Des scientifiques fabrique une créature à partir d'ADN extra-terrestre. Celle-ci ressemble à un enfant qui devient rapidement une jeune femme. Lorsqu'elle s'échappe, une course contre la montre commence pour la récuperer.
(Je n'ai pas trouvé de thread même si on en parle à l'occasion des suites.)
Si on peut regretter un scénario sans originalité et assez linéaire fortement inspiré par « Alien » (la créature « designée » par H.R. Giger, le final pompe la traque au lance-flamme vue dans le film de Scott, la musique évoque par moment celle de Jerry Goldsmith), des acteurs sympathiques mais qui ne trouvent pas là leur meilleur rôle (les personnages joués par Ben Kingsley et Forest Whitaker n’ont pas beaucoup d’intérêt. Michael Madsen s’en tire un peu mieux) et une réalisation un peu aseptisée, les moyens mis en œuvre et la plastique de Natasha Henstridge (un effet spécial à elle toute seule ), permettent tout de même de passer un moment certes un peu vain mais pas désagréable.
J'avais trouvé ça symathique mais tout de même assez inabouti, le réal se montrant trop timoré par rapport à son sujet pourtant très bis et propre à poussé les délires et les divers excès (Violence, sexe) à fond.
Ce que fera le second film, nettement plus convaincant.
Je crois que j'ai vu les trois. J'aime bien cette franchise. Le premier est sympa, le second est euh...disons fun , le troisième pas de souvenir particulier.
Une série B honnête, mais mineure, sortie à une époque assez creuse du cinéma fantastique. On ne trouve pas beaucoup de surprise, le final s'abandonne un peu trop aux facilités pyrotechniques à la mode de l'époque, mais ça reste du cinéma de SF honnête, hollywoodien, pro...
Merci beaucoup Messieurs de Devildead pour vos screen test comparatifs, entre les différentes versions dvd...
Avec possibilité de cliquer dessus, s'il vous plaît.
Pas revu depuis sa sortie également. Je m'attendais à un gros blockbuster et quand j'ai enfin réalisé que j'avais affaire à un film de série B qui se prenait pas au sérieux, je n'ai pas boudé mon plaisir.
Deux trucs qui m'avait bien fait marrer à l'époque :
Forest Whitaker en espèce de médium qui sussure "il s'est passé quelque chose d'horrible ici" alors qu'il y'a du sang sur les murs tout autour de lui.
Ben Kingsley prenant son téléphone pour réclamer l'intervention de la police, de l'armée, du FBI, de la CIA et exigeant l'envoi immédiat d'hélicoptères et de tanks lourdement armés. Bien sûr, on ne les verra jamais, y'avait pas assez de pognon sur le film !
Le truc qui m'a fait éclater de rire : Quand la mutante trucide la pauvre et énorme contrôleuse du train, elle lui pique ses vêtements pour passer inaperçu. Bizarrement ces vêtement lui vont à merveille malgré sa taille de guêpe
Je viens d'apprendre un détail que je ne connaissais pas : la scène du rêve de Sil, avec le train, provient en fait d'un autre projet.
A savoir Isobar, le projet avorté de Ridley Scott (et bien d'autres puisque STEVEN DE SOUZA, rOLAND eMMERICH et d'autres passèrent sur le projet Carolco`:Silver...) : il devait s'agir d'une chasse à une créature mutante dans un train futuriste, créature qui devait être utilisée comme disque dur pour monitoire le train révolutionnaire. Scott avait demandé à Giger de travailler pendant 9 mois sur le monstre et le train, entre 1988 et 89. Scott partit du projet sans avertir Giger, et celui-ci se trouva avec des dessins et projets de trains, compartiments... et Donaldson accepta que Gger recycle ses trames pour la scène du rêve...où on retrouve en fait le fameux train qui ne vit jamais le jour pour Isobar.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Continuant a piocher dans les titres que Bibi “connait” sans forcément les avoir vu, Species me tend les bras dans la section Prime de Mazon.
Si bibi connait le titre, il n’a jamais vraiment été tente par le film, et ce, pour diverses raisons comme par example le casting.
Cote casting, Ben Kingsley, aureole suite a son interpretation de Ghandi et Whitaker suite a sa performance dans Bird…2 films tournes la décennie précédente, et 2 acteurs, visiblement en perte de vitesse ou manages par des impressarios peu…regardants sur les projets auxquels ils adjoignent leurs “poulains”
Bref, 2 acteurs en cours de “recyclage”, meme s’ils livrent des bonnes performances, dépassant le minimum social de ce genre de produits.
Ajoutons que Giger, appelle pour les designs, tend a recycler des travaux precedents, d’Alien ou provenant d’autres productions ou projets.
En fait, le cote “ecologique” (ou "recycling", selon que) du film ne s’arrête pas la, vu qu’a un scenar’ tendances sexe, fantastique & violence, a un cast et des designs pas très très frais, s’ajoute le fait plus ennuyeux que le concept est repris d’une série TV britannique A for Andromeda produite par la venerable BBC et datant de…1961, re-adaptee par la RAI italienne (A come Andromeda) en 1972 et re-make (mais ca vient après le present film en 2006 par la BBC. Bon, les versions de 1961 et 1972 étaient sans doute, époque oblige, nettement moins types gore et sexe, mais bon, ici aussi, recyclage…
(Bon, on pense aussi un peu a
Spoiler : :
Spermula (1976)
mais bon, juste un peu )
A vrai dire, Contact (1997) reprendra l’argumentation du plan de montage en kit façon IKEA envoye d’outre-espace pour en faire quelque chose de nettement plus frique, scientifique (et familial ).
