Robocop - Paul Verhoeven (1987)
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- Verhoeven
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Ahhhh, Robocop !
Je viens de regarder une nouvelle fois cette merveille que j’avais mis de côté depuis un moment pour mieux pouvoir l’apprécier lorque l’envie me prendra. Voici un bel exemple de ce que peut devenir un comic book adapté en live. Tout les éléments de la bande dessinée sont là, en particulier ceux concernant les super-héros comme ceux de la Marvel :
- Le mystère lors de la première apparition de Murphy après sa transformation grâce à l’excellente idée de caméra subjective qui a la fois nous permet de vivre comme le héros mais aussi de repousser le moment ou le spectateur va enfin pouvoir découvrir son apparence. Cette façon d’entretenir le mystère se retrouve dans beaucoup de films de super-héros.
- Les bad guys sont variés et ont chacun leur particularités (Dick Jones le cerveau, ED209 la puissance sans cervelle, Clarence le psychopate violent etc…). Les divers combats entre Murphy et certains de ces personnages deviennent par moment carrément chaotiques car il est toujours important que les méchants soient opposés aux héros en tout point et que l’on puisse ressentir le danger malgré tout.
- Les circonstances violentes qui sont à l’origine de la transformation du personnage principal, ce qui lui permet d’adopter ses « super-pouvoirs »
- On peut voir aussi la travail sur l’image où les premières apparitions du héros ont des plans identiques à des cases de BD de super héros : l’ombre géante de Robocop sur le mur dans le dos des agresseurs de la fille, mais aussi son apparition au beau milieu de la poussière de cocaïne non sans avoir défoncé la porte d’entrée, on a en un seul plan toute l’imagerie fantasmée du héros matérialisée devant nous ! Il est même dit aux enfants dans un journal télévisé que Robocop représente ce que les parents on pu lire dans les comic-books de leur jeunesse.
De plus, non content d’avoir créé de toutes pièces un personnage iconique, Verhoeven en profite pour nous fait partager ses souvenirs, son vécu et surtout ses problèmes psychologiques qui sont à l’origine de son retour à l’humanité (il en retrouve sa vraie voix par la même occasion). Nous sommes plongés dans un futur proche ou la violence a pris le pas sur tout le reste et ou toutes les sphères de la population sont pourries par l’avidité et la soif du pouvoir. Une vision cynique du futur avec en même temps une critique de la société de consommation (et de la culture américaine par la même occasion).
Un film très violent (surtout dans sa version director’s cut) comme on pouvait le faire dans les année 80 mais qui reste proche de nous car la société décrite ici reste relativement proche de la notre. Le tout superbement mis en musique et avec une interprétation démente de tout le casting, en particulier Peter Weller qui nous fait partager ses émotion malgré une gestuelle complètement robotique.
LE film de mon enfance et un des premiers DVD de ma collection (Criterion of course !). Les director's cut est vraiment la version la plus impressionnante car le pauvre Murphy se fait "crucifier" encore plus méchament. Le terme crucifier n'est même pas de trop car je crois me rappeller que Verhoeven avait parlé à l'époque d'une métaphore de la crucifiction de Jésus en parlant de cette scène. Quand à la séquence du pêtage de plombs du ED-209, la pauvre victime se retrouve en charpie alors que les techniciens de OCP essaie désespérément d'arracher les câble du pupitre de la machine. Quelle version gore !
Un de mes films de chevet, avec un humour très noir et très critique envers la société de consommation et où le monde du travail est aussi cruel que celui des malfrats. Une merveille parmis la superbe filmo de l'ami Paul, on espère toujours un suite avec le tandem Verhoeven/Weller comme le disait la rumeur persistante l'année dernière mais il semble que le réalisateur a d'autres projets en cours et surtout n'a plus aucune envie de tourner au sein de la grosse machine hollywoodienne.
Tant qu'il fera des films de la même qualité que Robocop, Starship Troopers ou encore du génial Black Book, il n'y aura pas de soucis à se faire.
Je viens de regarder une nouvelle fois cette merveille que j’avais mis de côté depuis un moment pour mieux pouvoir l’apprécier lorque l’envie me prendra. Voici un bel exemple de ce que peut devenir un comic book adapté en live. Tout les éléments de la bande dessinée sont là, en particulier ceux concernant les super-héros comme ceux de la Marvel :
- Le mystère lors de la première apparition de Murphy après sa transformation grâce à l’excellente idée de caméra subjective qui a la fois nous permet de vivre comme le héros mais aussi de repousser le moment ou le spectateur va enfin pouvoir découvrir son apparence. Cette façon d’entretenir le mystère se retrouve dans beaucoup de films de super-héros.
