La nuit de tous les mystères - 1958 - William Castle
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Re: House on haunted hill - William Castle - 1958
je me fiche un peu de la version 16/9 puisque le négatif original donne un format en 1.33:1.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: House on haunted hill - William Castle - 1958
Duel dans une maison hantée...à coups de format, ST, zone...et en plus en couleur!!!!!
Attention: message incompréhensible et cryptique...
Re: House on haunted hill - William Castle - 1958
Le warner propose en fait les deux : 1.33 sur une face, 1.85 (16/9) sur l'autre pour mettre tout le monde d'accord sur les histoires de format... Pour ce film, on trouve vraiment des infos très contradictoires au sujet du vrai format d'origine.
DVDSavant et Barrie maxwell de Digital Bits, qui sont des gens sérieux sur ce genre de question, penchent tous les deux pour le panoramique en tous cas :
http://www.thedigitalbits.com/articles/ ... b.html#hou
http://www.dvdtalk.com/dvdsavant/s1723hill.html
DVDSavant et Barrie maxwell de Digital Bits, qui sont des gens sérieux sur ce genre de question, penchent tous les deux pour le panoramique en tous cas :
http://www.thedigitalbits.com/articles/ ... b.html#hou
http://www.dvdtalk.com/dvdsavant/s1723hill.html
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Re: House on haunted hill - William Castle - 1958
Et c'est traduit en frenchy
Attention: message incompréhensible et cryptique...
Re: House on haunted hill - William Castle - 1958
Je reviens sur l'argument du format du négatif. on a souvent le cas de films dont les négatifs sont imprimés sur des formats différents de ceux prévus pour la projection, et ce même bien longtemps avant l'époque de la vidéo ("La mort aux trousses" dont on a eu des copies tirées du négatif 1.50, avec échafaudage et micros visibles, alors que le format était 1.85 ; j'ai un dvd open matte 1.33 des "Damnés" dont ce n'est clairement pas le format, etc...). Ca n'est donc hélas pas toujours suffisant à prouver le format de cadrage d'origine...
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Re: House on haunted hill - William Castle - 1958
Après vérif, sur certains plans on a bien de l'image sur les côtés en partout et de l'image en moins en haut et en bas (normal). Mais bon c'est une vérif rapide.
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Re: House on haunted hill - William Castle - 1958
Un millionaire excentrique reunit un groupe d’inconnus en leur offrant 10,000 dollars qui leur seront payes s’ils acceptent de passer (et survivre) une nuit dans une maison reputee hantee. Tres vite, les incidents se multiplient compromettant non seulement la sante mentale de certains des membres du groupes, mais aussi leur propre survie.
William Castle est ce que l’on pourrait appeller un « sacre roublard », et cela se sent des le debut (« hurlant ») du metrage, suivi par les commentaires mutins de Vincent Price.
Il n’empeche que Castle sait ce qu’il fait, notamment au niveau des dialogues mis dans la bouche de Price, et dont a la fin on ne sait si c’est Price qui « fait » les dialogues ou les dialogues qui « font » le Price du film.
HoHH est un film qui renvoit a une autre epoque. Entre la musique envoutante a souhait, les decors en studio couverts de toiles d’araignees, le cote bonimenteur de Castle fait son effet.
Sa conception du cinema ne differe en rien des catcheurs qui se produisent dans le cadre des fetes foraines ; du chique offert a un public, qui au courant du jeu mene, n’est pas dupe, mais complice de la plaisanterie et applaudit a l’abattage des « sportifs ». Un spectacle ou finalement, tous trouvent leur compte; du producteur au realisateur en passant par les acteurs et les spectateurs.
Le cote Foire du Throne est encore rehausse par le « gimmick » qu’avait invente Castle et qui consistait a faire se lever un squelette accroche a un filin et le faire survoler les spectateurs dans les salles de cinema. Comme a l’instar du catch, les spectateurs au courant du cadeau bonux offert pendant la projection, s’y rendirent munis de sarbacanes et lance-pierres pour un tir au pigeon des plus rejoussif.
