L'Ultimo treno della notte / La bête tue de sang-froid - Aldo Lado (1975)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Le test du zone 2 français par Marija, en avant-première !
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1386
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Un film très agréable a regarder tant au niveau de l'atmosphere que de l'interpretation, surtout celle de macha méril dans le role de cette perverse et sadique bourgeoise endimanchée .La premiere partie est brutale et choc ,mais il est malheureusement vrai que la fin avec la vengeance des parents s'apparente un peu trop au film de craven avec la sauvagerie en moins.
Mais rien que pour le role de salope que joue la meril, ce film d'aldo lado merite largement un grand detour!
Mais rien que pour le role de salope que joue la meril, ce film d'aldo lado merite largement un grand detour!
renan
- eric draven
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- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Redecouvert par le biais du DVD enfin en version integrale.. revu à la hausse!
L'ultimo... c'est avant tout deux choses: ses personnages et son contexte politique.
Les protagonistes de Lado sont ici bien plus que de simples personnages. Ils sont une representation de l'Italie d'alors.
Il y a d'abord cette mystérieuse femme, incarnation parfaite d'une bourgeoisie dépassée, décadente et odieuse, attachée aux anciennes valeurs, refusant en bloc tout renouveau et d'abandonner ses privilèges.
A l'image de la voilette derrière laquelle elle se cache, elle se masque les yeux sur les changements d'un pays en plein chaos.
Elle est la perversion et la perversité de cette bourgeoisie débauchée tapie derrière l'élégance et les bonnes manières, n'attendant que le moment où elle pourra donner libre cours à ses pulsions et sa haine.
Plus qu'un personnage, elle symbolise toute une classe sociale, toute une partie d'un pays dépassé.
Sa cruauté et sa débauche parvient à attenuer la sauvagerie des deux voyous auquels elle s'associe par vice, catalyseur de ses pulsions. Leur bestialité s'en trouve alors amoindrie et ils apparaissent alors presque pitoyables.
Pour Lado, cette jeunesse n'est que la victime de la société, une jeunesse perdue et désillusionnée ecrasée par cette bourgeoisie et les vieilles valeurs d'antan.
La relation entre cette femme et les deux voyous prend tout son sens ici. Cette bourgeoise est attirée par la férocité des deux garçons, symbolisant ses pulsions perverses, elle est pour eux ce qu'ils detestent le plus et ce avecquoi ils aiment jouer.
Face à eux, ces deux étudiantes, personnifiant l'innocence et le renouveau, ce renouveau qu'on refuse et par conséquent qu'on doit supprimer d'où l'acharnement barbare dont la femme fait preuve.
C'est ensuite tout un contexte politique et social recurrent au cinéma italien d'alors. On y retrouve cette Italie plongée dans la terreur et l'incertitude. C'est l'époque des Brigades rouges, de la violence citadine qui faisait trembler le pays.
C'est dans cet univers d'insécurité que se situe le film de Lado, film intelligent auquel il ajoute tous les élèments du Rape and revenge.
C'est un malaise constant qu'il distille d'une part grâce à cet unique unité de temps et d'espace dans laquelle le film se déroule: un train, la nuit.
Lado crée une ambiance glauque, étouffante presque irréelle parfois comme s'il nous projetait dans une autre dimension.
Rien ne semble plus exister que ce compartiment dans lequel sont enfermées les deux jeunes filles face à leurs bourreaux, un vide écrasant où seule la pluie ruisselant sur les vitres dans l'obscurité de la nuit rapelle qu'il y a une vie exterieure, un salut eventuel.
Grâce à un montage serré, parfois frénétique- l'alternance saccadée des scénes de fêtes et de tortures- il entretient ce climat de malaise par moment insoutenable ponctué par la souffrance des etudiantes, livrées corps et âmes aux instincts pervers de cette femme et la violence des deux voyous, déchainés et drogués.
Lado pousse le vice à faire du seul témoin un voyeur ignoble qui malgré lui profitera de la situation.
Toute cette partie rejouira les amateurs de violences sexuelles comme Eric , le réalisateur se permettant quelques audaces comme la defloration au couteau, OIIIIIIII!! l'arme restant plantée dans le vagin de la malheureuse. OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!! jouissivement erectile!
A toute cette partie presque surréaliste s'enchaine la deuxième partie, plus classique cette fois, la vengeance des parents, reprenant la trame de La dernière maison.
