Top à... Roman Polanski

[Fatalis rex]

Un autre "top à..." qui me démangeait depuis un certain temps, alors allons-y...

Le Bal des Vampires (1967) : Dieu que c'est lourd... Je n'ai peut-être pas la culture cinématographique pour saisir toutes les références, mais cet humour grotesque, très daté, m'a vite fatigué. On fait de la luge sur un cercueil, le vampire est homo... Alors soit, je sais bien que Polanski n'est ni Bigard ni Erik et Ramzy, mais le film n'est, POUR MOI, pas une réussite sur le plan de la comédie, et pas plus sur le plan de l'horreur.

Rosemary's Baby (1968) : voilà un film que l'on peut qualifier de parfait. Pourquoi ? Parce qu'il parvient, du début à sa fin hallucinante, à nous mener en bateau. La révélation qui nous est livrée en conclusion est, dès le début, évidente. Et pourtant, notre esprit cartésien la refuse, parce que c'est trop gros, parce que le film est réaliste, parce que, tout de même, aucun réalisateur ne risquerait le ridicule d'un tel twist, en 1968 ! Et pourtant, Polanski, ce grand roublard, l'ose. Parce qu'il sait que son spectateur refusera l'évidence, et qu'il n'en sera que plus terrorisé lorsqu'il se retrouvera au pied du mur, dans ce final comme seul Polanski est capable de nous concocter.

Macbeth (1971) : vu que la fin, dans le cadre du cycle Polanski d'Arte (qui doit encore continuer, je pense, avec les rediffusions). Le film suit à la lettre le texte de Shakespeare (on imagine mal Polanski le réécrire, en même temps), et comble l'aspect visuel absent de la pièce par des combats plutôt bien chorégraphiés. En tout cas, la puissance du texte de Shakespeare est bien retranscrite.
- RETOURNE, CHIEN D'ENFER, RETOURNE !
- De tous les hommes, tu es le seul que j'aie évité...

Le Locataire (1976) : j'en ai longuement parlé dans le topic dédié, mais ce film m'a causé le même traumatisme que ROSEMARY. Alors c'est sûr il se mérite, il faut s'adapter au rythme, aimer traquer les détails (heureusement, Adjani est là pour nous faire patienter), mais quelle récompense à la fin !
La conclusion, celle de la fenêtre, fait partie de ces séquences dont on se demande encore "Mais comment parvient-il à me foutre aussi mal à l'aise ? Comment il fait pour filmer ça ?" ; bref : à croire que Polanski est capable d'arracher les cauchemars de sa tête pour les coucher sur pellicule.

La Jeune Fille et la Mort (1994) : Polanski explore un peu plus le Mal, à travers un huit-clos très théâtral. On pourrait parler de théâtre filmé si, chez Polanski, les mouvements de caméra n'avaient pas une telle importance.
Là encore, le final est d'une telle évidence, comme dans tous ses "films à twist" qu'il nous met sur le cul : on est loin de SAW !

La Neuvième Porte (1999) : celui-là, c'est un peu le film qu'on aime pas en le voyant, puis on se retrouve un petit peu con en le revoyant, en lisant des analyses à droite à gauche, et en se rendant compte que Polanski avait 3 trains d'avance sur son spectateur, encore une fois bien berné. Bref, le film qu'il faudrait réévaluer tous les ans.

[Manolito]

Le couteau dans l'eau : l'affrontement psychologique mis en scène est un peu prévisible et attendu, mais déjà, on sent la main de maître derrière la rigueur de la mise en scène, le sens du décalage et la direction d'acteurs. 7/10

Repulsion : a priori un petit film qui n'aurait du être qu'un dérivé de "Psychose" comme il y en avait alors beaucoup - notamment en Grande-bretagne où "Repulsion" a été tourné ; et poutant Polanski l'imprègne de sa très forte personnalité et effectue un travail impresionnant sur la paranoïa. Déjà un grand film ! 8/10

"Cul-de-sac" : Après le succès de "Repulsion", Polanski a carte blanche et signe ce film assez bizarre, et un peu inégal pour moi. Par contre, tout le reste de sa carrière semble déjà y être en place : trouble de l'idendité, complexe d'infériorité, victimisation, etc. Un grand Donald Pleasance par contre... 6/10

"Le bal des vampires" : un film très paradoxal, qui n'aurait pu et du être qu'une grosse farce bien lourdingue sur les dos de la Hammer ; et pourtant, la beauté des images, la grâce de l'ambiance, les décors magnifiques et une atmosphère générale de conte de fées magnifique en font peut-être le plus beau film de vampires de tous les temps ! Un film au charme fou... 10/10