C’est en fait la, que reside tout le charme du film. HoHH, est en fin de compte rien d’autre qu’un film a consommer avec sa petite amie a deux un samedi soir, ramenant le spectateur contemporain a une epoque ou les connaissances ne se liaient pas sur internet et les cours de biologies n’etaient pas revises dans les chambres grace a l’accord de parents tres concilliants, mais plutot a l’arriere de voitures parquees dans des drive-ins ou a l’arriere de salles de cinema de quartier.
On le voit, l’atmosphere etait destinee a etre spectrale sur l’ecran et moite dans la salle.
Le film avec ses cadavres qui n’en sont pas, ses chausses-trappes, son domestique effrayant et sa servante aveugle(!), ses effets speciaux pas si « speciaux » que ca, ses acteurs grimes, grimacants ou hurlants, ses decors cheap et ses frayeurs a l’emporte-piece n’est en fait rien d’autre qu’une maison hantee dans un kermesse et ou les fantomes sont brades tandis que Elisha Cook. jr. cabotine a mort dans le role de l’acoolique de service et Vincent Price se livre a un numero savoureux prenant en complice le spectateur.
A voir pour la performance de Price et les talents de bonimenteur de Castle, de son service de vente « a la criee ».
The House on Haunted Hill : 2.75 / 5
William Castle est ce que l’on pourrait appeller un « sacre roublard », et cela se sent des le debut (« hurlant ») du metrage, suivi par les commentaires mutins de Vincent Price.
Il n’empeche que Castle sait ce qu’il fait, notamment au niveau des dialogues mis dans la bouche de Price, et dont a la fin on ne sait si c’est Price qui « fait » les dialogues ou les dialogues qui « font » le Price du film.
HoHH est un film qui renvoit a une autre epoque. Entre la musique envoutante a souhait, les decors en studio couverts de toiles d’araignees, le cote bonimenteur de Castle fait son effet.
Sa conception du cinema ne differe en rien des catcheurs qui se produisent dans le cadre des fetes foraines ; du chique offert a un public, qui au courant du jeu mene, n’est pas dupe, mais complice de la plaisanterie et applaudit a l’abattage des « sportifs ». Un spectacle ou finalement, tous trouvent leur compte; du producteur au realisateur en passant par les acteurs et les spectateurs.
Le cote Foire du Throne est encore rehausse par le « gimmick » qu’avait invente Castle et qui consistait a faire se lever un squelette accroche a un filin et le faire survoler les spectateurs dans les salles de cinema. Comme a l’instar du catch, les spectateurs au courant du cadeau bonux offert pendant la projection, s’y rendirent munis de sarbacanes et lance-pierres pour un tir au pigeon des plus rejoussif.
C’est en fait la, que reside tout le charme du film. HoHH, est en fin de compte rien d’autre qu’un film a consommer avec sa petite amie a deux un samedi soir, ramenant le spectateur contemporain a une epoque ou les connaissances ne se liaient pas sur internet et les cours de biologies n’etaient pas revises dans les chambres grace a l’accord de parents tres concilliants, mais plutot a l’arriere de voitures parquees dans des drive-ins ou a l’arriere de salles de cinema de quartier.
On le voit, l’atmosphere etait destinee a etre spectrale sur l’ecran et moite dans la salle.
Le film avec ses cadavres qui n’en sont pas, ses chausses-trappes, son domestique effrayant et sa servante aveugle(!), ses effets speciaux pas si « speciaux » que ca, ses acteurs grimes, grimacants ou hurlants, ses decors cheap et ses frayeurs a l’emporte-piece n’est en fait rien d’autre qu’une maison hantee dans un kermesse et ou les fantomes sont brades tandis que Elisha Cook. jr. cabotine a mort dans le role de l’acoolique de service et Vincent Price se livre a un numero savoureux prenant en complice le spectateur.
A voir pour la performance de Price et les talents de bonimenteur de Castle, de son service de vente « a la criee ».
The House on Haunted Hill : 2.75 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: House on haunted hill - William Castle - 1958
Début qui m'a toujours fait penser au début de l'histoire dans le dessin animé "Who Killed Who" de Tex Avery (à partir de 00:39) :bluesoul a écrit : William Castle est ce que l’on pourrait appeller un « sacre roublard », et cela se sent des le debut (« hurlant ») du metrage, suivi par les commentaires mutins de Vincent Price.