Cote atmosphere, la derniere partie fait pas mal penser a Aliens (1986), sans compter la BO tres Hornerienne a mon sens. Une serie B qui connait ses classiques, quoi.
Un truc assez bizarre est de voir la profusion de tentacules pas tres catholiques/chastes qui fait souvent penser aux animes nippons de type "tentacules et petites culottes" . M'enfin, vu le sujet, ce n'est surement pas un hasard, sans compter qu'en '95, ce genre d'anime commencait a etre dispo aux USA.
Pour en revenir a Species, et n’en déplaise aux producteurs qui ont eu le nez creux, le film ayant bien marche, générant une suite en salle et 2 en DTV, c’est avant tout une série B qui apate le chaland avec des elements tendance plus petits communs denominateurs.
(Tiens, ca me fait penser a Fast and Furious, de dire ca! )
Un bon “denominateur commun” étant Henstridge , mignonne a voir, meme si nettement moins impressionante au niveau des talents d’actrice, mais bon, on ne peut pas tout avoir…
Treve de cynisme, il faut quand meme dire que tout ce beau monde joue le jeu et fait plus qu’il n’a du leur avoir été demande au final. Un travaille de “pros”. Deja ca de pris.
Les SFX (meme les quelques CGs de l'epoque) se laissent encore voir de nos jours et compensent un peu pour le final un peu trop vite emballe a mon gout.
Voir en film en 2017 ou l’on a depuis une décennie l’impression que n’importe quel film avec un scenario écrit sur un timbre-poste (ou le string de Madonna fait plus de 2heures 30 au final, Species a le bon gout de renvoyer a une époque ou les films de série B étaient emballes en 108 minutes grand maximum. Roger Donaldson en soit loue.
Une serie B au demeurant sympa, affichant son quota de fesse ferme (90s obligent—desole, Romain), de gore et de péripéties affichant une vitesse de croisière permettant de ne pas s’ennuyer, c’est deja pas mal.
Meme si bibi preferrera néanmoins The Hidden (1987) ou Something is out There TV (1988), voire quelques autres titres cines/TVs/DTVs (oublies) Species se laisse voir et permet de passer un moment sympathique.
Species: 3.5 / 5 (argument treeeees light, rien de transcendant, le tout assaisonne d’un soupçon de “Playboy Channel”, avis aux (a)mateurs. )
P.S.
Spoiler : :
le film s'est pris une volee de bois vert a sa sortie pour le cote "sexiste" de l'entreprise. Marrant de voir que quand Molina se fait "emballer" et qu'il dit "what about protection?" (bref; la capote) dans les sous-titres japonais, il demande "et la pillule?" Quelque chose me dit qu'au Japon le bois vert est reste dans la foret... Difference de culture, sans doute...?
Revisitation de ce premier opus de la saga Species via Prime.
Ca tient plutôt bien la route, avec le choix d'un cadre Scope parfaitement utilisé. la partition adroite de Christopher Young y est pour beaucoup de cette atmosphère parfois curieuse. Ca oscille entre un film de SF horrifique sérieux, et un ton qui sait ne pas se prendre au sérieux. Le couple Marg Helgenberger/Michael Madsen y est en ce sens assez amusant. Cote écriture, les personnages "vivent", à savoir qu'on s'y attache, ce ne sont pas que de simples pantins/chair à canon.Forrest Whitaker reste en ce sens le mieux amené, et il y est très à l'aise.
Certains numériques portent le poids des années, des éléments ne sont pas très adroits (le cocon, entre autres. la créature finale, sujette à caution)... mais émerge de tout cela Natasha Hensdridge, toute en grâce innocente menaçante, athlétique. Ce mélange sexualité bourgeonnante, enfant grandissant à toute vitesse, énergie dévastatrice. Avec le recul, le récit et le contenu sont bien plus riche qu'une simple série B au budget plus important que la moyenne.
La scène de rêve reste en sens la plus "autre" du film, mais étant extraite du travail de Giger pour un autre film qui ne se fit jamais, à savoir Isobar.
Donaldson mélange scènes d'action et échanges intimistes avec brio, je trouve. Je ne m'y suis jamais ennuyé et quasiment 30 ans après, il garde un charme indéniable. je me suis fait la séquelle dans la foulée, et là, par contre, quelle déconfiture...
Le film avait été un succès mondial, à peine médian en France avec ses 628 880 tickets vendus (soit un peu plus que Piège à Grande Vitesse ou un chouia moins qu'USS Alabama)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
), permettent tout de même de passer un moment certes un peu vain mais pas désagréable.
, le troisième pas de souvenir particulier.
le 2 est dans la meme lignée...
Species me tend les bras dans la section Prime de Mazon.
)
).
Une serie B qui connait ses classiques, quoi.
)
Difference de culture, sans doute...?