"Rosemary's baby" : Polanski passe aux Etats unis, et grace à l'intuition assez géniale du producteur Bob Evans, révolutionne le cinéma d'horreur américain en le projetant d'ores et déjà dans la décennie suivante. Perfection de la forme, suspens, musique superbe de Komeda, décors... Parfait ! 10/10

"Macbeth" : une très bonne adaptation de "Macbeth, crue, boueuse, dure et apre. Ce n'est pas aussi personnel que si c'était un de ses sujets propres, mais l'exercice est brillamment exécuté. 8/10

"What ?" pas vu

"Chinatown" film noir magnifique et déchirant, un casting superbe (John Huston est terrifiant), une ambiance totalement désespérée, pour un des plus grands films américains des années 70... 9/10

"Le locataire" encore une réussite pour le plus kafkaien des films de Polanski. Il s'y révèle en plus un acteur remarquable... 8/10

"Tess" le film-hommage à Sharon Tate, pour lequel Polanski s'efface plus que d'habitude devant son sujet. Du beau cinéma romanesque tout de même... 7/10

"Pirates" sympathique film d'aventures, mais qui laisse quand même un gout d'inabouti. On apprécie l'ironie et le mauvais esprit qui planent dans l'air, mais tout ça n'a pas vraiment l'envergure d'un grand film d'aventures. Ca ne valait pas 7 ans d'attente : 6/10

"Frantic" solide variante sur les thèmes du thriller hitchcockien, et très bon rôle pour Harrison Ford ; j'aime bien ! 7/10

"Lunes de fiel" : un film très bizarre, à la fois longuet et inégal par certains aspects, mais aussi d'une perversité et d'une bizarrerie totalement unique qui ne peuvent pas laisser de marbre... 7/10

"La jeune fille et la mort" : pas vu

"La neuvième porte" : un thriller ésotérique si malin et bien fait, à l'ambiance si réussie et au dénouement si radical, qu'on pardonne très facilement quelques défauts (Emmanuelle Seigner y joue (?) très mal !) Du grand cinéma fantastique et ludique : 9/10

"Le pianiste" : bouleversant, d'une intensité incroyable et un rôle magnifique pour Brody. Un vibrant démenti pour ceux qui enterraient le Roman un peu trop vite ! 9/10

"Oliver Twist" : après "Tess", Polanski retente le coup de l'adaptation du grand classique de la littérature. Malgré un excellent début, ça s'enlise doucement et finit en fin de compte par s'avérer bien moyen. Ne supporte pas la comparaison avec le chef-d'oeuvre de David Lean... 6/10 quand même, car ça reste de la belle ouvrage...

[Manolito]

"Repulsion" annoncé en bluray chez criterion le 28 juillet !

[bluesoul]

Le couteau dans l'eau : pas vu

Repulsion : vu etant gosse (pas le meilleur age pour apprecier!), 30 ans apres pas de souvenirs mais tenterai bien. Sur ma liste.

"Cul-de-sac" : pas vu

"Le bal des vampires" : vu etant gosse (un assez bonne age pour apprecier), crois me rappeller d'une excellente parodie de la Hammer, ainsi que d'un film assez "feerique" (je sais, ca parait bizarre). Pas de quoi terroriser un enfant, mais peut-etre de quoi faire marrer aussi un adulte. Hop, sur ma liste a revoir d'urgence. Must.

"Rosemary's baby" : vu etant gosse...terrorise! Lu le livre etant gosse...terrorise! Archetype du "thriller satanique. Must. A revoir d'urgence! 'Y a un dvd quelque part?

"Macbeth" : pas vu

"What ?" pas vu

"Chinatown": vu il y a tres longtemps...Une tres bonne reconstitution d'un epoque et d'un style pour en guise de resultat, un "film noir en couleur". Un casting aux petits ognions. Must. M...!! Pas dans ma collection. 'Y a du laissez-aller a la fin!!

"Le locataire". Vu le mois passe. Pas aime du tout. Une excellente idee sur le papier, mais un film laborieux ou l'interpretation ou alors le rythme ne passe pas du tout...La fin? Anticipee 1h30 a l'avance. Decu. Notez, je l'ai vu en version doublee anglaise, donc ca a pu jouer.

"Tess". pas vu

"Pirates". Vu dans les annees 80s a la tele, m'a moins marque qu'un bon film de pirates style le pirate ecarlate(?) avec Burt Lancaster. Walter Matthau etait pourant parfait, mais quelque part, la "magie" n'etait pas au rendez-vous...

"Frantic". vu en salle. Bien aime. C'est balise, ok, mais c'est balise facon Hitchcock et avec beaucoup de talent. A (re) voir!

