sur la NHK nationale bouquet BS et toujours aussi scotche qu'a l'epoque ou, en classe de l'ecole primaire, je decouvrais le metrage dans l'encart de cinema fantastique des chaines teutonnes nationales apres minuit le samedi soir 
.Un film ardu, froid, clinique, depourvu de tout glamour, interprete par des acteurs ages representant a la perfection des scientifiques. Un exercice auquel seuls quelques rares films se sont frottes comme p.ex. Primer (2004).
Bref a des annees-lumieres de notre epoque 100% jeunistes ou ce seraient des acteurs a peine en age d'etre des laborantins qui seraient mis en vedettes.
Le film joue aussi a 100% la carte des protocoles de laboratoires, ceux-la meme qui passent generalement a la trappe pour des raisons (sans doute) de dramatisations (voire d'ignorance des scenaristes
ou de presuppositions d'ignorance du public ) et donnent a ces derniers le role--ardu--de dramatiser le recit...et ca fonctionne! Bon, il faut quand meme savoir a quoi on s'attend et donc relire mon 2eme paragraphe en haut pour comprendre ce que le recit veut imposer comme rigueure adulte dans son traitement.
Pour un public "sensible", les survivants de la "zone rouge" sont ainsi vite degrade au niveau des cobayes de laboratoires ce qui pourrait faire passablement grincer des dents certains, meme si les scientifiques--du moins certains d'entre-eux--gardent a l'esprit qu'ils ont affaire a des "patients" au sens d'"etres humains".
Au final, l'on se retrouve avec un film des annees 70s, au cast et a l'environnement limite, claustrophobe, dans lequel l'on a injecte une petite dose de paranoia estampillee 70s, le tout culminant en un excellent suspense et une interrogation terrifiante. Que demande le peuple?
Plus qu'une reussite majeure dans un genre "mineur" (car peu explore); un classique, voire un chef-d'oeuvre.
The Andromeda Strain: 5/5 (on n'en fait plus ou pratiquement plus des comme ca).
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alors que le disque HD de chez Universal est vierge du moindre bonus... 