Mind Game - 2004 - Masaaki Yuasa
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Mind Game - 2004 - Masaaki Yuasa
B.a. tres surprenante d'un d.a. réalisé par Masaaki Yuasa, produit par le Studio 4°C.
http://www.mindgame.jp/trailer/index.html
http://www.mindgame.jp/trailer/index.html
- White Snake
- Messages : 595
- Inscription : mar. mai 04, 2004 3:29 pm
- Localisation : Cool World
- Contact :
- parotaku-2-
- Messages : 62
- Inscription : mer. mai 12, 2004 8:45 pm
- Contact :
J'ai le dvd jap et je dois dire que j'aime beaucoup... C'est un gigantesque trip qui mèle plusieurs type d'animation différent et franchement j'ai bien accroché même si c'est tellement riche qu'on choppe pas tout à la première vision...
Vu que j'ai la flem de me répéter, voilà les specs du dvd 'edition simple' et mes impressions après la 1ère vision (posté à l'origine sur le forum de catsuka.com) :
Je profite aussi du thread pour signaler que je vend la BO jap en état neuf (ouverte et écoutée 1 seul fois; bonne BO mais il manquait juste un morceau que je cherchais...) : 20€
Si ca intéresse quelqu'un =>MP
Vu que j'ai la flem de me répéter, voilà les specs du dvd 'edition simple' et mes impressions après la 1ère vision (posté à l'origine sur le forum de catsuka.com) :
Niveau contenu, VO en 2.0 et 5.1 avec sous-titres anglais, bande annonce, interview de 26' et conference de 23' non sous-titré ainsi qu'une galerie avec les model-sheet des persos...
Bon, ca y est, je l'ai vu...
J'ai bien aimé mais il est clair que ca ne plaira pas a tout le monde et ça n'a effectivement AUCUNE CHANCE de sortir au ciné ni en France, ni aux US je pense...
En fait, c'est une sorte de gigantesque trip d'1h40, un patchwork de couleurs et de techniques d'animations diverses (dessin, peinture, 3D avec des rendus plus ou moins réaliste, papier découpé...)
Par moment, j'ai eu l'impression de voir du Plympton sous acide puissance 10 et avec + de moyens; a d'autres, j'ai repensé au design et a certaines séquences de 'Nekojiru-so'...
Complétement inclassable, avec pleins de cadrages impossibles et d'idées inattendues... impossible de prévoir où le scénar va nous mener...(d'ailleurs, il faudra que je le revoit, je pense qu'il y a des trucs que j'ai pas pigé...)
Grosse, grosse explosion de rétine...
Je profite aussi du thread pour signaler que je vend la BO jap en état neuf (ouverte et écoutée 1 seul fois; bonne BO mais il manquait juste un morceau que je cherchais...) : 20€
Si ca intéresse quelqu'un =>MP
-
- Messages : 621
- Inscription : jeu. mars 24, 2005 4:40 pm
- Localisation : devant ma grosse télé ou au boulot chez Playboy
Un film d'une trés grande liberté.
On a une impression trés particulière pour de l'animation : la diversité des techniques d'anim et le côté un peu "brouillon" de certains dessins donne une sensation de spontanéité, de film fait à l'arrach' genre "Aussitôt passé par la tête, aussitôt executé".
Ce qui, bien sûr, n'existe pas en anim.
Donc au niveau de la forme, c'est HALLUCINANT ! ! ! ! du jamais vu, ou du moins jamais comme ça.
En particulier la séquence de nage pour sortir de la baleine.
Et l'histoire est trés surprenante, voire m'a un peu déçu, car les 2/3 du film se passent dans le ventre d'une baleine, et je trouve que ça s'esouffle un peu vers le milieu.
A revoir, pour moi, sinon un film à voir absolument pour tous !
On a une impression trés particulière pour de l'animation : la diversité des techniques d'anim et le côté un peu "brouillon" de certains dessins donne une sensation de spontanéité, de film fait à l'arrach' genre "Aussitôt passé par la tête, aussitôt executé".
