28 Weeks Later - 2007 - Juan Carlos Fresnadillo

[Dragonball]

Spoilers.

Probablement l'un des films d'horreur les plus abouti des dernièrres années, sur un plan formel, comme sur un plan "philosophique".
C'est à vrai dire assez triste à dire, mais "28 semaines plus tard" donne un sacré coup de vieux à George Roméro et en particulier son dernier opus, "Land of the dead", qui malgré ses qualités évidentes était une oeuvre partiellement inachevée, le manque de budget, le casting assez mauvais et certaines références balourdes plombant le métrage de manière assez problématique.
"28 semaines plus tard", au contraire, s'avère être une oeuvre pleinement adulte (On pense notament "Aux fils de l'Homme"), au scénario solide et aux scènes téntanisantes. Seule "The Descente
", ces dernières années, avait réussit à procurer de telles sensations de peur et de panique dans ses scènes d'actions. Ici, comme dans le film de Neil Marshall, lorqu'on assiste à des courses poursuites ou à des scènes horrifiques, on a vraiment peur pour les protagonistes (Voir la première scène d'attaque des Zombies/Contaminés, phénoménale !) que ceux ci soit les "héros" du film simplement des figurants de passages comme dans la scène des sous terrains du Bulding (Une scène de contamination similaire était d'ailleurs d'ailleurs évoqué dans le premier film).
Les protagonistes sont juste et attachant et le film a l'intelligence de ne pas vouloir coller à l'actualité de manière ostentatoire (Je n'ai vu ici, au contraire de certain, aucune référence à la guerre en Irak) mais d'englober un problème bien plus vaste que le hold up aussi minable idéoliquement que sanglant dans les faits des américains au Moyen Orient : Le prix humain à payer pour assurer la survie de l'humanité.
Cette réponse, Juan Carlos Fresnadillo nous laisse libre d'y réfléchir. Cependant, les derniers plans de son film sont succpetibles de nous amener certains éléments de réponses, même si ceux ci s'avère dur à accepter :

Ce gamin attachant qui durant tout le film a été présenté comme un espoir de guérrison de virus, a finalement problablement été la cause de l'arrivé de celui ci en Europe. Les militaires américains avaient donc peut être raison, pour éviter une catastrophe à une échelle planétaire, le tapis de bombe était sans doute préférable aux bons sentiments, nobles, certes, mais beaucoup trop dangeureux vu les risques encourus.

[Cosmodog]

SPOILERS

Dragonball à écrit:

Ce gamin attachant qui durant tout le film a été présenté comme un espoir de guérrison de virus, a finalement problablement été la cause de l'arrivé de celui ci en Europe.

'Tain !! J'y avais pas pensé !!

Je sors du film à l'instant, et je n'aurait qu'un mot: haletant !! J'ai fait plusieurs bonds sur mon siège ! Rigolo d'avoir deux scènes identiques dans deux films de zombies aux antipodes dans leur traitement (avec Planet terror -- SPOILER le scène de l'hélico !)

Allez, je vous livre la critique de Telerama pour le fun : "... camera hystérique à l'appui, on tente de nous refaire le coup du "documentaire horrifique": "navet stupide et ultraviolent" nous parait plus approprié !"

[/quote]

[Dragonball]

Spoilers.


Ce qui est intéréssant dans "28 semaines lus tard", c'est, comme celà l'a déjà été évoqué avant, cette sorte de négation perpétuelle de l'amour et des sentiments que distille le film tout du long.
En effet, chaque fois que les personnages font preuve de sentiments, ils déclanchent une catastrophe !
Robert Caryle, qui avait sauvé sa peau en abandonnant sa femme aux zombies, se fait a son tour contaminé en voulant la revoir et en l'embrassant. Sa femme, qui a n'a de plus été retrouvé que grâce à l'amour de ses enfants qui, se laissant guider par leurs sentiments, se sont aventuré jusque dans la zone interdite afin d'aller y cherhcer une photo !
Idem pour la scientifique qui protége les gamins, chez qui, même si elle agit aussi de manière raisonnée, on sent tout de même pointer un amour maternelle.

On connait la suite !

[Maxcrom]

Spoilers.


Ce qui est intéréssant dans "28 semaines lus tard", c'est, comme celà l'a déjà été évoqué avant, cette sorte de négation perpétuelle de l'amour et des sentiments que distille le film tout du long.
En effet, chaque fois que les personnages font preuve de sentiments, ils déclanchent une catastrophe !
Robert Caryle, qui avait sauvé sa peau en abandonnant sa femme aux zombies, se fait a son tour contaminé en voulant la revoir et en l'embrassant. Sa femme, qui a n'a de plus été retrouvé que grâce à l'amour de ses enfants qui, se laissant guider par leurs sentiments, se sont aventuré jusque dans la zone interdite afin d'aller y cherhcer une photo !
Idem pour la scientifique qui protége les gamins, chez qui, même si elle agit aussi de manière raisonnée, on sent tout de même pointer un amour maternelle.