"Lunes de fiel" : pas vu

"La jeune fille et la mort" : pas vu.

"La neuvième porte" : vu a la tele? Adore. Excellente interpretation et recit. Quelque part dans l'univers de Rosemary's baby. La pre-fin "flamboyante", pas trop accroche, mais la derniere scene et ce qu'elle sous-entend top classe! Must.

"Le pianiste" : vu. Pas trop accroche. Peut-etre du a ce que j'ai vu La liste de Schindler avant. Tout etait dit...(en plus, j'ai chiale). Et Le Pianiste sentait la redite...? Pourtant tres bon sous tous les points. Juste une question de timing en somme. Tres chaudement recommande quand meme.

"Oliver Twist" : pas vu.

Difficile de cataloguer Polanski. Ecclectique. Touchant tant au commercial qu'au personnel. Une forte personnalite qui transparait dans ses films. Une bonne tendance a rendre plus qu'une simple "commande". Un real dont je garde un oeil sur les sorties a chaque fois. Par contre, a voir ma copie du "top", je dirais que ses films tres persos ne me tente pas trop...( Cul-de-sac, what?, locataire, tess, lune de fiel, pianiste).

[Mister Zob]

Partiellement copié/collé d'un autre forum


# Oliver Twist (2005)
Nettement en-dessous du Lean, par exemple, mais j'avais quand même passé un excellent moment. Un peu trop "lisse" pour du Polanski, mais par contre toujours super bien fichu.

# Le Pianiste (2002)
Pas revu depuis la sortie salle, mais j'avais pris une grosse claque, surtout niveau mise en scène. J'avais trouvé ça hallucinant de rigueur, dans cette volonté de coller au livre et donc au regard du héros.

# La Neuvième Porte (1999)
Film que j'avais trouvé moyen en salle, mais à qui j'ai donné donné une 2nde chance et bien m'en a pris. C'est une leçon de mise en scène. OK, l'histoire est plus du niveau d'une bonne série B, mais formellement, c'est la grande classe. Faut dire que l'association Kilar + Khondji, ça aide aussi.

# La Jeune Fille et la Mort (1994)
J'adore. Là aussi, j'étais pas fan après la 1ère vision. Mais à la revoyure, c'est excellent, pas aussi "parfait" que certains de ces chefs d'œuvre, mais excellent. Déjà j'aime bien les huis-clos mais là, l'ambiance et le suspense distillés, les acteurs et bien sûr la musique, c'est vraiment très très bon.

# Lunes de fiel (1992)
Pas une vraie réussite, y a des défauts flagrants, mais au niveau thématique, c'est 100% polanskien : torturé et pervers à souhait.

# Frantic (1988)
Efficace et bien mis en boîte mais ça vieillit pas super bien. Y a un côté bancal, voire un peu bâclé...

# Pirates (1986)
Pas revu depuis sa sortie. J'étais jeune, j'avais trouvé ça sympa.

# Tess (1979)
J'aime beaucoup. Je me rappelle que je m'étais mis devant en me disant "mais pourquoi je regarde un film sur une anglaise du XIXe ???" et puis tout de suite j'ai été envoûté par les images, magnifiques. Et puis le récit s'est installé, sournoisement, et finalement tout ça est passé trop vite.

# Le Locataire (1976)
Énorme. Un délire paranoïaque complètement jubilatoire. C'est tour à tour drôle, inquiétant, crispant, flippant... J'adore.

# Chinatown (1974)
Zobculte. Je trouve que ça éblouissant de classe, de rigueur, de maîtrise. Tout est parfait : mise en scène, scénar, interprétation, musique, photo, etc...
Et puis sous ces airs de "ressuscitons le film noir", Polanski fait du pur Polanski, bien pervers. Et quelle fin !!! J'adore. Forget it, Jake. It's Chinatown.

# Quoi ? (1972)
Houla, c'est quand même pas terrible. Un délire qui m'a fait parfois sourire mais auquel j'ai eu bien du mal à m'intéresser... Mais bon, y a les seins de Sydne Rome...

# Macbeth (1971)
J'aime beaucoup. Après celle de Kurosawa, c'est ma version préférée de Macbeth, devant le Welles qui, malgré ses qualités plastiques, fait trop "théâtre filmé" pour moi. Chez Polanski, j'ai vraiment plus l'impression de voir un film, tout en restant du Shakespeare. Et puis c'est quand même bien sanglant par moments ! On sent l'influence traumatique du meurtre de Sharon, peu avant le début du tournage... Sinon, rien à voir, mais j'avais oublié que c'était une prod Hugh Hefner.