Ce qui, bien sûr, n'existe pas en anim.
Donc au niveau de la forme, c'est HALLUCINANT ! ! ! ! du jamais vu, ou du moins jamais comme ça.
En particulier la séquence de nage pour sortir de la baleine.
Et l'histoire est trés surprenante, voire m'a un peu déçu, car les 2/3 du film se passent dans le ventre d'une baleine, et je trouve que ça s'esouffle un peu vers le milieu.
A revoir, pour moi, sinon un film à voir absolument pour tous !
Nishi, un jeune artiste manga de Osaka, a un béguin sur Nishi depuis longtemps. Seulement, Myon est plutôt intéressée envers le viril Ryo. La situation est confrontée au restaurant yakitori de la sœur de Myon, Yan, en présence de leur père dépravé—qui se trouve à devoir beaucoup d’argent à un duo de truands inquiétants qui sont venus collecter. Les choses tournent mal et Nishi se fait tuer de façon brutale et visuellement explicite. Fin de l’histoire? Loin de là, ce n’est que le début. Nishi réussit à rouler Dieu (dans toutes ses infinies manifestations) et à retourner sur terre, où il rejoue le crime à son avantage, vole une auto et s’empare des filles. Sous une pluie de tirs de feu des yakuza, il saute d’un pont—et dans la gueule d’une baleine. Là-bas, lui et ses deux compagnes féminines rencontrent un vieil homme animé et remarquablement tenace, qui s’est installé dans le ventre de la bête, en espérant pouvoir un jour retrouver la terre ferme et la compagnie d’autres être humains. Aucune sortie immédiate n’étant possible, le quatuor se contente en pêchant, en se battant, en faisant l’amour, en tissant des histoires d’évènements bizarres sur les planètes lointaines et en rêvant d’une vie dans le monde réel. Y reviendront-ils un jour?
Basé sur la série alternative culte manga de Robin Nishi, du magazine Comic Are!, Mind Game est l’œuvre maîtresse du studio d’animation rebelle Studio 4?C de Koji Morimoto et du réalisateur Yuasa Masaaki. Les membres du studio ont déjà contribué à Memories de Katsuhiro Otomo, à la série Animatrix, et aussi au magnifique court-métrage Noiseman Sound Insect. Toutefois, Mind Game est beaucoup plus relié au travail de Masaaki pour Cat Soup, le court-métrage tordu qui a été présenté à Fantasia en 2001. Se détachant des règles d’esthétique rigides de l’animé, Mind Game est beaucoup plus proche du kaléidoscope psychédélique de Yellow Submarine et du film philosophique inusité Waking Life. Son scénario est fait d’associations libres, en utilisant le plus mineur pivot narratif pour se diriger vers des directions des plus insolites. Il ne vous laisse aucun autre choix que de s’attendre à l’inattendu—et de se laisser surprendre par l’audace et la qualité de la réalisation. Mind Game n’est rien de moins qu’une explosion de musique, de couleurs et d’idées créatives, pour un résultat absolument unique et sans précédent.
réalisation
Yuasa Masaaki
Mind Game (2004)
Un vétéran du cinéma d’animation, avec près de 20 ans d’expérience dans l’industrie, Yuasa Masaaki a participé à l’écriture, au storyboard et à l’animation de Crayon Shin-Chan, le dessin animé des années 90 auquel on fait souvent référence comme étant la réponse japonaise aux Simpsons. Il a livré la conception des personnages et la réalisation de l’animation pour le remarquable court-métrage de 15 minutes Noiseman Sound Insect en 1997, puis ensuite pour le pilote de télévision Vampiryan Kids. Masaaki ensuite été plus impliqué dans Cat Soup en 2001, un précurseur stylistique de son début en réalisation, Mind Game. Il a aussi réalisé un segment de l’omnibus Garden Party, qui sortira prochainement.
http://www.fantasiafestival.com/fr/film ... .php?id=59
—Rupert Bottenberg (traduction Stéphanie Trépanier)
J'ai vu ce film durant le festival fantasia et pour moi c'est le meilleur film d'animation que j'ai vu depuis tres lontemps.