- Les bad guys sont variés et ont chacun leur particularités (Dick Jones le cerveau, ED209 la puissance sans cervelle, Clarence le psychopate violent etc…). Les divers combats entre Murphy et certains de ces personnages deviennent par moment carrément chaotiques car il est toujours important que les méchants soient opposés aux héros en tout point et que l’on puisse ressentir le danger malgré tout.
- Les circonstances violentes qui sont à l’origine de la transformation du personnage principal, ce qui lui permet d’adopter ses « super-pouvoirs »
- On peut voir aussi la travail sur l’image où les premières apparitions du héros ont des plans identiques à des cases de BD de super héros : l’ombre géante de Robocop sur le mur dans le dos des agresseurs de la fille, mais aussi son apparition au beau milieu de la poussière de cocaïne non sans avoir défoncé la porte d’entrée, on a en un seul plan toute l’imagerie fantasmée du héros matérialisée devant nous ! Il est même dit aux enfants dans un journal télévisé que Robocop représente ce que les parents on pu lire dans les comic-books de leur jeunesse.
De plus, non content d’avoir créé de toutes pièces un personnage iconique, Verhoeven en profite pour nous fait partager ses souvenirs, son vécu et surtout ses problèmes psychologiques qui sont à l’origine de son retour à l’humanité (il en retrouve sa vraie voix par la même occasion). Nous sommes plongés dans un futur proche ou la violence a pris le pas sur tout le reste et ou toutes les sphères de la population sont pourries par l’avidité et la soif du pouvoir. Une vision cynique du futur avec en même temps une critique de la société de consommation (et de la culture américaine par la même occasion).
Un film très violent (surtout dans sa version director’s cut) comme on pouvait le faire dans les année 80 mais qui reste proche de nous car la société décrite ici reste relativement proche de la notre. Le tout superbement mis en musique et avec une interprétation démente de tout le casting, en particulier Peter Weller qui nous fait partager ses émotion malgré une gestuelle complètement robotique.
LE film de mon enfance et un des premiers DVD de ma collection (Criterion of course !). Les director's cut est vraiment la version la plus impressionnante car le pauvre Murphy se fait "crucifier" encore plus méchament. Le terme crucifier n'est même pas de trop car je crois me rappeller que Verhoeven avait parlé à l'époque d'une métaphore de la crucifiction de Jésus en parlant de cette scène. Quand à la séquence du pêtage de plombs du ED-209, la pauvre victime se retrouve en charpie alors que les techniciens de OCP essaie désespérément d'arracher les câble du pupitre de la machine. Quelle version gore !
Un de mes films de chevet, avec un humour très noir et très critique envers la société de consommation et où le monde du travail est aussi cruel que celui des malfrats. Une merveille parmis la superbe filmo de l'ami Paul, on espère toujours un suite avec le tandem Verhoeven/Weller comme le disait la rumeur persistante l'année dernière mais il semble que le réalisateur a d'autres projets en cours et surtout n'a plus aucune envie de tourner au sein de la grosse machine hollywoodienne.
Tant qu'il fera des films de la même qualité que Robocop, Starship Troopers ou encore du génial Black Book, il n'y aura pas de soucis à se faire.
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- Mercador
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Re: Robocop - Paul Verhoeven (1987)
Robocop aime siroter une pinte de blonde et jouer dans la neige, la preuve en images :
http://www.ina.fr/archivespourtous/inde ... AB88002517
accessoirement, ce petit reportage sur la présentation du film au festival d'Avoriaz permet de profiter de quelques déclarations d'époque de Peter Weller de Paul le hollandais violent.
http://www.ina.fr/archivespourtous/inde ... AB88002517
accessoirement, ce petit reportage sur la présentation du film au festival d'Avoriaz permet de profiter de quelques déclarations d'époque de Peter Weller de Paul le hollandais violent.
Re: Robocop - Paul Verhoeven (1987)
Reflet d'une époque assez étonnante où l'on parlait d'Avoriaz au journal de 20H00 !!
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Re: Robocop - Paul Verhoeven (1987)
J'ai besoin de savoir si le commentaire audio de Paulo, sur l'édition spéciale uncut française, est sous-titrée, ce qui n'est pas le cas de la version Bénélux.
Pour ROBOCOP 2, j'aimerais aussi savoir si l'édition française respecte le format d'origine, ce qui n'a pas l'air d'être le cas dans la version Bénélux.
