House IV - Lewis Abernathy (1991)
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House IV - Lewis Abernathy (1991)
vu sur le Z2 UK Anchor Bay( Box des 4 films )
4e opus de la série House, si on met de côté le House III/Horror show de sinistre mémoire, il est réalisé par le scénariste de Deep Star Six, Lewis Abernathy.
Pas folichon... l'histoire ne tient pas vraiment debout, dans le sens où les problèmes de scénario se font vraiment sentir à l'écran. on en sait pas vraiment où le film veut en venir, on ne sait pas vraiment si les effets de la maison sont pour vouloir du mal ou pour protéger les habitants...
William Katt revient dans le role de Roger Cobb (du 1er House)mais reprendre le même rôle . Il est marié cette fois à Terri treas et a une fille (versus marié à Kay lenz dans le prmeier et il avait un garçon..passons) et hérite d'une maison en plein désert. Son frère veut la vendre pour en faire une opération(visiblement) pécunière, mais lui souhaite la garder car, on l'apprndra vite, elle est sur une terre sacrée indienne qui permet un passage vers l'au-delà et.....de toute façon on s'en fiche car il ne s'agit qu'un d'un truc scénaristique qui sent le rafistolage de dernière minute.
Il meurt dans un accident de voiture, sa femme et safille survivent et emménagent dans la baraque. Des évenements biearres arrivent, provoquant hallucinations diverses de la femme qui croit devenir folle.
Quelques scènes réussies : celle de la pizza humaine qui crache le ketchup à la figure de la mère. Elle me le tout dans le broyeur, mais le fromage fondu ressort pour lui chopper la main . Une des scènes le splus dégueulasses aussi qui soient : le nain propriétaire d'une usines de produits chimiques crache son mucus qu'il finit par transvaser via un tube dans un dévidoir...pour finalement le faire boire au frère de William Katt
Il s'agit en fait de petites saynètes bricolées les unes avec les autres, sans grand rapport, histoire de faire tenir les 91 mn du métrage. Pas de véritable logique (le frère veut en fait acheter la maison pour en fait permettre de dévider des déchets toxiques dans sa cave ).
Le film tente un mix d'horreur et de comique, mais sans arriver à donner quoique ce soit de convaincant. Même les SFX finaux sont totalement ratés, les miniatures sombrant parfois dans le ridicule (voir le feu prenant dans une maison qui ressemble à une boite d'allumettes )
Ca prend vraiment son temps pour démarrer : hormis l'accident, il ne se passe pas grand chose pendant 3/4 d'heure. Alors on attend... on attend... et bon, ben, voilà, quoi. Zut, j'ai oublié de fermer la fenêtre de la cuisine. Meeeerde -me dis-je en allant à la cuisine-, je vais rater un bout du film... ah ben non, il ne s'est rien passé
Il y a un commentaire du réalisateur (modéré par un gars de Blue Underground) et c'est cent fois plus intéressant que le film!
Il n'est pas particulièrement fier du film et explique tout d'abord un bdget assez bas (1,5 millions de $). Qu'il est arrivé sur le film 6 semaines avant le tournage, avec un scénario en lambeaux qu'il a du ré-écrire avec deux autres scénaristes pour tenter de sauver le tout. En toute fin de générique (après les crédits) la conversation se poursuit et il explique pourquoi Jim Wynorski a un crédit au final : c'estqui a écrit l'histoire originale, même si tout a été ré-écrit et qu'il n'en reste pratiquement rien. Abernathy n'a pas l'air de le porter dans son coeur, tant il raconte les tentatives de procès que Wynorski et son acolyte on fait pour btenir crédit auprès de la SAG....tant et si bien qu'il s apparaissent sous les remerciements à Coca Cola
Sinon, il est conscient d'avoitr colmaté des trous, et d'avoir eu trop peu de temps pour fair ematcher les éléments d'un scénario mauvais et des velleités de son pote porducteur Sean Cunningham. C'est lui qui, 3 semaines avant le tournage, a demandé s'il était possible d'avoir Katt. Et le scénario a rechangé pour intégrer William Katt à l'histoire (pour 3 jours de tournages), d'où le côté cahotique et idiot de la fin. Il indique etre aussi conscient que sa carrière s'est stoppée avec ce film
1.85:1 avec 16/9e - Piste DTS assez timide, beaucoup de central. Le 5.1 est tout moche, tout comme le 2.0, étouffé. Le DTS est un plus, c'est la piste sonore la moins mauvaise. Présence de st anglais. Bio des deux acteurs principaux + notes de prod.