Interessant est non pas la vengence elle même, classique avec la mise à mort acharnée des deux voyous mais une fois encore le traitement du personnage de cette femme qui ne perd rien de sa perversité, triomphante jusqu'à l'ecoeurement, symbole cette fois d'une ère qui n'est pas prête de changer, la puissance de la vieille bourgeoisie encore en place pour quelque temps au moins, avenir fort pessimiste pour ce pays qui remet sa voilette pour mieux se dissimuler à nouveau.
Renforcée par une trés belle et par moment inquiètante partition musicale d'Ennio Morricone et l'interprétation sans reproche de Flavio Bucci surnommé le cocker humain , le tout frisé Gianfranco De Rossi et surtout Macha Meril, extraordinaire, L'ultimo treno della notte malgré ses défauts inhérents au cinéma de genre et ses quelques incoherences scénaristiques est un petit fleuron du Rape and revenge qui ne pourra que laisser certaines traces, un film d'un grand pessimiste, bien plus intelligent qu'il n'y parait quand on analyse un tant soit peu le travail de Lado.
Que regretter? ne pas avoir vu le kiki de Flavio ou le couteau rentrer dans le vagin et le dechirer comme le fit Millioni dans Giallo a Venezia ou Patrick vive ancora quelques années plus tard! Audace! Audace!
Le corbeau que les compartiments de train excitent!!
L'ultimo... c'est avant tout deux choses: ses personnages et son contexte politique.
Les protagonistes de Lado sont ici bien plus que de simples personnages. Ils sont une representation de l'Italie d'alors.
Il y a d'abord cette mystérieuse femme, incarnation parfaite d'une bourgeoisie dépassée, décadente et odieuse, attachée aux anciennes valeurs, refusant en bloc tout renouveau et d'abandonner ses privilèges.
A l'image de la voilette derrière laquelle elle se cache, elle se masque les yeux sur les changements d'un pays en plein chaos.
Elle est la perversion et la perversité de cette bourgeoisie débauchée tapie derrière l'élégance et les bonnes manières, n'attendant que le moment où elle pourra donner libre cours à ses pulsions et sa haine.
Plus qu'un personnage, elle symbolise toute une classe sociale, toute une partie d'un pays dépassé.
Sa cruauté et sa débauche parvient à attenuer la sauvagerie des deux voyous auquels elle s'associe par vice, catalyseur de ses pulsions. Leur bestialité s'en trouve alors amoindrie et ils apparaissent alors presque pitoyables.
Pour Lado, cette jeunesse n'est que la victime de la société, une jeunesse perdue et désillusionnée ecrasée par cette bourgeoisie et les vieilles valeurs d'antan.
La relation entre cette femme et les deux voyous prend tout son sens ici. Cette bourgeoise est attirée par la férocité des deux garçons, symbolisant ses pulsions perverses, elle est pour eux ce qu'ils detestent le plus et ce avecquoi ils aiment jouer.
Face à eux, ces deux étudiantes, personnifiant l'innocence et le renouveau, ce renouveau qu'on refuse et par conséquent qu'on doit supprimer d'où l'acharnement barbare dont la femme fait preuve.
C'est ensuite tout un contexte politique et social recurrent au cinéma italien d'alors. On y retrouve cette Italie plongée dans la terreur et l'incertitude. C'est l'époque des Brigades rouges, de la violence citadine qui faisait trembler le pays.
C'est dans cet univers d'insécurité que se situe le film de Lado, film intelligent auquel il ajoute tous les élèments du Rape and revenge.
C'est un malaise constant qu'il distille d'une part grâce à cet unique unité de temps et d'espace dans laquelle le film se déroule: un train, la nuit.
Lado crée une ambiance glauque, étouffante presque irréelle parfois comme s'il nous projetait dans une autre dimension.
Rien ne semble plus exister que ce compartiment dans lequel sont enfermées les deux jeunes filles face à leurs bourreaux, un vide écrasant où seule la pluie ruisselant sur les vitres dans l'obscurité de la nuit rapelle qu'il y a une vie exterieure, un salut eventuel.
Grâce à un montage serré, parfois frénétique- l'alternance saccadée des scénes de fêtes et de tortures- il entretient ce climat de malaise par moment insoutenable ponctué par la souffrance des etudiantes, livrées corps et âmes aux instincts pervers de cette femme et la violence des deux voyous, déchainés et drogués.
Lado pousse le vice à faire du seul témoin un voyeur ignoble qui malgré lui profitera de la situation.
