à la fin du mois, j'ai revu le premier "Destination finale" sur son bluray américain. Et ce n'est pas vraiment de la super HD, c'est le moins qu'on puisse dire. L'image est souvent sombre, voire très sombre, même les scènes en plein jour étant étonamment ternes. Les noirs sont toujours bien noirs et profonds, quitte à paraître parfois bouchés. La définition est très décevante, il n'y a jamais vraiment de détails fins, l'image paraît grossière de facture, les couleurs sont équilibrées, mais globalement fadasses. L'image est parfois granuleuse (en début de métrage surtout), cela n'étant pas géré de façon naturelle. On apprécie quand même une bonne stabilité de l'image, des contrastes solides... Mais pour un titre vedette de leur catalogue, les gens de New Line ne se sont pas foulés.

La bande son (en anglais seulement) en dolby truehd est par contre plus satisfaisante. On ne fait pas dans la subtilité, mais quand ça pète, ça pète fort - l'accident d'avion, l'explosion de la maison de Mlle Newton.

Le film se revoit avec plaisir, série B maligne avec une mise en scène astucieuse, soignant ses transitions et son suspens, et en dépit d'une distribution qui ne fait pas des étincelles (Sean W. Scott en idiot du village ! )... Toujours dommage pour cette fin embrouillée et cafouilleuse...

[bluesoul]

Suite a la premonition de l’un d’entre-eux, un groupe de gens parvient a echapper a une catastrophe. Il semble cependant que "quelque chose" les traque et est bien decide a leur faire subir le sort qui aurait du etre le leur…

Base sur un ressort narratif qui tient essentiellement du "gimmick", ce film qui allait lancer sa propre franchise tient avant tout du slasher et en presente non seulement les plus memorables caracteristiques, mais aussi les defauts les plus flagrants…

L’on se retrouve donc ainsi en face ‘un groupe essentiellement jeune, qui va se faire dezinguer de maniere variee et plutot originale. Jusque-la, rien de bien neuf, sauf que si a la place d’un tueur fou, l’on utilise apparemment La Mort elle-meme, parvenant ainsi a s’affranchir des lois de la logique et de la physique-memes, l’on peut alors se permettre beaucoup pour satisfaire le spectateur.

Ainsi, les mises a mort sont plutot originales et variees, mais l’ensemble est quand neanmoins un peu plombe par une mise en scene qui essaye (d’aussi) parler de la mort et du deces et n’y arrive pas vraiment, car ceci entrainerait le film dans une direction pour laquelle il n’est visiblement pas concu.

Une autre raison pour un certain manque d’empathie aupres du spectateur est malheureusement le casting, qui tout en etant "supportable", ne livre que des performances plutot plates et sans inspiration.

Quelque part donc, un "produit" que l’on aurait aims plus "pechu", car dans sa forme, plutot "vite vu, vite oublie".

FD : 3.50 / 5

[Teurk le Sicaire]

A la découverte 20 ans plus tard de cette pentalogie (en attendant le reboot) que j'avais alors snobée, l'occasion d'une véritable replongée dans l'esthétique de la toute fin des 90's dont la photographie évanescente téléfilmesque n'est pas le meilleur atout. Mais Destination Finale tient bien son concept et prend le temps de nous poser ses enjeux et ses personnages aux relations archétypales (une tendresse pour la brute hyperagressive en galochage constant avec la prom queen)... pour mieux les éclater par la suite mais c'est exactement ce pour quoi on est là, donc banco. A noter que la Mort sait faire preuve d'une certaine espièglerie dans la mise en scène de ses heures sup' (la pendaison ou l'incendie).

J'ai également apprécié le côté Cassandre du héros qui en voulant bien faire se retrouve sans cesse suspect numéro 1 (heureusement que le FBI est d'une passivité crasse malgré ses capacités de téléportation immédiate sur tous les lieux de décès) et la réaction de la brute qui, avec une logique pas si con, se met à défier les plans de la Mort en faisant n'importe quoi au volant de son bolide. Petit moment rigolo quand la réalisation nous laisse entendre qu'un personnage soigne son très probable psychotraumatisme post-j'ai vu une camarade se faire exploser par un bus à 2 mètres de moi, en prenant une aspirine (on se prend trop la tête en psychiatrie). L'absence d'émotion plus globale des concernés trouve sans doute sa source dans le déficit de charisme des acteurs principaux (sorti à la rigueur de Sean William-Scott et de sa tronche marrante) ; heureusement qu'en compensation, la prod a pensé à faire venir Tony Todd/Candyman pour expliquer un peu le scénario.

Verdict : une série B honnête malgré ses défauts et dont la bonne idée justifie sa place dans l'imaginaire fantastique.