On connait la suite !

SPOLERS

C'est bien ce point en particulier, comme tu le dis, l'éradiction de tous sentiments, appuyé en filigrane tout le long qui m'a le plus interessé et le baiser est à cet égard un vraie crève coeur.

[Madkitsune]

Allez, je vous livre la critique de Telerama pour le fun : "... camera hystérique à l'appui, on tente de nous refaire le coup du "documentaire horrifique": "navet stupide et ultraviolent" nous parait plus approprié !"

Ouais, mais Télérama, y servent à rien, ils sont critiques ciné comme moi je suis critique culinaire, quoi...

Sinon, 28 Weeks Later, excellent film brutal, violent et gore, et surtout très bien joué.
Un seul bémol : va falloir vraiment qu'ils arrêtent dans les films actuels de secouer la caméra dans tous les sens quand y'a de l'action sous peine de faire décrocher totalement du film le spectateur, là, encore ça va, mais c'est limite... D'une certaine façon, on pourrais dire que dans ce cas précis ça sert bien l'histoire et l'ambiance, mais 'tention, hein...

Voilà, contrairement à Télérama, j'ai cité un argument, môa ! (oui, je sais, c'est pas difficile de faire mieux qu'eux...)

[John-Trent]

J'ai beaucoup aimé ce film que j'ai trouvé bien plus interessant que le premier qu'y était pour moi vraiment très mauvais.

[White Snake]

Pas du tout de l'avis général, ce film m'a paru plutôt faible. La mise en scène est énergique et quelques plans sont vraiment réussis mais alors faut arrêter de pousser la musique à fond pour essayer de créer un climax et idem avec les bruitages pour faire peur.
Le plus grave reste à mes yeux le scénario le plus mauvais vu depuis très longtemps. Ils étaient 4 apparemment pour rédiger cette chose ? La seule chose qui se transmet génétiquement dans cette famille, c'est la connerie.
SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS
Passons sur le fait que le père soit un lâche après tout, ça on peut le comprendre. Mais que ses gosses soient assez cons pour rentrer chez eux, la fille voit un mort est comprend pas qu'elle met en péril la vie de son frère elle lui passe un casque et c'est reparti, le père retourne voir sa femme et cherche à l'embrasser, elle qui lui pardonne aussitôt, le père qui était comme pas permis jusqu'ici va réussir à suivre sa famille (alors il est capable de les tuer car ils les a oubliés avec la contamination, mais il est capable de vouloir les pister, juste eux... et d'échapper à tous les militaires tout seul en se servant de "ses connaissances" sur la ville), le gosse pas foutu de rester avec sa soeur dans la foule comme par hasard et qui se pete la gueule toute les deux secondes, dans le tunnel on l'appelle mais il répond pas, ils sont assez cons pour cacher au pilote d'hélico que s'ils doivent être pris c'est parce qu'ils sont peut-être une chance de sauver le monde.... bref les conneries se démultiplient à toute allure dans ce film. FIN SPOILERS FIN SPOILERS

Donc un film qui aurait gagné à avoir un vrai scénario et pas juste une collection d'idées bousillées par des personnages complètement foireux. Et j'insiste arretter de nous mettre des chansons et musiques rocks à fond dans les films pour soit disant renforcer le côté violent.

[Allan Theo]

le scénario le plus mauvais vu depuis très longtemps.

Au moins
Le sens de la mesure les enfants !!! Le sens de la mesure !!!

[White Snake]

le scénario le plus mauvais vu depuis très longtemps.

Au moins
Le sens de la mesure les enfants !!! Le sens de la mesure !!!

J'ai pas dit le plus mauvais de l'année mais le plus mauvais depuis très longtemps... je mesure parfaitement.
Pour plus de précisions je dirais qu'il s'agit, à mon humble avis donc, du plus mauvais scénario depuis Gomez et Tavarez 2 (en fait je pense plutôt à Sunshine, mais je vais me faire taper si j'ose le dire)

Ps : "la mesure" de la part de Allan Kiké qui prétendait carrément avoir été "charmé" par l'épouvantail dans Batman Begins ? Me souviens plus trop de la tournure, mais tu nous avais pas écrit que tu étais pas homo mais que tu aurais pu tomber amoureux de lui ???

[ZombiGirl]

"Mauvais scénario"... No comment.

Un film monstrueux et flippant avec une BO sublime. Ceci étant dit, les mouvements de caméra épileptiques pendant les scènes d'attaque m'ont fait relâcher mon attention plusieurs fois même si le côté chaotique fait partie du film, et puis le coup du père qui apparaît soudain dans le tunnel... WTF ? Qu'il suive ses enfants, d'accord mais on aurait dû apercevoir sa silhouette plus souvent parce qu'à ce moment-là, on l'avait presque oublié.


Rien d'autre à ajouter que Dragonball n'ait pas déjà dit, en fait.