Copie assez terne dans les scènes de jour, mais avec un certain relief pour les scènes de nuit.
Au final, une série B (C, voire D) peu passionnante mais qui , mlagré les invraisemblances, le pauvre budget mal utilisé, possède quelques scènes ça et là qui peuvent satisfaire le fantasticophile le plus rebuté. Mais de peur point : il ne faut s'attendre à aucun frisson!
NB : le film existe aussi en DVD Z2 France chez Fravidis en Plein cadre et VF.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
perso j'ai bien aimé! meme si c'est plus faible que les 3 premiers volets (que j'aime beaucoup) il y a une petite ambiance a la full moon, il se passe plein de truc meme en meme temps rien qui ne fait avancer l'histoire. qques bonnes sequences (l'homme pizza, le 2 homme de mains qui ont des visions) c'est con, c'est cheap, c'est sympa. vu son prix house 4 vaut le coup sans hesitation.
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de nada
deux autres petites anecdotes qu'Abernathy livre.
Deep Star Six (M.A.L en VF) a été un échec au box office cinéma. Carolco a voulu devancer tout le monde en termes de film fantastique sous-marin (Abyss et Leviathan pointaient leur nez) et l'a balancé un peu n'importe comment. Tout le monde était déçu, sauf que le film a été un énorme succès en video, le premier du genre à cette époque. Abernathy indique qu'il fut le premier film d'une longue lignée que les spectateurs attendaient en fait de voir en video plutot qu'a ciné, quitte à faire toute sa carrière et gagner de l'argent uniquement en video.
D'autre part, la maison utilisée existe vraiment, elle appartenait à visiblement un banquier dans les années 30. Une fois le tournage de House IV terminé, c'est Wes Craven qui s'y est installé pour une partie du tournage de People Under the Stairs.
Concernant le lien avec "Roger Cobb" du 1, c'est juste une allusion histoire de faire un cash-in sur la présence de William Katt au générique, en forme de clin d'oeil. mais aucun autre rapport.
Defest a mentionné une ambiance "Full Moon". ceci n'est pas si étonnant car le chef décorateur, Milo, a effectué le même boulot sur pratiquement la moitié des Full Moon tournés dans les 90's, surtout dans les tournages italiens & roumains.
deux autres petites anecdotes qu'Abernathy livre.
Deep Star Six (M.A.L en VF) a été un échec au box office cinéma. Carolco a voulu devancer tout le monde en termes de film fantastique sous-marin (Abyss et Leviathan pointaient leur nez) et l'a balancé un peu n'importe comment. Tout le monde était déçu, sauf que le film a été un énorme succès en video, le premier du genre à cette époque. Abernathy indique qu'il fut le premier film d'une longue lignée que les spectateurs attendaient en fait de voir en video plutot qu'a ciné, quitte à faire toute sa carrière et gagner de l'argent uniquement en video.
D'autre part, la maison utilisée existe vraiment, elle appartenait à visiblement un banquier dans les années 30. Une fois le tournage de House IV terminé, c'est Wes Craven qui s'y est installé pour une partie du tournage de People Under the Stairs.
Concernant le lien avec "Roger Cobb" du 1, c'est juste une allusion histoire de faire un cash-in sur la présence de William Katt au générique, en forme de clin d'oeil. mais aucun autre rapport.
Defest a mentionné une ambiance "Full Moon". ceci n'est pas si étonnant car le chef décorateur, Milo, a effectué le même boulot sur pratiquement la moitié des Full Moon tournés dans les 90's, surtout dans les tournages italiens & roumains.
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Re: House IV - Lewis Abernathy (1991)
Pas encore revu le film dans la Box Blu Ray de chez Arrow, mais je me suis attaqué au nouveau documentaire sur le making of du film.
Sur près de 30mn (passionnantes!), on voir intervenir le réalisateur, Sean Cunningham, William Katt, Kane Hodder, Harry Manfredini et Terri Treas.
Ma sympathie pour Cunningham s'est quelque peu émoussée car il a ce je ne sais quoi de méprisant envers Abernathy... et les scénaristes en général. En fait, on apprend qu'Abernathy devait contractuellement faire Deep star Six au début, ce que Cunningham empêcha. Par contre, comme il devait un film, Cunningham lui fila House IV. Comme dit le real "il me fila le projet le plus pourri qui puisse exister". Il y a comme un ressenti négatif entre les deux gars. Tu m'étonnes! Cunningham voulait en fait traire la vache jusqu'au bout, à moindres frais. Et Abernathy paya quelque peu le manque de direction de la saga, tentant vainement de recoller les morceaux. Même s'il garde un excellent souvenir de son expériencE.
Terri Treas est elle plutôt enthousiaste, tout à fait comme consciente, comme l'équipe, du budget inexistant ou presque et que chacun fit du mieux qu'il pu avec les moyens du bord. Comme Katt qui ne comprenait pas vraiment le pourquoi du comment, avec sa présence sur un ou deux jours de tournage - et comment Abernathy a tenté de changer un scénario en devant l'y coller à la dernière minute.
House IV ne put avoir une distribution salles aux USA, ce fut donc un DTV où Cunningham est assez content de la décision, puisqu'il y a gagné de l'argent. Abernathy indique que le film est quand même sorti au cinéma ailleurs, il précise même que le film fut en tête du box office italien (le film a été sorti par Achille Manzotti ou le titre "House IV : presenzi impalpabili" avec une affiche jolie mais bien mensongère!) le temps d'une semaine.
Le real est plein d'humour, d'entrain et de passion et même, comme il le dit, il n'est qu'un "nobody", il est assez fier de son seul film. J'aurais presque envie de dire que le segment produit par Arrow est plus intéressant que le film lui-même mais j'attends de revoir le bidule!
Sur près de 30mn (passionnantes!), on voir intervenir le réalisateur, Sean Cunningham, William Katt, Kane Hodder, Harry Manfredini et Terri Treas.
Ma sympathie pour Cunningham s'est quelque peu émoussée car il a ce je ne sais quoi de méprisant envers Abernathy... et les scénaristes en général. En fait, on apprend qu'Abernathy devait contractuellement faire Deep star Six au début, ce que Cunningham empêcha. Par contre, comme il devait un film, Cunningham lui fila House IV. Comme dit le real "il me fila le projet le plus pourri qui puisse exister". Il y a comme un ressenti négatif entre les deux gars. Tu m'étonnes! Cunningham voulait en fait traire la vache jusqu'au bout, à moindres frais. Et Abernathy paya quelque peu le manque de direction de la saga, tentant vainement de recoller les morceaux. Même s'il garde un excellent souvenir de son expériencE.
Terri Treas est elle plutôt enthousiaste, tout à fait comme consciente, comme l'équipe, du budget inexistant ou presque et que chacun fit du mieux qu'il pu avec les moyens du bord. Comme Katt qui ne comprenait pas vraiment le pourquoi du comment, avec sa présence sur un ou deux jours de tournage - et comment Abernathy a tenté de changer un scénario en devant l'y coller à la dernière minute.
House IV ne put avoir une distribution salles aux USA, ce fut donc un DTV où Cunningham est assez content de la décision, puisqu'il y a gagné de l'argent. Abernathy indique que le film est quand même sorti au cinéma ailleurs, il précise même que le film fut en tête du box office italien (le film a été sorti par Achille Manzotti ou le titre "House IV : presenzi impalpabili" avec une affiche jolie mais bien mensongère!) le temps d'une semaine.
Le real est plein d'humour, d'entrain et de passion et même, comme il le dit, il n'est qu'un "nobody", il est assez fier de son seul film. J'aurais presque envie de dire que le segment produit par Arrow est plus intéressant que le film lui-même mais j'attends de revoir le bidule!
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Re: House IV - Lewis Abernathy (1991)
Grosse nullité dans mes souvenirs, "House IV" ne contient pour ainsi dire que du remplissage, et les effets spéciaux d'époque généreusement dispensés dans les précédents films de la série sont aux abonnés absents. Vraiment très nul dans mes souvenirs...
Re: House IV - Lewis Abernathy (1991)
Vu sur le BD Arrow, c'est clairement le moins bon des 4. Mais ça se regarde quand même avec un ton léger comme les 2 premiers opus. L'actrice principale n'est pas désagréable et est plutôt mignonne. En effet coté effet spécieux c'est beaucoup moins ambitieux que les 2 premiers. Il y a qu'en même un moment bien dégueu dans l'usine de produits toxiques.
Coté technique, ben c'est aussi le moins bon des 4, la HD manque de définition, et les couleurs semble moins naturels que les autres films du même coffret.
Coté technique, ben c'est aussi le moins bon des 4, la HD manque de définition, et les couleurs semble moins naturels que les autres films du même coffret.
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Re: House IV - Lewis Abernathy (1991)
revisitation sur le Blu ray de la Box Arrow.
Le marché a changé, New World a fait faillite et Cunningham se retrouve à produire quelque chose de plus pauvre en terme de budget. En terme de production, l'écriture avait déjà été faite quand Cunningham dit au réalisateur (scènenariste de Deep star Six) que William Katt revient, pour tenter de faire le lien avec le 1. Donc réécriture au plâtre, et on sent que quelque chose ne va pas. Katt lui même dans le bonus ne comprend pas vraiment ce qu'on lui propose, mais c'est un job donc il y va.
Moins d'argent, moins de décor et malgré quelques fulgurances grotesques, on est à un niveau DTV des années 90.
D'un autre côté, pour en avoir vu au chiée de ces DTV, House IV se laisse voir sans trop de déplaisir ni d'ennui. On est moins dans le ton horrifique du 1, imaginaire du 2 (je met le faux-3 de côté). Il y a toujours ce sens du grotesque (le fameux Pizza Man / Kane Hodder), les maquillages animaliers, des VFX finaux qui tentent de donner le change. Les acteurs principaux semblent y croire. mais le récit patine, semble aller dans tous les sens sans véritable liant. Denny Dillon disparait du film et réapparait sans réelle motivation, ça sent le rafistolage. c'en est carrément obscur par moments sur le rôle de la maison, les origines indiennes....tout est foutu dans le Magimix en espérant que quelque chose enregistre en ressorte. pas trop.
visulemment, c'est très soigné sur les éclairages et la mise en valeur du peu de décors du film. (a noter que Wes Craven réutilisera les décor intérieur juste après pour le sous-sol de la peur.)
Clairement pas bon, mais regardable.
d'autant plus avec la nouvelle vision du bonus, avec interview d'Abernathy qui semble un gars très humble, débordant de vitalité et d'idées, mais avec Cunningham dans les parages - qui admet au final s'être planté sur la série House -, ça ne pouvait pas donner quelque chose de positif. Il apparait, il me semble, sous un jour peu flatteur.
Je suis content de l'avoir revu, mais je pense que 32 ans après la première vision, ce sera la dernière.
94mn
1.78:1
LPCM 2.O mais avec une qualité sonore insoupçonnée.
Le marché a changé, New World a fait faillite et Cunningham se retrouve à produire quelque chose de plus pauvre en terme de budget. En terme de production, l'écriture avait déjà été faite quand Cunningham dit au réalisateur (scènenariste de Deep star Six) que William Katt revient, pour tenter de faire le lien avec le 1. Donc réécriture au plâtre, et on sent que quelque chose ne va pas. Katt lui même dans le bonus ne comprend pas vraiment ce qu'on lui propose, mais c'est un job donc il y va.
Moins d'argent, moins de décor et malgré quelques fulgurances grotesques, on est à un niveau DTV des années 90.
D'un autre côté, pour en avoir vu au chiée de ces DTV, House IV se laisse voir sans trop de déplaisir ni d'ennui. On est moins dans le ton horrifique du 1, imaginaire du 2 (je met le faux-3 de côté). Il y a toujours ce sens du grotesque (le fameux Pizza Man / Kane Hodder), les maquillages animaliers, des VFX finaux qui tentent de donner le change. Les acteurs principaux semblent y croire. mais le récit patine, semble aller dans tous les sens sans véritable liant. Denny Dillon disparait du film et réapparait sans réelle motivation, ça sent le rafistolage. c'en est carrément obscur par moments sur le rôle de la maison, les origines indiennes....tout est foutu dans le Magimix en espérant que quelque chose enregistre en ressorte. pas trop.
visulemment, c'est très soigné sur les éclairages et la mise en valeur du peu de décors du film. (a noter que Wes Craven réutilisera les décor intérieur juste après pour le sous-sol de la peur.)
Clairement pas bon, mais regardable.
d'autant plus avec la nouvelle vision du bonus, avec interview d'Abernathy qui semble un gars très humble, débordant de vitalité et d'idées, mais avec Cunningham dans les parages - qui admet au final s'être planté sur la série House -, ça ne pouvait pas donner quelque chose de positif. Il apparait, il me semble, sous un jour peu flatteur.
Je suis content de l'avoir revu, mais je pense que 32 ans après la première vision, ce sera la dernière.
94mn
1.78:1
LPCM 2.O mais avec une qualité sonore insoupçonnée.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?