Toute cette partie rejouira les amateurs de violences sexuelles comme Eric , le réalisateur se permettant quelques audaces comme la defloration au couteau, OIIIIIIII!! l'arme restant plantée dans le vagin de la malheureuse. OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!! jouissivement erectile!
A toute cette partie presque surréaliste s'enchaine la deuxième partie, plus classique cette fois, la vengeance des parents, reprenant la trame de La dernière maison.
Interessant est non pas la vengence elle même, classique avec la mise à mort acharnée des deux voyous mais une fois encore le traitement du personnage de cette femme qui ne perd rien de sa perversité, triomphante jusqu'à l'ecoeurement, symbole cette fois d'une ère qui n'est pas prête de changer, la puissance de la vieille bourgeoisie encore en place pour quelque temps au moins, avenir fort pessimiste pour ce pays qui remet sa voilette pour mieux se dissimuler à nouveau.
Renforcée par une trés belle et par moment inquiètante partition musicale d'Ennio Morricone et l'interprétation sans reproche de Flavio Bucci surnommé le cocker humain , le tout frisé Gianfranco De Rossi et surtout Macha Meril, extraordinaire, L'ultimo treno della notte malgré ses défauts inhérents au cinéma de genre et ses quelques incoherences scénaristiques est un petit fleuron du Rape and revenge qui ne pourra que laisser certaines traces, un film d'un grand pessimiste, bien plus intelligent qu'il n'y parait quand on analyse un tant soit peu le travail de Lado.
Que regretter? ne pas avoir vu le kiki de Flavio ou le couteau rentrer dans le vagin et le dechirer comme le fit Millioni dans Giallo a Venezia ou Patrick vive ancora quelques années plus tard! Audace! Audace!
Le corbeau que les compartiments de train excitent!!
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
Je pense que les ressemblances avec le film de Craven appartiennent a quelque chose que nous devrions considerer comme un faux debat, etant donne ce qu'est le cinema bis: la reutilisation constante de codes et leur reinterpretation, pas seulement ca bien sur, mais ca, entre autres. Cela ne choque personne qu'il y ait des flopees de Dracula ou de Frankenstein, alors pourquoi se focaliser sur les filiations evidentes du film de Lado plutot que sur ses enormes qualites ?
Nous avons la un long-metrage magnifique, capable de chavirer dans un onirisme subtil dans certaines sequences, notamment grace a l'emploi habile de la bande-son ( enorme travail sur la repetition des bruits et l'harmonica qui envahit l'espace et cree un hors champ visuel intense a chacune de ses apparitions ) de lumieres tres dramatiques ( opposition enorme entre des teintes chaudes et froides, parfois dans un champ contrechamp, parfois a l'interieur meme d'un espace qui en devient ainsi surdecoupe ) et de grand angle approprie ( ce qui tient de la gageure a mon humble avis ).
"L'ultimo treno della notte" c'est aussi une critique acerbe de la societe italienne de l'epoque, comme Eric Draven l'a souligne, mais il faut insister sur la facon dont cette critique se deploie: cela passe constamment par des details de l'action, du visuel pur, et on compte sur les doigts d'une main les scenes de dialogue mettant en jeu les oppositions, contrairement a ce qu'on aurait pu attendre. Le film est tres adroit sur ce point la, peut-etre pas subtil mais efficace: voir la scene muette des eclesiastiques, celle trop sonore des fascistes, ou a peu pres toutes les actions du personnage de la bourgeoise.
Le film a des partis pris forts, une maitrise evidente, il fait pour moi parti des touts meilleurs films du genre, avec "I spit on your grave" de Meir Zarchi ou "Angel of Vengeance" d'Abel Ferrara... A voir et a revoir, une lecon d'un cinema direct et assomant de puissance.
Nous avons la un long-metrage magnifique, capable de chavirer dans un onirisme subtil dans certaines sequences, notamment grace a l'emploi habile de la bande-son ( enorme travail sur la repetition des bruits et l'harmonica qui envahit l'espace et cree un hors champ visuel intense a chacune de ses apparitions ) de lumieres tres dramatiques ( opposition enorme entre des teintes chaudes et froides, parfois dans un champ contrechamp, parfois a l'interieur meme d'un espace qui en devient ainsi surdecoupe ) et de grand angle approprie ( ce qui tient de la gageure a mon humble avis ).