[White Snake]

"Mauvais scénario"... No comment.

Incohérences dans la construction des personnages, point d'originalité (mais pourtant ici tout le monde quasiment à vu Zombie et le retour des morts vivants, vous me dites que celui-ci est original ?), mouvement caméra portée (comme tout le monde en ce moment, cf le dernier Jason Bourne).
On m'enlèvera pas de l'esprit que s'il y a de très beaux plans, ce film n'a aucune originalité et un scénario affligeant.

Les fils de l'homme, là oui c'était un petit chef d'œuvre viscéral.

Et pourtant, je crois être plutôt du genre à encenser la grande majorité des films que je vois. Sur les 276 films (bon cinémathèque incluse) vus depuis le début de l'année, y en a que 12 que j'ai classés dans les mauvais.
Et encore une fois, celui-ci n'est pas nul à mes yeux... j'apprécie l'interprétation globale et la réalisation en dépit de quelques tics (surtout cette fichue musique) m'a semblé assez nerveuse, mais je vois pas comment on peut dire que ce scénario est réussie. Bosser à 4 pour un tel résultat c'est navrant.

Pouvez ne pas être d'accord, bien sûr. Je veux juste défendre une opinion différente.

Je trouve que le premier était autrement plus pertinent.

Et puis à ceux qui veulent enterrer Romero un peu vite, je dirais qu'il reste le père fondateur du genre, celui qui l'a fait naître, celui qui l'a fait basculer dans la critique de société (tant du racisme, consommation, militaire que sociale), celui qui a créer le zombie-humain.... la dimension philosophique de celui-ci, pourquoi pas. Moi j'avoue que là j'y ai juste vu un film de zombie nihiliste tout à fait classique. Mais de là à dire que ce film donne un coup de vieux à Romero, je crie à l'hérésie.

on me dit d'être plus modéré dans mes propos et je lis ce genre de chose, ça a tendance à m'étonner. c'est comme de dire "ben franchement, Open Range donne un sérieux coup de vieux à John Ford"... ça surprend.

[Superfly]

c'est clair que le scénario c'est pas du béton armé... mais y a régulièrement des scènes qui filent une érection...

[Lord Taki]

Vu à l'instant et semi déception.

Déjà je n'avais été emballé que par la première moitié de 28 jours plus tard.
La je repars avec un aprioris positif (bande annonce, ami qui l'a vu en suisse...).

INTRIGUE INSIDE DONC A NE LIRE QU'APRES

Désolé mais c'est un scénario en bois pour un film qui se veut ancrer dans une réalité proche! C'est simple le facteur enfant est horripilant! Et je n'ai pourtant rien contre (cf Children of men).

Passons sur cette facilité pour relever la performance de l'armée américaine qui file un pass illimité au plombier du secteur. Pass qui fonctionne évidemment même pour le centre médical. Centre médical critique protégé par 2 soldats atteint de parkinson même pas foutu de dégainer à temps.

Mais encore! Le pilote qui n'hésite pas à bazarder un pauvre civil au-dessus d'un champ, ne fait pas de chichi pour ramener deux gosses couverts de sang!

J'ai sursauté à 2 reprises donc +
Mais comme White Snake j'ai trouvé la musique trop mise en avant à certains moments -
La photographie était parfois moyenne -
Mais la passage du lance flamme est magnifique.
Par contre les derniers plans à Paris sont pitoyables et prévisibles.

Au final c'est du gachis de potentiel énorme.

[manuel001]

Au final, nous sommes donc quand même quelqu'uns a être mitigé limite dubitatifs vis à vis de 28 weeks later... et d'une même voix lancer un :
"Dommage, quel gachis !"

Mais ne cherchons pas à refroidir ou même tempérer l'enthousiasme de ceux plus nombreux qui voient en ce film un pur moment de grand cinéma fantastique... et il est sur que 28 weeks later aurait pu l'être !!!

[mallox]

Bah le problème c'est que derrière tous ces effets clipesques, il y un beau film fantastique dépressif comme je les aime, mais perso, impossible de rentrer dans le film à cause de cette caméra qui bouge sans cesse. Et puis ça parle de soi selon moi, encore un produit calibré "Djeuns" pour les "Djeuns" ! j'aime la musique et les clips, le rock d'hier et d'aujourd'hui, mais avec mes 40 piges, c'est comme si on m'excluait d'office du film qui ne m'est finalement pas destiné...
... Procédé aussi mercantyle, que futile où seuls les bouffeurs de clips MTV y trouveront leurs marques, pour les autres, ils resteront sur le carreau, c'est logique, ils ne sont pas comptés comme spectateurs potentiels. Et dans une quinzaine d'années ces effets auront tellement évolués qu'ils sembleront déjà suranés, bien trop ancré dans une époque et un style révolu...
Dommage donc de céder à cette mauvaise manie dans l'air du temps, alors que garder l'humilité de filmer "classique" assure plus facilement une modernité à long terme.