TOP à Dario Argento + Divers dvd/bluray Dario Argento

[Lord Ruthven]

L'Oiseau au Plumage de Cristal : Un premier film d'excellente facture qui annonce souvent les Frissons de l'Angoisse, qui a mon humble avis n'atteint pas le même niveau. Une réussite.

Le Chat à Neuf Queues : Un peu en deça, plus classique, plus bavard. On retiendra un passage marquant dans un cimetière.

Les Frissons de l'Angoisse : Un peu long et lent, malgré une trame fantastique appréciable et une mise en scène assez virtuose. Je préfère L'Oiseau, plus court et nerveux.

Suspiria : Film d'une beauté incroyable, doté de quelques clins d'oeil au cinéma allemand dont Argento se réclame (à tord ou à raison ?). Envoutant.

Inferno : Mon Argento préféré. Complexe, beau, inquiétant. Son chef d'oeuvre.


Phenomena : Pas aimé du tout, ça frise le ridicule plus qu'à son compte.

Deux Yeux maléfiques (segment Le Chat Noir) : Pas mal, mais je préfère le segment de Romero.

Le Syndrome de Stendhal : Mon préféré avec Argento. Intriguant et glauque, et riche en trouvaille visuelle (parfois pas toujours du meilleur goût, certes)

Le Fantôme de l'Opéra : Grotesque ! Le pire Argento que j'ai vu !

Le Sang des Innocents : Retour aux sources. Un peu languissant mais la maîtrise d'Argento fait passer la pillule. L'histoire est intéressante et surprenante.

Card Player : Changement radical pour Argento qui abandonne sa patte si particulière pour une sorte d'absence d'esthétisme. Card Player est gris et froid, à l'instar de son univers fait de modernité et d'ordinateur. On se souvenait de Max Von Sidow pestant contre l'informatique dans le Sang des Innocents, ici les ordinateurs sont au coeur de l'histoire. Un film sympathique, si l'on sait à quoi s'en tenir. A ce stade, l'évolution artistique d'Argento est encore énigmatique. Le film prendra de l'importance ou non avec la suite de la carrière du vieux maître.

Jenifer : Card Player était bien un nouveau dépard. Confirmation du nouveau style d'Argento, pour ce segment dérangeant et gore qui reste un des meilleurs de l'anthologie Masters of Horror.

[FireGuns]

Le Syndrome de Stendhal : Mon préféré avec Argento.

Avec Inferno plutôt, non ?

[Lord Ruthven]

euh oui

[ZeitGeist]

L'Oiseau au Plumage de Cristal : Bon film, bon début. Tous les éléments giallesques (?) sont là. 13/20

Le Chat à Neuf Queues : mmm ... Souvenir correct. Mais moins bon que l'oiseau. Peut être un des plus faibles ? 11/20

Les Frissons de l'Angoisse : Chef d'oeuvre absolu. Tout y est. Mise en scène splendide et inégalée. 20/20

Suspiria : Un poil en deçà des frissons pour ma part. Ambiance remarquable et très rare au cinéma. Une maitrise absolue, mais j'ai moins ressenti de frissons ... que les frissons justement. 16/20

Tenebres : Splendide Gallio. Mon préféré avec les frissons. 20/20

Phenomena : Bon souvenir. 14/20

Deux Yeux maléfiques (segment Le Chat Noir) : Moyen. 11/20

Le Syndrome de Stendhal : Assez sympa, mais la dernière partie est à chier... 11/20

Card Player : Bon souvenir. Histoire correcte. Mais il ne faut pas s'attendre
à grand chose ! 10/20

Vous aimez Hitchcock : Voir ci dessus. Scénario prévisible de A à Z. 10/20

Jenifer : Très grosse surprise. Celà dit je mets n'importe qui au défi de regarder n'importe quel autre Argento et celui ci, et d'expliquer pourquoi il s'agit du même réalisateur ... 15/20

Trio : Frissons/Tenebres/Jennifer

[Manolito]