"L'ultimo treno della notte" c'est aussi une critique acerbe de la societe italienne de l'epoque, comme Eric Draven l'a souligne, mais il faut insister sur la facon dont cette critique se deploie: cela passe constamment par des details de l'action, du visuel pur, et on compte sur les doigts d'une main les scenes de dialogue mettant en jeu les oppositions, contrairement a ce qu'on aurait pu attendre. Le film est tres adroit sur ce point la, peut-etre pas subtil mais efficace: voir la scene muette des eclesiastiques, celle trop sonore des fascistes, ou a peu pres toutes les actions du personnage de la bourgeoise.
Le film a des partis pris forts, une maitrise evidente, il fait pour moi parti des touts meilleurs films du genre, avec "I spit on your grave" de Meir Zarchi ou "Angel of Vengeance" d'Abel Ferrara... A voir et a revoir, une lecon d'un cinema direct et assomant de puissance.
Nouveau numéro de Torso, revue de cinéma: JOE DANTE !!!
Pour nous contacter: torsofanzine@hotmail.com
Notre site web : http://torsorevuedecinema.fr/
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- Superwonderscope
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Re: L'Ultimo treno della notte
Sortie CD de la musique chez Cinevox composée par Ennio Morricone - en préco ici :
http://www.screenarchives.com/title_detail.cfm?ID=12017#
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: L'Ultimo treno della notte
Déjà commandé de mon côté (tiens, j'ai même pas vérifié s'il y avait la chanson à Demis dessus).
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Re: L'Ultimo treno della notte
C'est ce que je me demande aussi !manuma a écrit :Déjà commandé de mon côté (tiens, j'ai même pas vérifié s'il y avait la chanson à Demis dessus).
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Re: L'Ultimo treno della notte - Aldo Lado (1975)
Le blu ray US sort le 31=01=2012 et le passage à la HD semble bon :
http://www.blu-ray.com/movies/Night-Tra ... 95/#Review
http://www.blu-ray.com/movies/Night-Tra ... 95/#Review
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: L'Ultimo treno della notte / La bête tue de sang-froid - Aldo Lado (1975)
Reçu et vu le BR du Chat, film que je n'avais jamais vu, mais la référence à la dernière maison sur la gauche m'a convaincu de passer à la caisse, et j'ai bien fait, j'ai trouvé ça moins dérangeant que le Craven, la faute aux 2 jeunes 'tueurs" qui sont quand même pas très effrayant malgré leurs actes, mais le personnage féminin joué par Macha Méril ajoute un gros plus. La partie vengeance est pas mal du tout.
Le BR est parfait, belle image HD, rien à redire, comme d'hab avec le Chat.
Le BR est parfait, belle image HD, rien à redire, comme d'hab avec le Chat.
Dernière modification par Drac le sam. août 29, 2020 10:05 am, modifié 1 fois.
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Re: L'Ultimo treno della notte - Aldo Lado (1975)
Méril est juste incroyable dans ce film ...
Re: L'Ultimo treno della notte / / La bête tue de sang-froid - Aldo Lado (1975)
Détail amusant, prenant beaucoup le train, j'ai halluciné quand j'ai vu la taille des toilettes, je ne sais si ça a vraiment existé, mais une chose est sûr, ça n'existe plus.
Re: L'Ultimo treno della notte / La bête tue de sang-froid - Aldo Lado (1975)
Revu sur le blu ray du chat qui fume.
La copie est assez resplendissante, un apport considérable par rapport au DVD.
Le son (vu en VO) convenable aussi.
La mise en scène est solide. Pour pinailler, je n'ai pas apprécié les plans alternés, très courts, entre la fête à la maison et le train. Mais ça reste un détail.
Les acteurs sont aussi bons dans l'ensemble. Évidemment, Macha Méril se détache, excellente dans sa composition de bourgeoise perverse et manipulatrice.
Il faut dire que les personnages sont tous bien caractérisés, même pour des rôles secondaires.
C'est vraiment un film bien conçu et bien équilibré, au rythme agréable et, avec un sous texte sociétal qui apporte un plus.
Il y a des scènes fortes, dont la plus réussie est celle angoissante dans le compartiment.
Concernant le scenario, on a en effet du mal à ne pas voir une démarcation de La dernière maison sur la gauche. Aldo Lado prétend qu'il n'a pas vu ce film avant, mais son argumentaire est très faible. Il ne voit que la vengeance comme thème commun. Les similitudes sont plus grandes.
En bonus, il y a une interview intéressante de Irene Miracle.