# Rosemary's Baby (1968)
Zobculte. Mise en scène de fou (rythme, cadre, direction d'acteurs), ambiance qui évolue subtilement de la tension vers la terreur, humour bien polanskien... Génial.

# Le Bal des vampires (1967)
Zobculte. Je comprends qu'on puisse passer à côté, car l'équilibre trouvé entre les frissons et le rire est carrément improbable, donc très très fragile. Mais pour moi, ce mélange des genres fonctionne à merveille. Et puis y a Sharon...

# Cul-de-sac (1966)
Zobculte. Peut-être mon préféré... Quelle histoire et quelle ambiance incroyables ! Polanski prépare une potion magique dont il a le secret, à base d'angoisse et d'humour dévastateur. Résultat : un film incomparable, dont je ne me lasse pas de redécouvrir les richesses, à chaque vision. Jouissif ! Et comme en plus j'ai toujours préféré Dorléac à Deneuve...

# Répulsion (1965)
Zobculte. Le 1er de la "trilogie des appartements", à mes yeux le plus violent, formellement parlant. C'est aussi celui où l'humour est le moins présent, c'est plus 1er degré, plus viscéral... Et puis Deneuve est hallucinante.

# Le Couteau dans l'eau (1962)
J'adore ! Un huis-clos toujours sur la corde raide, construit comme une vraie bombe à retardement dont chacun des trois personnages semble être le détonateur.

[NICOLAS mag]

Chacun son cinéma , il ne fait pas le meilleur segment
Oliver Twist (2005) sympa mais tellement un classique que ça sent le dejà vu
The Pianist (2002) un grand film mais pas le chef d'oeuvre comme beaucoup ont crié à sa sortie
The Ninth Gate (1999) une deception
Death and the Maiden (1994) un huit clos tetanisant
Bitter Moon (1992) pas vu
Frantic (1988) vague souvenir de ce policier
Pirates (1986) pas vu mais la sortie du dvd va rattraper le truc
Tess (1979) pas vu
Le locataire (1976) un pur polanski
Chinatown (1974) j'ai le dvd qui est en attente
What? (1972) idem
The Tragedy of Macbeth (1971) pas vu
Rosemary's Baby (1968) gros buzz sur ce film mais moi il m'a un peu ennuyé
Repulsion (1965) une belle claque, film très noir
Le couteau dans l'eau (1963) là on est encore dans le huit clos et il s'en tire très bien, longtemps avant calme blanc

[neomasta]

Pour moi, un génie du Septième Art.

:: Répulsion :: Quatre murs qui abritent une bombe à retardement... Un Polanski juvénile qui déjà instaure son univers inquiétant et paranoïaque dans lequel enfermement rime avec folie hallucinatoire et meurtrière.

:: Le Bal des Vampires :: L'humour de Polanski confine ici au cartoon, mais ne désamorce en rien l'atmosphère fantastique et gothique du film de vampires. Décors et images sont splendides la plupart du temps, et le coktail comédie-fantastique fonctionne à merveille.

:: Rosemary's Baby :: Polanski aime jouer avec les codes du cinéma fantastique et se les approprie pour mieux manipuler le spectateur. Angoisse et fausses pistes, rêves inquiétants et humour noir latent, je me délecte du malaise dans lequel ce bijou de film me plonge.

:: Chinatown :: Hommage astucieux au film noir vénéneux. Nicholson, sparadrap sur le nez, est énorme en détective trébuchant et fouille-merde... Impossible aussi d'oublier l'apparition de Polanski en gangster-nain tout de blanc vêtu

:: Le Locataire :: Chef d'oeuvre d'angoisse et de manipulation avec la Topor-touch. Encore une fois, difficile de discerner la réalité du délire parano. Sorte d'écho terrifiant et cruellement drôle à Répulsion. La mécanique Polanskienne est arrivée à pleine maturité.

:: Frantic :: J'aime beaucoup ce polar même si, effectivement, tout ne vieillit pas bien. Mais Harrison Ford est génial, l'humour corrosif de Polanski aussi, et je suis toujours happé par la maîtrise de la mise en scène qui rend passionnante une histoire somme toute banale... Ce film fausse mes repères temporels, car je ne vois pas le temps passer pendant le visionnage !

:: Lunes de Fiel :: Pas le meilleur Polanski, mais une dissection aussi effrayante que fascinante des rapports de couple, et plus généralement des rapports humains. Difficile d'oublier ces visages, ces corps qui s'étreignent et se déchirent en nous rappelant parfois des bribes de notre propre expérience... Une oeuvre qui laisse donc un goût amer sur le long terme, et n'est-ce pas aussi le propre des grands films ?