# Uccello dalle piume di cristallo, L' (1970) : coup d'essai, coup de maître avec cet excellent giallo très bien écrit et construit, très moderne dans sa structure et sa mise en scène, où l'invention formelle ne parasite jamais la solidité du récit. En cela, il est assez unique dans la filmo d'Argento ! Son meilleur giallo pour moi...10/10

# Gatto a nove code, Il (1971) : Argento se met à enquiller les films un peu trop vite avec ce thriller sympathique, mais non dénué de défauts, en particulier dans son enquête peu intéressante. Mais la mise en scène et la galerie de personnages savoureux en font un film qui reste très intéressant. 7/10

# 4 mosche di velluto grigio (1971) : très mitigé sur celui-ci, la fin d'une époque avec ce film longuet et confus que les acteurs ne parviennent pas vraiment à sauver. Il faudrait que je le revois quand même... 4/10

# Testimone oculare (1973) (TV) (uncredited) : mini téléfilm italien à suspens dont je n'ai pas un très bon souvenir... 5/10

# Tram, Il (1973) (TV) (as Sirio Bernadotte) : Là, par contre, jolie réussite, Argento s'amuse avec ce mini-giallo très sympa. 7/10

# Cinque giornate, Le (1973) : film historique dont Argento hérita de la réalisation dans des circonstances confuses. Ce drame historique revient sur l'insurrection populaire de Milan au XIXème siècle et en tire une fable politique boufonne, acerbe, assez proche du western spaghetti par bien des aspects, et, au fond, très réussie ! 9/10

# Profondo rosso (1975) : une beauté platique de tous les instants et des images d'une beauté inégalée ; c'est le début de la grande époque Argento ; un peu long quand même ; 8/10

# Suspiria (1977) : le plus beau Argento visuellement et une succesion de scènes de terreur anthologique. Un classique de l'histoire du cinéma en général. 9/10

# Inferno (1980) : son film le plus fou, le plus créatif, le plus envoutant. Une merveille pour moi, même si je comprends qu'on y adhère moins facilement qu'à Suspiria. 10/10

# Tenebre (1982) : retour au giallo avec une bonne louche de gore et une ambiance 80s électrisante. Très beau, mais un peu long aussi. Quel final de fou ! Mon score préféré de Goblin... 8/10

# Phenomena (1985) : un superbe poème romantique et nocturne, riche en séquences de terreur magnifiques et en thèmes fantastiques. Jennifer Connelly en état de grâce, une des plus attachantes représentations de l'adolescence confrontée à la dureté de la réalité. 10/10

# Opera (1987) : le verre mi-plein et mi-vide. De belles séquences, une ambiance réussie, une virtuosité de tous les instants. Et puis des passages interminables, et un casting antipathique. 5/10

# Due occhi diabolici (1990) (episode "The Black Cat") : j'aime aussi beaucoup ce sketch très cruel et intense, catalogue de références savoureuses à l'univers de Poe et à ses obsessions. Méchant, noir, violent... Réussi ! 9/10

# Trauma (1993) : Argento retente Les frissons de l'angoisse à la sauce US. Ca ne marche pas très bien. Il y a une ambiance, des acteurs bien choisis, mais le tout oscille entre le déjà-vu et l'ennui. Dommage, il y a de bonnes choses quand même. 5/10

# Sindrome di Stendhal, La (1996) : le film le plus noir d'Argento, le plus désespéré. L'originalité de son sujet, de son regard et des séquences inoubliables compensent quelques petites longueurs. 9/10

# Fantasma dell'opera, Il (1998) : Ca commence pas mal, mais en fin de compte c'est une catastrophe, avec un final incroyablement décevant. La reconstitution historiques est attrayante, mais tout semble avoir été fait en dépit du bon sens ; beaucoup d'explications ont circulé : équipe malade, scénario de Brach saccagé par des réécritures d'Argento, manque d'argent en cours de tournage... Le résultat est là, c'est pas joli-joli ! 4/10