Une autre de Aldo Lado, Trop longue à mon avis. J'ai accéléré à certains moments, où il digresse un peu. Il apporte néanmoins des éléments instructifs.
La copie est assez resplendissante, un apport considérable par rapport au DVD.
Le son (vu en VO) convenable aussi.
La mise en scène est solide. Pour pinailler, je n'ai pas apprécié les plans alternés, très courts, entre la fête à la maison et le train. Mais ça reste un détail.
Les acteurs sont aussi bons dans l'ensemble. Évidemment, Macha Méril se détache, excellente dans sa composition de bourgeoise perverse et manipulatrice.
Il faut dire que les personnages sont tous bien caractérisés, même pour des rôles secondaires.
C'est vraiment un film bien conçu et bien équilibré, au rythme agréable et, avec un sous texte sociétal qui apporte un plus.
Il y a des scènes fortes, dont la plus réussie est celle angoissante dans le compartiment.
Concernant le scenario, on a en effet du mal à ne pas voir une démarcation de La dernière maison sur la gauche. Aldo Lado prétend qu'il n'a pas vu ce film avant, mais son argumentaire est très faible. Il ne voit que la vengeance comme thème commun. Les similitudes sont plus grandes.
En bonus, il y a une interview intéressante de Irene Miracle.
Une autre de Aldo Lado, Trop longue à mon avis. J'ai accéléré à certains moments, où il digresse un peu. Il apporte néanmoins des éléments instructifs.
Les toilettes sont reconstituées en studio et agrandies pour faciliter le tournage avec la caméra.
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- Messages : 10220
- Inscription : mer. févr. 28, 2007 6:32 pm
- Localisation : Dans les Carpathes Lyonnaises
Re: L'Ultimo treno della notte / La bête tue de sang-froid - Aldo Lado (1975)
J'avais les plus grandes crainte vis à vis de ce film, encore un rapt & torture de pur exploitation, les critiques DevilDead n'aidant pas à départagé. Je me suis dis que finalement Lado avait réussit deux bon films (Qui la vue Mourir (CHI L'HA VISTA MORIRE) et Je suis Vivant) pourquoi pas après tous, et en plus le disque du Chat semble aussi bien fourni en bonus que sur Je Suis Vivant sorti à la même date.
Au final, une bonne surprise non seulement le film tiens toutes ces promesses à savoir, un très beau travail de la part de Lado et toute son équipe technique pour faire que la forme soit éloigne d'une simple oeuvre de commande. La photo est parfaite, surtout dans se genre là, ou l'ont se retrouverais facilement dans un produit d'exploitation.
Mais surtout le propos est excellent vu l'époque ou s'est tourné, clairement une réponse face au Death Wish de Michael Winner, ici s'est la bourgeoisie qui est attaqué. J'ai adoré le fait que qu'entre le début ou les voyous de la ville se retrouve mis a mal par cette société vivant en milieu rurale loin des problèmes quotidiens de cette grand ville, ils soit rattrapés par quelques personnes qui auraient pu les comprendre, et à l'image du personnage de Macha Meril le propos est assez directe je dirais. Quel mise en scène pour ce film de Lado qui surpasse très largement pour moi le film de Wes Craven Après bien sûr les deux non certainement pas eux les mêmes moyens techniques.
Rien a redire du coté du disque HD s'est toujours du très bon travail de la part du Chat, avec deux grosses interviews en bonus.
Au final, une bonne surprise non seulement le film tiens toutes ces promesses à savoir, un très beau travail de la part de Lado et toute son équipe technique pour faire que la forme soit éloigne d'une simple oeuvre de commande. La photo est parfaite, surtout dans se genre là, ou l'ont se retrouverais facilement dans un produit d'exploitation.
Mais surtout le propos est excellent vu l'époque ou s'est tourné, clairement une réponse face au Death Wish de Michael Winner, ici s'est la bourgeoisie qui est attaqué. J'ai adoré le fait que qu'entre le début ou les voyous de la ville se retrouve mis a mal par cette société vivant en milieu rurale loin des problèmes quotidiens de cette grand ville, ils soit rattrapés par quelques personnes qui auraient pu les comprendre, et à l'image du personnage de Macha Meril le propos est assez directe je dirais. Quel mise en scène pour ce film de Lado qui surpasse très largement pour moi le film de Wes Craven Après bien sûr les deux non certainement pas eux les mêmes moyens techniques.
Rien a redire du coté du disque HD s'est toujours du très bon travail de la part du Chat, avec deux grosses interviews en bonus.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY
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