Basé sur la série alternative culte manga de Robin Nishi, du magazine Comic Are!, Mind Game est l’œuvre maîtresse du studio d’animation rebelle Studio 4?C de Koji Morimoto et du réalisateur Yuasa Masaaki. Les membres du studio ont déjà contribué à Memories de Katsuhiro Otomo, à la série Animatrix, et aussi au magnifique court-métrage Noiseman Sound Insect. Toutefois, Mind Game est beaucoup plus relié au travail de Masaaki pour Cat Soup, le court-métrage tordu qui a été présenté à Fantasia en 2001. Se détachant des règles d’esthétique rigides de l’animé, Mind Game est beaucoup plus proche du kaléidoscope psychédélique de Yellow Submarine et du film philosophique inusité Waking Life. Son scénario est fait d’associations libres, en utilisant le plus mineur pivot narratif pour se diriger vers des directions des plus insolites. Il ne vous laisse aucun autre choix que de s’attendre à l’inattendu—et de se laisser surprendre par l’audace et la qualité de la réalisation. Mind Game n’est rien de moins qu’une explosion de musique, de couleurs et d’idées créatives, pour un résultat absolument unique et sans précédent.
réalisation
Yuasa Masaaki
Mind Game (2004)
Un vétéran du cinéma d’animation, avec près de 20 ans d’expérience dans l’industrie, Yuasa Masaaki a participé à l’écriture, au storyboard et à l’animation de Crayon Shin-Chan, le dessin animé des années 90 auquel on fait souvent référence comme étant la réponse japonaise aux Simpsons. Il a livré la conception des personnages et la réalisation de l’animation pour le remarquable court-métrage de 15 minutes Noiseman Sound Insect en 1997, puis ensuite pour le pilote de télévision Vampiryan Kids. Masaaki ensuite été plus impliqué dans Cat Soup en 2001, un précurseur stylistique de son début en réalisation, Mind Game. Il a aussi réalisé un segment de l’omnibus Garden Party, qui sortira prochainement.
http://www.fantasiafestival.com/fr/film ... .php?id=59
—Rupert Bottenberg (traduction Stéphanie Trépanier)
J'ai vu ce film durant le festival fantasia et pour moi c'est le meilleur film d'animation que j'ai vu depuis tres lontemps.
Re: Mind game - 2004 - Masaaki Yuasa
Un métrage d'animation japonais multipliant les influences, entre psychédélisme (effectivement "Yellow Submarine", cf. la rencontre avec Dieu), l'avant-garde (effectivement Bill Plympton) mais aussi toute une pop culture japonaise à base de super-héros, de yakusas, d'érotomanie... Un mélange des genres dont ne sommes pas friands en Europe où on compartimente pas mal ; mais qui rappelle un peu la démarche d'un Noé ou Cattet et Forzani. "Mind Game" casse effectivement les clichés de l'animation japonaise de l'époque, en proposant un film qui mise tout sur l'Art, tout sur la qualité et l'invention de l'animation, le spectacle cinématographique, jusqu'à un final en forme d'orgasme musico-visuel. Sans trop soucier du public qu'il vise, ni de ce qu'il racontre, et puis le métrage s'enlise un peu par moemnt. Mais un film remarqué à sa sortie à juste titre. Son réalisateur s'est ensuite rabattu sur le petit écran, ne retournant aux long métrages de cinéma que 13 ans plus tard, avec "Lou et l'île aux sirènes" puis "Ride your wave", sortis en salles en France. La réception de l'animation japonaise chez nous ayant bien changé depuis 2004...
Vu sur Mycanal.
Vu sur Mycanal.