# Non ho sonno (2001) : retour en forme d'Argento, avec un film solide, un score superbe des Goblin, des acteurs bien choisis et des séquences d'horreur à la hauteur de la réputation de son metteur en scène. 8/10

# Cartaio, Il (2004) : une idée de départ sympathique, mais pas très bien exploité pour ce thriller à l'ambiance pas inintéressante. C'est quand même Stefania Rocca, excellente, qui sauve ce film sans envergure de l'échec. 6/10

# Ti piace Hitchcock? (2005) : téléfilm interminable et puéril, même pas vraiment divertissant. A oublier... 4/10

Pas encore vu ses "Masters of Horror"...

[Prince-Of-Horror]

Je ne connais que très peu Argento à mon goût ... Les Frissons de l'Angoisse est un subblime giallo bien qu'un peu long . 16/20

Quand à Jenifer c'est un des meilleurs Masters , d'une superbe beauté ce film !
14/20

[Jeremie]

Les frissons de l'angoisse : Vraiment parfait...mais trop long, trop lent. Qu'importe. 5/6

Suspiria : Opéra horrifique qui aura maintes fois marqué ma prime jeunesse.6/6

Inferno : Plus de défauts que Suspiria mais je le préfére largement. Une explosion de couleurs, de terreur, et d'horreur (ooooh ).
6/6

Tenebrae : Très bon Giallo lorgnant vers le Slasher...
Meurtres saisissants et quelques beaux flashback zérotiques. Reste l'histoire, de moins en moins intéressante à chaque nouvelle vision.
5/6

Phenomena : Toujours adoré ce petit bijoux souvent designé comme "le début de la fin". Très belle musique et de splendides paysages? Et quel dernière demi-heure ! 5/6

Terreur à l'opéra : Des incohérences à la pelle et une distribution inégale...mais j'aime beaucoup De belles prouesses visuelles et une fin à chier qui me fait toujours sourire
5/6

Le chat noir : Moins flippant que le segment de Romero mais plus torturé, plus méchant. Une belle descente en enfer.
5/6

Le Syndrome de Stendhal : Une Asia touché par la grâce pour un Rape & Vengeance cruel et vertiginieux.
5,5/6

Le fantôme de l'opéra : Une serie Z de luxe. Consternant par moment, mais pas détestable. Un film "autre" quoi !
3/6

Le sang des innocents : Belle intro, quelques bons meurtres sauvages (maquillages approximatifs malheureusement), sinon c'est calme plat
3/6

Jenifer : J'aime enormement : très sexe, original, et jusqu'au boutiste. Belle musique de Simonetti.
5,5/6

Pelts : Histoire rigolote et des effets gores vraiment enervés Mais voilà un scenar qui aurait mérité plutôt un épisode des Contes de la crypte qu'un moyen métrage d'1H. Trop long donc.
4/6

[Jarlow]

Je suis content et un peu étonné de voir que je ne suis pas le seul à considerer le Syndrome de Stendhal comme un immense film d'Argento, peut-être même son meilleur à mon gout. Plus passionnant que la lecture d'un traité d'esthetique et l'ingestion de cinq giallos en une journée, le Syndrome de Stendhal. Un film véritablement singulier, que je citerais volontiers comme une lecon de cinéma et une des raisons principales qui me poussent à regarder deux ou trois bandes de cinema de genre par jour.

[ZeitGeist]

Je suis content et un peu étonné de voir que je ne suis pas le seul à considerer le Syndrome de Stendhal comme un immense film d'Argento, peut-être même son meilleur à mon gout. Plus passionnant que la lecture d'un traité d'esthetique et l'ingestion de cinq giallos en une journée, le Syndrome de Stendhal. Un film véritablement singulier, que je citerais volontiers comme une lecon de cinéma et une des raisons principales qui me poussent à regarder deux ou trois bandes de cinema de genre par jour.

