Les Yeux sans visage - Georges Franju (1959)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
argh ce film est tout bonnement excellent
tout y est parfait
l'histoire assez tragique, l'ambiance assez morbide et surtout ce qui m'a surpris est cette violence plus psychologique que physique (on ne voit rien réellement et pourtant il y aurait de quoi faire en scènes chocs...)
d'ailleurs un remake/massacre a été fait avec brigitte lahaie et l'acteur allemand qui jouait dans ludwig (je crois)
une belle merde ce film d'ailleurs (bien que certains aspects sont intéressants mais vraiment mal exploités)
tout y est parfait
l'histoire assez tragique, l'ambiance assez morbide et surtout ce qui m'a surpris est cette violence plus psychologique que physique (on ne voit rien réellement et pourtant il y aurait de quoi faire en scènes chocs...)
d'ailleurs un remake/massacre a été fait avec brigitte lahaie et l'acteur allemand qui jouait dans ludwig (je crois)
une belle merde ce film d'ailleurs (bien que certains aspects sont intéressants mais vraiment mal exploités)
ne me remerciez pas, remerciez plutôt la science
- milton arbogast
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LES PREDATEURS DE LA NUIT de Franco c'est en fait plus un remake de son HORRIBLE DOCTEUR ORLOFF qui avait deja la même histoire de base que le film de Franju -de 2 ans son ainé, etinfiniment superieur de toute façon, y'a pas photo!-ennemi a écrit : d'ailleurs un remake/massacre a été fait avec brigitte lahaie et l'acteur allemand qui jouait dans ludwig (je crois)
une belle merde ce film d'ailleurs (bien que certains aspects sont intéressants mais vraiment mal exploités)
Franco a toujours clamé haut et fort que c'est une pur coïncidence et que son film est l'adaptation d'un bouquin qu'il aurait ecrit bien avant sous un pseudo.
...Personne n'a jamais trouvé trace de ce bouquin soit dit en passant.
Avec Helmut berger, Lahaie et KOJACK himself!
Euh là, je vois pas le rapport entre Orloff et Les prédateurs de la nuit. Orloff vit dans un chateau et les prédateurs de la nuit se passent dans une clinique.etc...etc...J'ai du mal à y voir une scène en commun entre les deux.
Par contre, les prédateurs de la nuit ont une femme défiguré et une scène d'arrachage de peau en commun.
C'est vrai que la copie des Yeux sans visage est bien? wow y manquerait plus que des bonus alors . Allez monsieur chateau, avec un nom comme cela, soyez royal pour les fans!
Par contre, les prédateurs de la nuit ont une femme défiguré et une scène d'arrachage de peau en commun.
C'est vrai que la copie des Yeux sans visage est bien? wow y manquerait plus que des bonus alors . Allez monsieur chateau, avec un nom comme cela, soyez royal pour les fans!
- milton arbogast
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bon, bein si tu vois le rapport entre LES PREDATEURS DE LA NUIT et LES YEUX SANS VISAGE , vu qu'y plein de rapport entre LES YEUX SANS VISAGES et ORLOFF c'est qu' y'a un rapport entre LES P.D.L.N. ET ORLOFF non?8)Jean Seby a écrit :Euh là, je vois pas le rapport entre Orloff et Les prédateurs de la nuit. Orloff vit dans un chateau et les prédateurs de la nuit se passent dans une clinique.etc...etc...J'ai du mal à y voir une scène en commun entre les deux.
Par contre, les prédateurs de la nuit ont une femme défiguré et une scène d'arrachage de peau en commun.
C'est vrai que la copie des Yeux sans visage est bien? wow y manquerait plus que des bonus alors . Allez monsieur chateau, avec un nom comme cela, soyez royal pour les fans!
- Tuck pendleton
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tu oublies le fascinant film documentaire "Le sang des bêtes".. Une vision poétique et réaliste d'un abattoir parisien d'après guerre. IndispensableSuperwonderscope a écrit : Cote bonus : entretien avec George Franju et Serge Moati (sur la conception du terme fantastique... passionnant, avec st anglais) puis docuementaire sur Boileau Narcejac(idem st anglais) , galerie de photos... Un booklet contenant deux articles : l'un historique l'autre un essai d'analyse.