:: La Neuvième Porte :: J'adore ce film, même si la fin déçoit. Une fois de plus, Polanski s'amuse avec le thème du satanisme et je suis désarmé, absorbé par cet univers de collectionneurs de livres maudits, de bibliothèques infernales et autres femmes fatales ! ^^

:: Le Pianiste :: En un seul mot: Bouleversant.

:: Oliver Twist :: Pour ma part, c'est un film magnifique, dur et triste, très loin d'une gentille adaptation. Au delà d'une reconstitution remarquable, il y a ici de sacrées trognes , des personnages d'une noirceur incroyable dont le cinéaste ne nous épargne pas le moindre tic ni la moindre étincelle d'ambiguité. Bref la patte de Polanski est bien là, et de fort belle manière.

[Manolito]

Roman Polanski a été arrêté hier en Suisse où il était venu participer à un festival de cinéma, au nom du mandat d'arrêt américain de 1978 émis pour l'affaire de détournement de mineur (de 1977) à propos de laquelle il avait quitté les USA avant la fin du procès...

http://akas.imdb.com/news/ni1026562/

La France et la Pologne râlent :

http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... _3246.html

La Suisse se défend

http://info.rsr.ch/fr/news/Arrestation_ ... 4071362000

[Dragonball]

Ah la la, les suisses !

Les autorités américaines lui reprochent des actes d'ordre sexuel avec des enfants, notamment un cas de 1977 avec une mineure de treize ans à Los Angeles. Elles ont émis en 1978 un mandat d'arrêt contre le cinéaste et le recherchent activement partout dans le monde depuis 2005, a précisé l'OFJ dans un communiqué.

Donc les USa ont msi près de 30 ans à se mettre à rechercher activement Roman Planski ?

Si il s'agissait d'un inconnu se cachant, j'aurais compris, mais là, c'est bizarre comme un truc !

Ils pouvaient pas le chopper avant ? (Vu que selon les procédures judicaires, c'était visiblement possible de l'arreter à l'étranger !)

[arioch]

Ce sont les USA qui ont demandé à la Suisse d'arrêter Roman Polanski sachant que justement il devait se rendre à ce Festival. Ce n'est pas vraiment les autorités suisses qui se sont donc rappelés aujourd'hui que le cinéaste avait fui la justice américain il y a plus de trente ans.

[kill bill]

Je crois que les suisses ont pas compris qu'on voulait seulement abroger le secret bancaire, pas forcément qu'ils "collaborent" à toutes et n'importe quelles demandes.
Ceci dit, ça devait bien lui tomber un jour dessus à Polanski... Les Oscars ne suffisent pas à laver les délits.

[arioch]

Ce qui est surprenant, je trouve, c'est que la France n'ait pas répondu aux demandes Etats-Unis il y a une trentaine d'années pour renvoyer Roman Polanski. Car quoi qu'on pense des films du cinéaste, il faut quand même prendre en compte qu'il a quand même un contentieux judiciaire pas très glorieux.

[ZombiGirl]

Lu dans le journal : "La France n'extrade pas ses nationaux". Polanski est de nationalité française (et d'origine polonaise).

[Manolito]

Cela dépend des accords d'extradition entre les pays, qui peuvent varier selon la "gravité" des faits reprochés. Et sachant que Polanski a la nationalité française car il est né sur le sol français (de parents polonais). Polanski a soigneusement évité l'angleterre à cause de cela, mais ça ne l'a pas empêché de tourner en espagne, ou en république tchèque par exemple. Les histoires d'extradition sont liés à des accords internationaux complexes et spécifiques, ainsi qu'à des situations politiques compliquées...

[Dragonball]

Ce qui est surprenant, je trouve, c'est que la France n'ait pas répondu aux demandes Etats-Unis il y a une trentaine d'années pour renvoyer Roman Polanski. Car quoi qu'on pense des films du cinéaste, il faut quand même prendre en compte qu'il a quand même un contentieux judiciaire pas très glorieux.

En effet, et il y a quand même quelque chose de franchement indécent devant ces levés de boucliers de toute ce que compte Paris de bobos, Fréderic Mitterrand en tête !

Il y avait un débat la dessus ce matin sur une chaine du cable, et il y avait quelques chose de malsain à voir tout ces journalsites (Des mecs évidement !) tenter de minimiser cette affaire. Heureusement qu'il y avait une femme présente et qu'elle leur a un peu remis les pendules à l'heure !

De plus, j'aurais bien aimé savoir ce qu'ils auraient dit si cette affaire avait touché, je sais pas, moi, Joey Star par exemple !