En fait pour ma part, la première partie est très très riche, mais la seconde partie est plus inégale (<spoiler> en gros une fois que le tueur est tué</spoiler> ). Celà n'empêche que la première partie reste plus qu'un modèle du genre, de par son traitement, son sujet, sa mise en scène, son ambiance, celà prouve définitivement la richesse du cinéma d'Argento (en tout cas, celle passée .... ). et pour le bonus mon dvd est signé par Asia

Après avoir lu manolito ça me fait penser que j'ai aussi vu :

trauma : Un ratage complet pour ma part. Ennui mortel. Aucune inventivité. 4/20 et ce soir allez je mate le sang des innocents

[eric draven]

L'oiseau au plumage de cristal: sans revenir sur l'importance du film dans le monde du giallo, un tres bel exercice qui en jette les baes de manière etonnante.

Le chat à 9 queues: Argento peaufine l'oeuvre précedente en y ajoutant d'autres éléments, un bel exercice de nouveau malgré une enquête un peu mollassonne par moment.

Quatre mouches...: Argento boucle son tryptique de trés belle manière, voici mon préféré de cette trilogie.

Profondo rosso: L'art giallique à son summum, Argento l'a ici magnifié en y ajoutant une dose de fantastique.

Suspiria: une oeuvre de terreur pure, un véritable film d'horreur intemporel visuellement sublime.

Inferno: la continuité de Suspiria mais un cran en dessous, toujours aussi visuellement superbe.

Tenebres: Un patchwork de tous les elements gialliques réunis en un seul film plaisamment sanglant.

Phenomena: Un insuccés non mérité. Malgré ses défauts le film a beaucoup de charme et un coté onirique tres interessant.

Trauma: Il m'a fallu quelques visions pour parvenir a l'aimer mais au final malgré ses défauts, un film à reestimer.

Le fantome de l'opera: le plus faible des Argento de cette periode mais nonobstant ses nombreux défauts, il ne m'ennuie pas autant que ca.. je lui trouve son charme.

Opera: Moitié vide, moitié plein. De beaux moments, un décor superbe, de beaux plans, quelques originalités argentesques mais le scenario est bourré d'incoherences et Opera semble tourner en rond dans son décor sans compter son final grotesque.

Le syndrome de stendhal: Trés bon pour ma part et injustement décrié. certainement le meilleur Argento depuis Inferno malgré certaines faiblesses dont le jeu parfois faux de sa rejetonne encore supportable à l'époque. Un retour fort reussi pour ma part.

Non ho sonno: le début de la fin. Un ennui mortel si on excepte l'ouverture qui laissait présager le meilleur. Lent, long, jamais prenant et un final tendance qui acheve de donner le coup de grace. Pas vraiment mauvais simplement oubliable.

The card player: La chute continue. Si on excepte deux séquences, l'attaque de la fliquette chez elle et la mort du mignon, The card player égale un épisode de Julie Lescaut matiné des Experts et encore, les dialogues de Lescaut sont même un cran au dessus parfois. Ah le final!!
Reste l'interprétation de la Rocca et pour Eric la presence de divin petit Silvio Muccino pour eclairer mon écran!!

Hitchcock: Avons nous atteint le fond cette fois??? Reponse avec la suite des Trois mères.. On tremble!!

[Dragonball]

4 mouches de velours gris : Ouai, bof bof. Un giallo assez banal et parfois assez incongrue (Mareille en folle tordue ! ). 3/6

A revoir cependant dans une edition DVD correcte, la VHs française étant tout bonnement dégeulasse.

L'oiseau au plummage de cristal. : Très sympa, avec une sacrée scène d'ouverture. 4/6

Le chat à 9 queues : Sympa, sans plus. 3/6

Trauma : M'en rapelle plus mais il me semble que c'était pas fameux !