En dehors d'un chien, un livre est le meilleur ami de l'homme. En dedans d'un chien, il fait trop sombre pour lire. - Groucho Marx
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Re: House on haunted hill - William Castle - 1958
Faut dire que l'association Tex Avery / Vincent Price aurait ete "detonnante"...
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Re: la nuit de tous les mysteres et je suis une legende
Legends/ Opening viennent de sortir un DVD remasteurisé de "La nuit de tous les mystères" avec la version coloriée en plus du N & B, STF, 15€...
Attention: message incompréhensible et cryptique...
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Re: la nuit de tous les mysteres - 1958 - William Castle
Oh oui ! Et si tu a apprécier la prestation decGeoffrey Rush dans cette excellent remake (le meilleur film de son auteur) tu devrais jubiler de plaisir a la vue du film originale ou Vincent Price excelle dans son rôle d'hôte de cette maison hanté, dont Rush s'inspire ouvertement.Fy87 a écrit :Mais oui, bien sûr, je les confonds toujours ces deux-là ! Sorry !:oops: Donc, je ne l'ai pas vu celui-là. Il faut que j'y remédie.
Et en plus le DVD est très facilement trouvable chez Le Chat qui Fume. Wilde Silde la rééditer mais rien de plus appartement. Par contre je sais pas se que donne la version remasterisé de chez Opening.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY
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Re: la nuit de tous les mysteres - 1958 - William Castle
Non, mais en fait je l'ai vu "La Nuit de tous les Mystères" (Vincent Price assure comme toujours, quelle classe ce type !) et c'est vrai qu'il est excellentissime mais je n'ai pas encore le dvd.
C'est "La Maison du Diable" que je n'ai pas vu.
C'est "La Maison du Diable" que je n'ai pas vu.
Groovy !
Re: la nuit de tous les mysteres - 1958 - William Castle
Vu sur le dvd Wild Side, dans leur collection de films libres de droits, avec copie correcte 1.77 16/9, résolution un peu grossière, mais ça va, avec VOSTF.
C'est un "grand classique" que je n'avais jamais vu et j'avoue avoir été un brin déçu, nous sommes quand même un cran en dessous de "Mr Sardonicus" ou "The tingler" du même réalisateur.
Le clou du film, c'est bien évidemment Vincent Price en milliardaire cynique et suave, en conflit très ouvert avec son épouse ! Il porte vraiment le film. Une bonne idée est d'avoir pris l'extérieur très moderne de la fameuse Ennis House de Frank Lloyd Wright, ce qui casse le cliché de la maison gothique. Mais les décors intérieurs font preuve de moins d'audace. L'ambiance est sympathique, mais certains moments font sourire (la concierge qui se déplace en glissant sur le sol) et "La nuit des tous les mystères" peine un peu à démarrer, seul le dernier quart d'heure, avec ses traquenards astucieux, amène le grain d'excentricité attendu d'une réalisation de William Castle. Un grand classique ? Non. Un sympathique divertissement rétro ? Sans doute !
C'est un "grand classique" que je n'avais jamais vu et j'avoue avoir été un brin déçu, nous sommes quand même un cran en dessous de "Mr Sardonicus" ou "The tingler" du même réalisateur.
Le clou du film, c'est bien évidemment Vincent Price en milliardaire cynique et suave, en conflit très ouvert avec son épouse ! Il porte vraiment le film. Une bonne idée est d'avoir pris l'extérieur très moderne de la fameuse Ennis House de Frank Lloyd Wright, ce qui casse le cliché de la maison gothique. Mais les décors intérieurs font preuve de moins d'audace. L'ambiance est sympathique, mais certains moments font sourire (la concierge qui se déplace en glissant sur le sol) et "La nuit des tous les mystères" peine un peu à démarrer, seul le dernier quart d'heure, avec ses traquenards astucieux, amène le grain d'excentricité attendu d'une réalisation de William Castle. Un grand classique ? Non. Un sympathique divertissement rétro ? Sans doute !
- Lord Taki
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Re: La nuit de tous les mystères - 1958 - William Castle
Disponible via le ciné club du chat qui fume: