Blue Sunshine / Le Rayon bleu de Jeff Lieberman (1976)

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Superwonderscope
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Re: Blue Sunshine de Jeff Lieberman (1976)

Message par Superwonderscope » dim. mars 02, 2008 10:33 am

Revu sur le z1... belle image, vraiment, surtout pour une édition tirée d'une copie 35mm (et non pas du négatif). Le remixage 5.1 est assez étonnant,aussi. Surtout sur la musique, les effets sonores. Il ya un nouvel espace sonore qui est créé. Je ne suis pas trop fan de ces remixages d'une manière générale, mais là, cela cadre parfaitement avec l'atmosphère très étrange du film.

Sinon, le film garde un aspect de SF politique et sociologique d'excellente facture. C'est carré, ça ne dévie pas d'un iota quant à la quete du personnage joué par Zalman King. Il y a quand même son jeu hystérique qui m'a un peu dérangé, il y a des moments où cela n'est pas justifié. Mais en tous cas, il joue l'homme sous pression permanente d'une manière remarquable. Et je n'ai pas arreté de penser à Dead Zone tout le long, c'est aussi peut etre cela, l'impression Cronenberg?

Lieberman possède une cohérence d'écriture, qui manie habilement paranoïa du personnage principal (lors de l'opération chirurgicale : le médecin est-il atteint du même mal ou non?) et une très légère dénonciation politique. Ce thème reste en cela bien ancré dans le milieu des années 70. Il y a inévitablement la référence à la fin des années 60 et aux nombres incalculables de drogues prises sur les campus. Ce Blue Sunshine, en l'occurrence.... Le film oscille entre ce sujet comme ressort dramatique mais également légèrement ce coté "les drogues c'est pas bien" puisqu'au bout du compte, les gens deviennent des fous meurtriers.

Quelques petites incohérences. entre autres : lorsque Zalman King revient dans la maison au début du film et constate que les 3 jeunes femmes ont été brulées vives dans la cheminée. Il parait horrifié... mais ne semble pas du tout dérangé par l'odeur de chair brulée (trois cadavres, quand même) lorsqu'il ferme la porte. et l reste même devant le foyer en regardant les derniers morceaux bruler. Aussi, l'arrivée de la police aux moments opportuns de l'action tue un peu le côté fantastique et particulier du ton du film.

La scène de la discothèque m'a bien au contraire semblée cohérente quant au personnage du garde du corps qui devient fou, de par l'environnement musical qui devient insupportable (d'où les plans en plongée/contre plongée qui s'accélèrent au fur et à mesure de la scène). ce qui est de suite contrebalancé par les scènes suivantes dans le centre commercial d'un silence assourdissant.

En tous cas, une excellente série B, non dénuée d'ambition et réalisée avec beaucoup de solidité.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

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Jarlow
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Re: Blue Sunshine de Jeff Lieberman (1976)

Message par Jarlow » mar. déc. 02, 2008 5:02 pm

Superwonderscope a écrit :Quelques petites incohérences. entre autres : lorsque Zalman King revient dans la maison au début du film et constate que les 3 jeunes femmes ont été brulées vives dans la cheminée. Il parait horrifié... mais ne semble pas du tout dérangé par l'odeur de chair brulée (trois cadavres, quand même) lorsqu'il ferme la porte. et l reste même devant le foyer en regardant les derniers morceaux bruler. Aussi, l'arrivée de la police aux moments opportuns de l'action tue un peu le côté fantastique et particulier du ton du film.
Tiens c’est drôle que tu relèves ça ! En une demi-douzaine de visionnages j’y avais jamais pensé… L’odeur s’évapore dans l’image cinématographique… Perso je trouve pas qu’il y ait incohérence : le personnage de Zalman King nous sera présenté durant tout le film comme grave borderline, et je crois que cette scène ajoute vraiment quelque chose au héros en nous le présentant d’emblée comme un psychotique… Peut-être touché lui-aussi par le rayon bleu !
Nouveau numéro de Torso, revue de cinéma: JOE DANTE !!!
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Re: Blue Sunshine de Jeff Lieberman (1976)

Message par Superwonderscope » mar. avr. 07, 2015 11:26 am

Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

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Re: Blue Sunshine de Jeff Lieberman (1976)

Message par orco » jeu. sept. 09, 2021 11:40 am

Prochainement chez le Chat qui fume en Blu-Ray/UHD!

Roderick Usher
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Re: Blue Sunshine de Jeff Lieberman (1976)

Message par Roderick Usher » ven. sept. 10, 2021 7:00 pm

HDR j'espère !!!

japi
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Re: Blue Sunshine / Le Rayon bleu de Jeff Lieberman (1976)

Message par japi » lun. nov. 29, 2021 8:58 pm

Revu sur le blu ray du Chat qui fume.

Blue Sunshine commence astucieusement par l'alternance entre générique et scènes.
La première séquence horrifique, bien amenée, est réussie.
Même si le rythme n'est pas le point fort du film, il reste néanmoins prenant.
Il y a des scènes bien conçues et marquantes, le look des tueurs apportant un plus indéniable.
L’ambiguïté de certains personnages est un ingénieuse idée.
La réalisation est efficace et solide.
J'ai trouvé les acteurs bons dans l'ensemble.
La musique concourt aussi à cette ambiance inquiétante.
Le final n'est pas spécialement "flamboyant ", mais reste cohérent.
Un film intéressant, qui possède de beaux atouts.


Copie très satisfaisante, belle définition avec un grain bien géré.
Son très bien également, même si le 5.1 n'est pas un apport essentiel.
La VF n'est pas présente, elle ne l'était pas non plus sur le DVD, seulement en VHS.

Les suppléments sont excellents.
Il y a trois interventions de Jeff Lieberman, la meilleure celle devant le public au Jumpcut café.
Il y a également un acteur, la scripte du film.
Je n'ai pas tout vu mais c'est captivant, et d'une durée pas trop longue qui permet d'enchaîner.
Le seul bémol que je relèverai c'est le commentaire audio non sous-titrés, alors qu'il l'était sur le précédent DVD.
Note finale très positive cependant car il y a y a également Meurtres en VHS en blu-ray bonus.

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Re: Blue Sunshine de Jeff Lieberman (1976)

Message par Superfly » lun. nov. 29, 2021 11:09 pm

Ce n'est pas le même commentaire audio d'où l'absence des sous titres.

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