Les frissons de l'angoisse : Chef d'oeuvre. 6/6

Suspiria : Chef d'eouvre. 6/6

Inferno : Des problèmes de rythme, mais purée ce que c'est beau ! 5/6

Tenebrae : Excellent giallo bien méchant et avec des envolées de violence bienvenue ! 5/6

Phenomena : Sublime. Raaaaaaah, Jennifer Connely ! 5/6


Terreur à l'opéra : Sympathique mais assez bancal. Reste le style d'Argento, toujours impréssionnant. 4/6

Le chat noir : Chiant et mal ficelé. 2/6

Le Syndrome de Stendhal : Très sympa mais la seconde partie est moins intéréssante que la peremière. 4/6

Le fantôme de l'opéra : Franchement mauvais, en partie à cause de l'interprétation catastrophique de Julian Sands et de touche d'humour débiles malvenue (Les chasseurs de rats).

Le sang des innocents : Sympa mais trop terne. 3/6

The Card players : Quelques bonnes scènes malheureusement noyées dans un téléfilm insipides au final ridicule.

Jenifer : Excellent. Un conte glaque et franchement dérageant.

Argento renait dans un style éloigné de ce qui a fait son succes mais merde, ça claque ! 6/6


Impossible de parler d'Argento sans faire référence aux Goblins, sans lesquels à mon avis les films d'Argento seraient beaucoup moins éfficaces
.

[dario carpenter]

# Uccello dalle piume di cristallo, L' (1970) : formidable giallo des débuts,que je ne suis pas loin de préférer à "profondo rosso" ...histoire prenante,superbe réalisation,casting soigné et Morricone...du tout bon...XXX

# Gatto a nove code, Il (1971) : un cran en dessous du premier essai,de petites longueurs,mais ça reste solide...XX

# 4 mosche di velluto grigio (1971) : très bon giallo au casting surprenant mais sympathique...à revoir cependant dans une copie correcte...XX/XXX

# Tram, Il (1973) (TV) (as Sirio Bernadotte) : pas revu depuis longtemps mais plutôt un bon souvenir de ce petit giallo...X

# Cinque giornate, Le (1973) : du Argento qui évoque Leone...un curiosité sympa mais un peu anecdotique...X

# Profondo rosso (1975) : peut être son giallo le plus inspiré,si l'on excepte quelques longueurs. ...XXX

# Suspiria (1977) : un peu pareil que FireGuns en fait...bel exercice de style,formellement très soigné,effrayant...mais sans plus. ...XX

# Inferno (1980) : finalement,avec le temps,je crois que je préfère celui-là ...plus inégal que "suspiria",un peu long,mais Argento se lâche encore plus avec,là encore, un très beau visuel...XX/XXX

# Tenebre (1982) : beau retour au giallo ,percutant et nerveux...XX

# Phenomena (1985) : superbe conte horrifique,visuellement superbe,poétique...sans doute mon préféré d'Argento!...XXX

# Opera (1987) : virtuosité et ampleur de la réalisation,contenu sadique et très noir...l'un des films les plus radicaux du cinéaste...mais cette démonstration de technique peut agacer! ...XX/XXX

# Due occhi diabolici (1990) (episode "The Black Cat") :

de la virtuosité un peu vaine...pour Keitel et le chat...un épisode sympa,sans plus...X

# Trauma (1993) : un peu éssouflé dans son récit gialloesque,un peu "profondo rosso" à Minneapolis aussi...mais le visuel est encore léché,les deux personnages attachants...un thriller un peu "light",qui a ses défauts,mais qui reste personnel...XX

# Sindrome di Stendhal, La (1996) : un courageux virage vers un cinéma plus "réaliste" ("téléfilmesque" pour d'autres!) pour ce "drame psychologique" difficile,exigeant,un peu long mais mature et fort...Asia Argento et Thomas Kretschmann sont en outre plutôt convaincants...XXX

#"Fantasma dell'opera, Il (1998) : LE ratage...0

#Non ho sonno (2001) : le film le plus flemmard du cinéaste,qui se contente de compiler sa filmo,sans rien proposer d'autre...un début impresionnant,Goblin,Max Von Sydow,d'assez belles scènes de meurtres en général mais un casting faiblard,une photo déprimante,un problème de rythme...un "best of" très inégal,quoi!...0/X

Cartaio, Il (2004) : un giallo moderne et ludique,plutôt tenu et fun...Stefania Rocca et Liam Cunningham très bons,et un Benoit Debie quand même plus stimulant que le Ronnie Taylor de fin de carrière...XX

# Ti piace Hitchcock? (2005) : un petit téléfilm plaisamment ludique et référentiel...un peu inconséquent,mais sympa...X/XX

#Jenifer (2005: un bijou d'humour noir,d'horreur et d'émotion (si,si! )...probablement son travail le plus marquant depuis "Stendhal"...XXX

#Pelts (2006): une comédie "grand guignol" triviale,grotesque mais au final plutôt fun et divertissante...moins bien que "Jenifer",mais ça reste sympa...XX

[ZeitGeist]

Bon, vu le sang des innoncents donc j'ajoute :

- le sang des innocents : mise en scène un peu faiblarde, enquête un peu longue, des meurtres plus softs (j'en attendais plus) mais j'ai bien aimé l'ambiance. 13/20

[!JEMO!]

Allez hop je me lance

L'oiseau au plumage de cristal : Finalement son film le plus "adulte" et maitrisé du point de vue du rythme et du récit. C'est bien vu, bien mené, pour un premier jet. Je trouve qu'il n'atteindra plus cette cohérence par la suite, même s'il défrichera d'autres terrains tout aussi sinon bien plus interessants.

Le chat à 9 queues : Ne dépasse pas le stade d'un bon petit film dans mes souvenirs, globalement flous (je ne me souviens d'aucune scène de façon précise, j'en ai meme presque oublié la saveur du film, mauvais signe). Peut etre le duo que je trouve quelconque ou un thème qui flirte avec l'espionnage qui me passionne moins.

Quatre mouches de velours gris : vu 2 ou 3 fois lorsque j'etais assez jeune, dans mes souvenirs plus interessant et barré que le Chat a 9 queues, mais il faudrait vraiment que je le revois pour avoir un avis à jour, comme beaucoup d'entre nous je pense faute de dvd...

Profondo rosso : L'une des découvertes les plus enthousiasmantes qu'il m'ait été donné de faire, l'un des films qui m'a passionné et scotché lors de son premier passage sur Canal +. Je ne sais plus qui le qualifiait de "joyau brut" et c'est ce que j'en pense et j'en retiens. J'ai peur de le revoir encore une fois, car effectivement certaines longueurs pourraient ramener mon jugement a la légère baisse.

Suspiria : Je préfére Profondo Rosso, même si Suspiria est aussi - et peut etre un peu plus - cité comme son chef-d'oeuvre. Sans doutes trop stylisé et saturé pour l'oublier et motiver d'autres visions, peut etre un film plus difficile au final ou qui vieilit plus mal. Ca reste un film en tous cas unique et énorme.

Inferno : Detesté et très déçu la premiere fois, lorsqu'il est passé à la TV sur La Cinq je crois (mais à 15 ans Inferno peut etre un film très hermétique ou trop abstrait). J'avoue avoir été fasciné de bout en bout, peut etre aussi parce que ça restait l'un des rares Argento "de la grande époque" ou très stylisé qu'il me restait a redécouvrir, en le revoyant sur l'édition Anchor Bay. A revoir encore, mais je pense finalement le préférer a Suspiria.

Tenebres : J'ai souvent eu un probleme avec ce film que je trouve parfois ennuyeux, assez bis niveau acteurs, et au final bancal meme s'il y a de tres bonnes et belles scenes. Une bonne frousse lors de la premiere vision, avec au moins l'attrait de l'intrigue... il y a un petit cachet que je trouvais deja un peu trop ringue meme dans les années 80, qui me rebute, et je trouve pas mal de scènes de dialogues laborieuses. A revoir, tiens, par curiosité.

Phenomena : Une grosse claque et mon premier Argento, et surement une experience proche de la fascination traumatique pour un film que je trouvais aussi viscéral que romantique. S'il y a un film qui m'a hanté, ambiance, musique, scène, plans etc - malgré quelques fautes de gouts - c'est bien Phenomena !

Opera : Vu à l'époque en VHS pan & scan, donc quelque part, je l'avais pas vraiment vu ! Opéra étant avant tout une belle mise en scène virtuose, classieuse et envoutante (que j'ai découvert au bon format en dvd donc), pour le reste (scénar, acteurs, longueurs) c'est tout de même assez mauvais, laborieux voir ridicule !

Le chat noir : Plutot pas mal. Bien mené et sans vraiment de défauts, sans etre inoubliable. Je me souviens assez peu de l'épisode de Romera par contre.

Trauma : Vu une fois entierement, sans autre souvenir qu'une séance pénible et quelques scènes ou idées sympas. Je n'ai jamais reussi a me le refaire depuis, a part quelque scènes et autres visions en avance rapide.

Le Syndrome de Stendhal : Perso le film empile trop de défauts rebutoires pour que je puisse vraiment y trouver mon compte et y voir autre chose. Assez insensible au concept ou themes du film, une Asia Argento irritante, effets spéciaux tocs, tiedeur ou laideur de l'ensemble, problèmes de rythme et de construction etc. Je n'aime décidemment pas ce film.

Fantasma dell'opera : Vu la réputation du film, je m'attendais a pire. Si le Fantome de l'opera fait fort, c'est sur l'absence de sentiment et l'echec pour faire vivre cette histoire d'amour de facon crédible, et vu l'histoire ça ne pardonne pas. Passé ça le film est plutot quelconque, et c'est effectivement plutot un comble. On etait en droit de penser que le style baroque et limite symphonique d'Argento (je sais pas si l'expression est bien choisie, mais je me comprends ), sa relation à l'art, la musique etc pouvait culminer dans ce type de décor, d'époque et d'histoire, il n'en est rien, puisqu'apres le semi echec d'Opera il se gauffre totalement cette fois ci.

Non ho sonno : Compile un peu facile et complaisante parfois, une scène quasi mythique, parmi les plus réussies qu'il ai tourné. Un film qui reste en tous cas intègre avec son style, assez ludique au final, et ça fait plutot plaisir de se taper une bonne tranche de giallo old school, fidèle a ses codes, sa sensibilité même si un peu exacerbée ça et là, à l'aube des années 2000.

Card Player : Un film injustement décrié. Sans doutes pas le chef d'oeuvre de l'année, assez simple, intimiste et surtout sans ambition démesurée, mais qui pour le coup atteint son but de façon efficace avec un climat cohérent (très bonne actrice, c'est vrai que sans elle le film n'atteindrait pas sa dimension affective et bluesy, jolie photo, quelques très belles scènes nocturnes) et assez proche des thèmes recurrents d'Argento. Bémol pour le final, trop métaphorique et manquant d'ampleur, avec un ton un peu décalé au reste du film, qui tranche maladroitement. C'est devenu tellement commun de cracher sur Argento lorsqu'il s'essaye de nouveau a quelques intrigues policières et climats spécifiques qu'on peut se demander si ça fout pas de la merde dans les yeux aussi . Un film rassurant, plus que Jennifer pour ma part.

Jennifer : Plutot sympa. L'épisode vaut surtout par son histoire qui fait mouche et le personnage de Jennifer assez fun. Acteurs qui tiennent la route, mise en scène assez discrete, je doute qu'un tel sujet mené par le meme Argento sur un format de 90mn tienne aussi bien la route, 60mn étant assez court pour aller a l'essentiel et gommer les quelques lenteurs ou complaisances qui peuvent parfois un peu plomber ses films. Ce n'est pour moi pas forcément rassurant ou signe de quoi que ce soit, mais pour le coup c'est plutot une bonne pioche.

[dario carpenter]

à noter la parution prochaine d'un livre français consacré au cinéaste... :

http://www.editions-ere.net/projet116