Jack be nimble est au départ une comptine pour enfant.
Jack be nimble est un film sur 2 enfants, un frère et une soeur séparés trés tôt puis adoptés.
Dora a été choyé par un couple bourgeois aimant au sein duquel elle a pu au fil du temps developper ses dons paranormaux avant d'entretenir une fois adulte une relation gérontophile avec Teddy, ayant les mêmes dons qu'elle.
Jack a été torturé par une famille de paysans barbares au sein de laquelle il a nourri une haine sans limite. Adulte, grâce à une machine à hypnotiser de son invention il commande le suicide de ses tortionnaires avant de s'enfuir, son invention sous le bras.
Grâce à ses dons Dora a toujours su où se trouvait son frère, un étrange lien les liant. Ensemble ils vont tenter de retrouver leurs vrais parents, voyage durant lequel la haine de Jack ne cessera de croitre.
Mais c'est sans compter ses 4 demi-soeurs, véritables harpies, nubiles mégères echevelées
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Petite perle méconnue du cinéma independant neo-zélandais, Jack be nimble est une sorte de conte cruel de l'Etrange, un conte de sang, un voyage dans un monde où se mèlent surnaturel et cruauté, là où la réalité cotoie le Fantastique le plus pur.
Mais là où les contes traditionnels font la part belle au rêve derrière leur apparente cruauté, Jack be nimble est quant à lui un cauchemar sombre et pessimiste où chaque lueur d'espoir disparait vite dans les abysses de la nuit.
Si la vie de Jack a été une véritable horreur dans ce que le mot a de plus ignoble, celle de Dora n'a guère été plus agréable derrière cet apparent bonheur.
Souffrant de l'absence de son frère, elle est une adolescente solitaire, risée de ses professeurs et camarades jusqu'au jour où une d'entre elles tente de la tuer par haine. Adulte, elle est sous l'emprise d'un quinquagénaire possédant les mêmes dons et dont elle est non seulement amoureuse mais aussi enceinte, relation gérontophile houleuse que refusera son frère.
C'est ensuite la déception et la désillusion lorsqu'ils retrouveront leurs parents, divorcés, leur avouant chacun qu'ils ne les ont jamais aimé.
C'est enfin une relation destructrice entre Dora et Jack, Dora pronant la redemption, Jack la haine et la violence, une violence qui chaque jour grandit et s'étend à la planète entière.
Pourtant ils sont unis par cette relation, ce lien quasi ombilique qui les unit Quelque part ce frère et cette soeur ne font qu'un et l'un ne peut vivre sans l'autre.
Jack be nimble c'est aussi un film sur les liens fraternels indestructibles et puissants parfois même surnaturels.
Jack be nimble donne parfois dans le symbolisme, la métaphore rendant hermetique certains aspects de son histoire qui devient vite complexe et un peu trop alambiquée là où la legereté aurait été de mise en oubliant également d'eclairer certains points trop survolés.
Ainsi jamais ne sont vraiment claires les relations qu'entretiennent Jack et Dora, ces pouvoirs parapsychiques desservant plus le scénario qu'ils ne le servent du moins tels que Maxwell les livrent.
Il en va de même avec les differents personnages et les questions s'accumulent alors notamment les raisons pour lesquelles Jack a laissé en vie ses 4 sorcières de demi-soeurs, demones souillons muettes et ricanantes qui l'ont toujours abhorré, ou quelle est donc cette étrange machine que Jack a mis au point.
Trop d'obscurantisme tue le fantastique, Fantastique qui se nourit ici d'images surréalistes aux limites parfois de l'onirisme.
Si le spectateur n'a plus qu'à accepter, il sera pourtant séduit par la veneneuse magie que le film distille et ce climat si particulier arrosé d'une cruauté qui par instant atteint les frontières du supportable.
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On citera entre autres en guise de mise en bouche pour petit pervers et futurs Draven, les tueries d'animaux dont la décapitation d'un porc devant Jack enfant mais surtout l'inoubliable séquence d'un sadisme rarement égalé qui rejouira les amateurs de barbarie
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On n'oubliera pas l'incroyable scéne finale, la torture de Jack par les 4 harpies hagardes, désormais tête rasée, harpies se déplacant toute a l'unisson, ne faisant qu'un seul être, au son des cris de la mort, barbarie de chair dechirée et sanguinolente agonisant, suspendu par les pieds tel ces porcs qui ont marqué son enfance avant la cruelle vengeance de Dora donnant libre cours à ses dons paranormaux, massacre hystèrique où une fois encore les barbelés joueront leur rôle punitif.
Ce long voyage vers la mort se terminera pourtant sur une note d'espoir et de bonheur seule véritable lumière du film symbolisé par cette colombe, signe de renaissance et de continuité par dela la mort, perdurant ce lien fraternel ombilique dans la naissance d'un enfant.
Le film est par mené par l'interprétation sans faille de l'ingrate mais fascinante Sarah Smuts-Kennedy et de l'hystèrique mais toujiours si désirable Alexis Arquette dont pour une fois nous n'admirerons point la nudité!!
![Crying or Very sad :cry:](./images/smilies/icon_cry.gif)
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Un conte cruel parfois trop obscur et hermetique mais qui ravira les fans du bel Alexis, aujourd'hui devenu un des plus célèbres transexuel US, et les amateurs de cruauté se mélant à un certain onirisme.
Le corbeau fesseur qui a trouvé son nouveau jeu SM!!
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