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par Superwonderscope » mar. nov. 21, 2017 11:00 am
Agréablement surpris par ce croisement post valley-Girl et tendance post-nuke. Une grosse avancée pour 1984 : les héros sont des femmes qui balancent de la guibole, donnent des coups de boules. La/les raisons de leur survivance sera évoquée à priori , sans pour jamais être expliquée... ce qui n'est pas plus mal. A noter que l'héroïne principale (Catherine Mary Stewart, excellente) sera sauvée du fait d'avoir passé la nuit... dans une cabine de projection. Le cinéma qui sauve en fait les hommes et femmes?
Evidemment, c'est I am legend qui transpire par tous les pores du film, couplé à Day of the Triffids. Avec aussi des accents de Where have all the people gone de JohnL. Mexey, un téléfilm obscur au même argument de base. (Et Tarantino fera référence à une scène du film dans Kill Bill, avec le même acteur!)
Maintenant, adapté aux années 80. Avec des filtres colorés de la plus belle espèce. Un joli soin dans les angles de prise de vue des décors, les éclairages rutilants. On sent un budget assez petit, mais il donne pleine mesure de ce qu'il a. Bon choix des décors de L.A totalement désert (voir les bonus pour les conditions de tournage parfois extrêmes!). Le duo Catherine Mary stewart/Kelli Maroney fonctionne bien, beaucoup de complicité dans leur relation de soeurs opposées.
Adjonction d'une intrigue parallèle avec recherche de sérum de guérison et on obtient, quelque part, l'ancêtre de 28 days later, entre autres.
Etonnant de voir Mary Woronov dans un rôle assez sobre, au final. Son bonus est par ailleurs assez déroutant dans sa manière d'aborder son rôle et ce qu'elle en retire.. et surtout en le replaçant dans sa carrière.
Le film s'avère référentiel par endroits, avec quelques clins d'oeil amusants. La comète provoque une réaction laissant les états à l'état de poussière. On y voit de ce fait l'affiche du film Red Dust chez le projectionniste... qui deale une copie en 3D de IT came for outer space "tu n'imagines pas combien les fans paieront pour avoir cette copie", ce qui, vu l'engouement de la sortie en 3D Blu ray récente, était prophétique!
L'adjonction d'un humour au débit typiquement adolescent, pour évoluer vers un passage à l'âge adulte, fait de l'humour un décalage qui devient un atout pour le film - permettant justement aux deux héroïnes de s'en sortir psychologiquement - puisque le physique n'est pas un souci. Voir la belle gifle que se prend a belle mère de Kelli Maroney et le kick du premier zombie par C.M Stewart!
Ca reste en effet très léger, avec quelques dérapages contrôlés sur des scènes plus sérieuses. A plus y regarder, Eberhardt opte pour un ton différent du cinéma reaganien 80's, presque parodique. Une jolie surprise, d'autant plus agréable que le Blu ray Arrow rend la vision plaisante à l'oeil. beaucoup de détails, un rendu spectaculaire pour le travail effectué sur la photographie, les gros plans, l'architecture des décors. extérieur comme intérieur, les contours, teintes de peau sautent aux yeux, tout en gardant un véritable aspect cinéma.
Pour le son, LPCM 2.0 mono clair, avec les chansons 80's (un peu trop par ailleurs, on sent l'influence de la maison de production et le fait de reprendre le modèle Valley Girl, pour le coup). Tout ce qui est effets sonore éclate parfaitement dans les enceintes et sans aucun souffle notoire. Une belle surprise là aussi.
Les bonus reprennent en majorité ceux produits pour l'édition Shout!, en y ajoutant une interview de Mary Woronov.
Pas moins de 3 commentaires audio : le réal, les deux actrices et le chef décorateur.
Franchement, pour les anglophones, c'est un achat les yeux fermés. Il y a des sta, format respecté 1.85:1, région B, version un cut de 95mn (avec quelques effets mécaniques sanglants inattendus... un mélange hors norme certes inoffensif, mais avec un rythme qui sait prendre son temps d'exploiter le visuel et d'installer les personnages.
recommandé!
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