- Superwonderscope
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Certainement pas. Honorable certes mais touchant au sublime, pas du tout! (c'est peut etre bien la copie la plus potable que René Chateau ait pu sortir, d'ailleurs...)phibes a écrit : ah non ! les yeux sans visages , chez chateau est sublime !!
hérétique ! C'est quasiment le jour et la nuit! Quelqu'un peut-il me rappeler l'état du format présenté chez l'édition RChateau (j'aide : c'est du plein cadre) ainsi que ce que donne le transfert 16/9 (c'est simple, il n'y en a pas), la tonalité des contrastes (de ce que j'ai vu, meme si la copie est nette, les contrastes lumière/ombre sont d'un aspect plus net sur le criterion) tout ça...existe-t-il des bonus sur rené Chateau, genre, le court metrage le Sang des Betes comme il y a sur le Criterion, des interviews? (Nan, il n'y a rien)phibes a écrit :à la hauteur du critérion !
Sinon, le Criterion, je l'ai payé 33 € à la Fnac et je suis très content de l'avoir payé ce prix-là, la qualité du produit (sans même parler de l'importance que revet ce film) le vaut largement.
Quand je vois des rené Chateau à 30 €, je fais déjà un peu la gueule
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
- Superwonderscope
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ah bon? ben merdouille ablors, j'ai souvenir d'avoir vu du plein cadre désolé, doncManolito a écrit :Petite correction pour SWS : le Chateau est bien en 1.66 (mais sans 16/9 contrairement à ce qu'indique la jaquette).
Bon alors on se resume :
René Chateau : 1.66:1, pas de 16/9, pas de bonus
Criterion : 1.66:1, transfert 16/9, interview de Franju, interview de Boileau-Narcejac, livret spécifique, court-métrage le sang des betes
Faites votre choix.
Non, je ne suis pas un mur on peut me parler à travers les meurtrières
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- fantomas 2
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déjà, à sa sortie...
J'ai vu "Les yeux sans visage" à sa sortie, en 1960, au cinéma "Madeleine" à Paris, et l'ai vu plusieurs fois durant son exclusivité, seul ou avec des amis. Je connaissais déjà Edith Scob, car, dans le film précédent de Franju, "La tête contre les murs", elle n'avait qu'une apparition, mais qui était exactement celà: une apparition. De celles qui vous foudroient sur place, et qu'on n'oublie jamais. Un critique, je pense que ce devait être Alain Dorémieux, écrivit d'elle: "le visage le plus pur et le plus lumineux du cinéma français"... opinion que nous partagions tous. On la revit dans plusieurs Franju "Thérèse Desqueyroux", "Le dernier mélodrame". Elle fut ce qu'il y avait de mieux dans le film de Duvivier, "La chambre ardente". Une inoubliable femme-vampire dans le court-métrage "Fantasmagorie", et une victime d'un autre vampire dans le magnifique "La poupée sanglante", d'après Gaston Leroux. Un autre critique écrivit alors: "... on s'étonne de la voir si rarement, mais c'est sans doute parce que le cinéma français a peur des créatures des autres mondes", ou quelque chose d'approchant. On peut imaginer ce que des réalisateurs italiens comme Bava ou Freda auraient pu faire avec elle. Dans "Judex", elle est absolument sublime en victime traquée par Théo Sarapo et Francine Bergé, et sauvée par Judex in-extremis. Dans "La vieille fille", elle était l'épouse perpétuellement effrayée de Michael Lonsdale... Et bien entendu, elle ne pouvait que croiser le grand Luis Bunuel sur sa route, et ce fut "La voix lactée", où elle était la vierge Marie. Il n'est pas étonnant que Franju, à plusieurs reprises, ait dit tout le bien qu'il pensait d'elle...
- fantomas 2
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j'ai oublié de vous dire...
En voulant rendre hommage à Edith Scob, j'ai totalement oublié de poser la question que je voulais aborder au départ...
Voilà: les deux DVD dont vous parler, celui de René Chateau et celui de Critérion, contiennent-ils exactement la même version du film ?
