Antichrist - Lars Von Trier (2009)
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Antichrist - Lars Von Trier (2009)
Ayant récemment perdu son enfant, Un couple (Willem dafoe/Charlotte Gainsbourg) effectue une retraite au fond des bois dans une maison isolée et commence à vivre des expériences terrifiantes.
Drame horrifique pour Lars Von Trier via sa société Zentropa (qui est déjà prévendu un peu partout). En Scope et doté d'un budget de 11 millions de $.
Le film a une date de sortie France prévue le 19 aout 2009 via Les Films du Losange.
Drame horrifique pour Lars Von Trier via sa société Zentropa (qui est déjà prévendu un peu partout). En Scope et doté d'un budget de 11 millions de $.
Le film a une date de sortie France prévue le 19 aout 2009 via Les Films du Losange.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Antichrist - Lars Von Trier (2009)
Il s'éloigne de plus en plus de son Dogme 95. Tant mieux.
Suis curieux de voir ça.
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Re: Antichrist - Lars Von Trier (2009)
Le film étant probablement à Cannes, la sortie est avancée au 20 mai 2009.
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Re: Antichrist - Lars Von Trier (2009)
j'ai quand meme mis deux jours a savoir si j'avais apprecie ou non, etant sorti plus que dubitatif de la projection. Ce qui n'etait pas gagne du fait que Lars Von trier me laisse toujours un souvenir peu amene (au final, je n'aime bien qu'Element of crime).
En tous cas, je reste sur une note positive. Un visuel parfois stupefiant, un ton noir et derangeant, un travail sur la forme et le fond qui doivent peiner la plupart des cineastes wannabe tant il est clair qu.une immense reflexion se trouve derriere tout cela. Je passerai sur le personnage du real et son discours devant les journalistes qui n'ont que trop peu a voir avec le film.
Si l'on excepte les passages ultra-violents du film, les mutilations, l'insert hard et le prologue noir et blanc un poil pretentieux dans le mauvais sens du terme, c'est plus le ton general du film qui m'a un peu mis mal a l'aise. Et enocore, le mot n'est pas exact... j'ai du mal a decrire ce que le film a provoque en moi. quelque chose de diffus et d'intense. Beaucoup d'incomprehension, sur. Mais un peu comme Godqrd, j'ai prefere me laisser porter par les images et les sensations plutot que le recit en lui-meme, plutot banal. Si on reste a la surface (un psychotherapeuthe prend en charge sa femme suite a la mort accidentelle de leur enfant), on trouvera le film peu intersssant. Or, le veritable interet est ailleurs> Dans les inextricables rapports entre le sentiment et l'intellect, le pense et le ressenti.
La folie furieuse qui s'empare du personnage joue par Charlotte Gainsbourg ( absolument remarquable que ca en est la aussi derangeant) couplee a la froideur de son mari (Willem Dafoe, impeccable tout en controle rhetorique) debouche sur des scenes horrifiques que les auteurs de Saw et consorts ont du en manger leur pellicule pour ne pas y avoir pense> Ce n'est pas juste des scenes gores (et encore, certain(e) en ont eu l"estomac retroune), c'est leur signification qui est encore plus terrible!
Le generique final indique un chercheur en mysoginie, un autre en film d'horreur, un autre en psychotherapie... bref, c'est un film murement reflechi (dont LVT a indique qu'il l'a fait auivant une profonde depression) qui va profondement diviser les spectateurs qui se risqueront a l'aventure. Par ailleurs, l'avenir financier du film me parait tres risque, le public risquant d'etre refoule par peur du produit extreme qui va lui etre vendu. Mais pour qui se laisse tenter et porter par les sublimes images, dont celle qui porte a rire d'un renard eviscere qui annonce 'le chaos est total', la recompense d'un film violemment original est au bout de la salle noire. La derniere scene est en ce sens, bien que symboliquement trop appuyee a mon gout, proprement rennversante.
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En tous cas, je reste sur une note positive. Un visuel parfois stupefiant, un ton noir et derangeant, un travail sur la forme et le fond qui doivent peiner la plupart des cineastes wannabe tant il est clair qu.une immense reflexion se trouve derriere tout cela. Je passerai sur le personnage du real et son discours devant les journalistes qui n'ont que trop peu a voir avec le film.
Si l'on excepte les passages ultra-violents du film, les mutilations, l'insert hard et le prologue noir et blanc un poil pretentieux dans le mauvais sens du terme, c'est plus le ton general du film qui m'a un peu mis mal a l'aise. Et enocore, le mot n'est pas exact... j'ai du mal a decrire ce que le film a provoque en moi. quelque chose de diffus et d'intense. Beaucoup d'incomprehension, sur. Mais un peu comme Godqrd, j'ai prefere me laisser porter par les images et les sensations plutot que le recit en lui-meme, plutot banal. Si on reste a la surface (un psychotherapeuthe prend en charge sa femme suite a la mort accidentelle de leur enfant), on trouvera le film peu intersssant. Or, le veritable interet est ailleurs> Dans les inextricables rapports entre le sentiment et l'intellect, le pense et le ressenti.
La folie furieuse qui s'empare du personnage joue par Charlotte Gainsbourg ( absolument remarquable que ca en est la aussi derangeant) couplee a la froideur de son mari (Willem Dafoe, impeccable tout en controle rhetorique) debouche sur des scenes horrifiques que les auteurs de Saw et consorts ont du en manger leur pellicule pour ne pas y avoir pense> Ce n'est pas juste des scenes gores (et encore, certain(e) en ont eu l"estomac retroune), c'est leur signification qui est encore plus terrible!