Pour ROBOCOP 2, j'aimerais aussi savoir si l'édition française respecte le format d'origine, ce qui n'a pas l'air d'être le cas dans la version Bénélux.
Re: Robocop - Paul Verhoeven (1987)
Je me rappelle de certaines émissions du week end où les plateaux se faisaient depuis Avoriaz pendant le festival. Grande époque où les invités n'étaient pas forcément là pour leur promo mais appréciaient de passer un week-end aux frais de la princesse et de montrer leur bouille en direct tout en étanchant leur soif là aussi aux frais de la princesse... Tout ça pour dire que je ne me souviens plus quel acteur, plutôt connu, était l'invité de l'une de ces émissions, et interviewé par le gominé de service sur ce qu'il a retenu du festival et quels sont ses pronostics sur le palmarés qui doit être dévoilé quelques heures plus tard, cet acteur, donc, très joyeux comme savaient l'être les invités télévisuels à l'époque où l'on pouvait s'arsouiller et se cramer les poumons en direct, répond à l'animateur : "Je sais pas qui va gagner, mais une chose est sûre, j'ai vu au moins un film hier soir qui va pas gagner parce que c'était une grosse merde avec un bodybuilder qui en fait est un robot et qui bute tout le monde... comment ça s'appelait déjà ??? Ah ouais, Terminator ou un truc comme ça. Bref, n'y allez pas, c'est une merde !"Manolito a écrit :Reflet d'une époque assez étonnante où l'on parlait d'Avoriaz au journal de 20H00 !!
Donc je ne me souviens plus de l'acteur mais c'était un visionnaire
Sinon, c'est vrai que ça manque un peu ce genre de télé en direct de festival de film fantastique.
" [...] le tout soutenu par le feu d’artifice rouge vif des corps explosant par dizaines ", MadXav, Aout 2012 - Si avec ça vous voulez pas voir le film !
- Jérôme
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Re: Robocop - Paul Verhoeven (1987)
c'te reportage de merde que voilà. Le journal de 20h dans toute son horreurMercador a écrit :Robocop aime siroter une pinte de blonde et jouer dans la neige, la preuve en images :
http://www.ina.fr/archivespourtous/inde ... AB88002517
accessoirement, ce petit reportage sur la présentation du film au festival d'Avoriaz permet de profiter de quelques déclarations d'époque de Peter Weller de Paul le hollandais violent.
Sa place est dans un Blu-Ray !
- Verhoeven
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Re: Robocop - Paul Verhoeven (1987)
Fatalis rex a écrit :J'ai besoin de savoir si le commentaire audio de Paulo, sur l'édition spéciale uncut française, est sous-titrée, ce qui n'est pas le cas de la version Bénélux.
Pour ROBOCOP 2, j'aimerais aussi savoir si l'édition française respecte le format d'origine, ce qui n'a pas l'air d'être le cas dans la version Bénélux.
Après vérification sur mon coffret Z2 MGM: le commentaire audio de Verhoeven et Neumeier n'est pas sous-titré, mais le film est légèrement recadré pour passer au format 16/9. L'édition Criterion a le même commentaire et en format respecté 1.66 4/3.
Le format de Robocop II est 1.85 16/9, probablement une des meilleures versions du film d'Irvin Kershner.
Pour l'édition benelux et l'édition blu-ray, je ne sais pas pour les sous-titres...
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Re: Robocop - Paul Verhoeven (1987)
OK merci, c'est bien ce que je pensais. Donc en fin de compte l'édition Bénélux est la même que la française (mais avec un gros rond rouge -16).
- Jérôme
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Re: Robocop - Paul Verhoeven (1987)
je ne crois pas qu'il s'agisse du même commentaire audio. Ce sont les mêmes intervenants (ou presque) mais dans mes souvenirs, les deux comm ne sont pas identiques.Verhoeven a écrit :
L'édition Criterion a le même commentaire et en format respecté 1.66 4/3.
Sa place est dans un Blu-Ray !
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Re: Robocop - Paul Verhoeven (1987)
Me suis pas retapé tt le thread, mais sinon, j'ai entendu parler ya peu de tps d'un remake de "Robocop" par Arronofsky, qqu'un d'autre ?
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
- Verhoeven
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Re: Robocop - Paul Verhoeven (1987)
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Re: Robocop - Paul Verhoeven (1987)
Salut, je me demandais si quelqu'un avait acheté l'édition 20ème anniversaire et si la VF était complète dessus ou si elle était toujours tronquée.
Re: Robocop - Paul Verhoeven (1987)
Vu sur digital bits : cette fois-ci, c'est la trilogie entière qui arrive en bluray (sans date pour le moment).