Et si oui, est-ce la version "soft" ou la version "hard", pour employer un language qui, je le reconnais, ne "cadre" pas avec le film...
Car à la télévision, par exemple, ces dernières années, et suivant les chaînes, nous avons eu droit à deux versions. Les différences étaient exclusivement (je crois) durant la scène la plus éprouvante, je veux parler de l'opération de Juliette Mayniel.
Il ne s'agit pas du dernier plan de cette scène, où la caméra cadre le visage sanglant de la malheureuse, dont on retire la peau: il semble en effet qu'il y ait une seconde de plus dans une des versions, c'est pratiquement imperceptible. Par contre, ce qui est totalement différent, c'est la scène elle-même: dans la version la plus dure, la séquence dure bien plus longtemps, il y a de nombreux plans de Brasseur dont Alida Valli essuie le visage en gros plan, etc. De plus, quelques plans semblent différents dans les deux versions: dans la "soft" par exemple, il y a davantage de plans éloignés que dans l'autre. Je n'ai plus tous les détails en tête, mais il devait y avoir, entre les deux versions, une différence de sept ou huit plans, ce qui est beaucoup, et la scène de la version "dure" est beaucoup plus éprouvante pour les nerfs, étant donné que le film a l'intelligence de ne pas jouer sur le gore - en-dehors du dernier plan - mais avant tout sur le suspense...
La logique voudrait que Chateau et Critérion aient tous deux opté pour la version "dure", mais voilà: l'un et l'autre sont-ils seulement au courant de l'existence de ces deux versions ???
Autre question: ce film est une coproduction entre la France et l'Italie, d'où la présence de la magnifique Alida Valli. Quelqu'un a-t-il vu la version italienne ("Occhi senza volto"), et existe-t-il d'autres différences dans cette version ???
Voilà: les deux DVD dont vous parler, celui de René Chateau et celui de Critérion, contiennent-ils exactement la même version du film ?
Et si oui, est-ce la version "soft" ou la version "hard", pour employer un language qui, je le reconnais, ne "cadre" pas avec le film...
Car à la télévision, par exemple, ces dernières années, et suivant les chaînes, nous avons eu droit à deux versions. Les différences étaient exclusivement (je crois) durant la scène la plus éprouvante, je veux parler de l'opération de Juliette Mayniel.
Il ne s'agit pas du dernier plan de cette scène, où la caméra cadre le visage sanglant de la malheureuse, dont on retire la peau: il semble en effet qu'il y ait une seconde de plus dans une des versions, c'est pratiquement imperceptible. Par contre, ce qui est totalement différent, c'est la scène elle-même: dans la version la plus dure, la séquence dure bien plus longtemps, il y a de nombreux plans de Brasseur dont Alida Valli essuie le visage en gros plan, etc. De plus, quelques plans semblent différents dans les deux versions: dans la "soft" par exemple, il y a davantage de plans éloignés que dans l'autre. Je n'ai plus tous les détails en tête, mais il devait y avoir, entre les deux versions, une différence de sept ou huit plans, ce qui est beaucoup, et la scène de la version "dure" est beaucoup plus éprouvante pour les nerfs, étant donné que le film a l'intelligence de ne pas jouer sur le gore - en-dehors du dernier plan - mais avant tout sur le suspense...
La logique voudrait que Chateau et Critérion aient tous deux opté pour la version "dure", mais voilà: l'un et l'autre sont-ils seulement au courant de l'existence de ces deux versions ???
Autre question: ce film est une coproduction entre la France et l'Italie, d'où la présence de la magnifique Alida Valli. Quelqu'un a-t-il vu la version italienne ("Occhi senza volto"), et existe-t-il d'autres différences dans cette version ???
Je n'ai pas les réponses aux questions "hard" de Fantomas ( ) mais pour ceux qui sont fascinés - avec justesse - par Edith Scob, je recommande l'interview parue dans l'excellent "Video Watchdog" N°107 de mai dernier. Et dans le numéro suivant, c'était au tour du fascinant Franju (mais pour une interview, me semble-t'il, déjà publiée en France). Voilà, tout ça est en anglais mais ça vaut le coup, nom d'un Judex !
ROCAMBOLE
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