Le generique final indique un chercheur en mysoginie, un autre en film d'horreur, un autre en psychotherapie... bref, c'est un film murement reflechi (dont LVT a indique qu'il l'a fait auivant une profonde depression) qui va profondement diviser les spectateurs qui se risqueront a l'aventure. Par ailleurs, l'avenir financier du film me parait tres risque, le public risquant d'etre refoule par peur du produit extreme qui va lui etre vendu. Mais pour qui se laisse tenter et porter par les sublimes images, dont celle qui porte a rire d'un renard eviscere qui annonce 'le chaos est total', la recompense d'un film violemment original est au bout de la salle noire. La derniere scene est en ce sens, bien que symboliquement trop appuyee a mon gout, proprement rennversante.
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Re: Antichrist - Lars Von Trier (2009)
Bref, il faut en conclure que c'était le Martyrs du Cannes 2009, non ?Superwonderscope a écrit :Le generique final indique un chercheur en mysoginie, un autre en film d'horreur, un autre en psychotherapie... bref, c'est un film murement reflechi (dont LVT a indique qu'il l'a fait auivant une profonde depression) qui va profondement diviser les spectateurs qui se risqueront a l'aventure. Par ailleurs, l'avenir financier du film me parait tres risque, le public risquant d'etre refoule par peur du produit extreme qui va lui etre vendu. Mais pour qui se laisse tenter et porter par les sublimes images, dont celle qui porte a rire d'un renard eviscere qui annonce 'le chaos est total', la recompense d'un film violemment original est au bout de la salle noire. La derniere scene est en ce sens, bien que symboliquement trop appuyee a mon gout, proprement rennversante.
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Re: Antichrist - Lars Von Trier (2009)
Chronique d'Antichrist par Eric Dinkian :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... antichrist
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... antichrist
Re: Antichrist - Lars Von Trier (2009)
Excellente chronique qui rassurera les plus dubitatifs, ceux qui comme moi craignent que la dimension apparemment provocatrice de l'oeuvre n'en gâche la lecture. Espérons que le métrage ne souffrira pas de son statut particulier. (Présumé) trop intello pour les fans du genre, trop violent pour les autres, ce type de métrage constitue une prise de risques, certes atténuée par la réputation du cinéaste.MadXav a écrit :Chronique d'Antichrist par Eric Dinkian :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... antichrist
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Re: Antichrist - Lars Von Trier (2009)
Antichrist, antichrist, encore faut-il que le 1° ai existé
Attention: message incompréhensible et cryptique...
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Re: Antichrist - Lars Von Trier (2009)
Un prologue d'une beauté formelle qui laisse bouche bée. Du cinéma à l'état pur. Noir et blanc lumineux, ralenti, montage alternant gros plans et mouvements de caméra aériens, musique classique en illustration. Eros et Thanatos. L'érotisme sans tabou et l'innocence enfantine. Une certaine idée de l'émotion cinématographique.
Une dernière partie pleine de passions et de furie sexuelle. Qui convoque le Tsukamoto des débuts et le Miike de Audition (ce sont les références qui me viennent immédiatement à l'esprit). Qui oppose la poésie et le trash. La raison et la sorcellerie.
Malheureusement entre les deux, des situations et longues plages dialoguées traitant d'angoisses et de psychothérapie, qui se regardent d'un ennui poli. Reste toujours le travail sur le montage, traversé de plans à la lisière du rêve.
Au final, une oeuvre intrigante sur l'opposition entre la folie (le mal ?) et sa thérapie supposée. Cette dernière censée dorénavant tout guérir et expliquer, à notre époque sur-consciente de tout, ne conduit-elle pas parfois à l'inverse escompté ?
Egalement un sujet passionnant et jusqu'au-boutiste sur l'image de la femme amante/épouse/mère.
Définitivement un film "physique".
J'aurais simplement voulu pouvoir le défendre sans restriction auprès de ceux de mon entourage, qui n'iront jamais voir ce film, mais qui, sous couvert de bonne morale, appuyés par les dires de chroniqueurs et autres journalistes vieillissants, mal intentionnés et inutiles à la culture, me font chier depuis le Festival de Cannes : "Toi, tu vas voir du porno ?", "Tu donnes de l'argent à des cinglés comme Lars von Trier ?" ... C'est sûr que cette fois-là, j'aurais dû fermer ma gueule, et continuer tranquillement à goûter le Cinéma dans mon coin ...
Une dernière partie pleine de passions et de furie sexuelle. Qui convoque le Tsukamoto des débuts et le Miike de Audition (ce sont les références qui me viennent immédiatement à l'esprit). Qui oppose la poésie et le trash. La raison et la sorcellerie.
Malheureusement entre les deux, des situations et longues plages dialoguées traitant d'angoisses et de psychothérapie, qui se regardent d'un ennui poli. Reste toujours le travail sur le montage, traversé de plans à la lisière du rêve.
Au final, une oeuvre intrigante sur l'opposition entre la folie (le mal ?) et sa thérapie supposée. Cette dernière censée dorénavant tout guérir et expliquer, à notre époque sur-consciente de tout, ne conduit-elle pas parfois à l'inverse escompté ?
Egalement un sujet passionnant et jusqu'au-boutiste sur l'image de la femme amante/épouse/mère.
Définitivement un film "physique".
J'aurais simplement voulu pouvoir le défendre sans restriction auprès de ceux de mon entourage, qui n'iront jamais voir ce film, mais qui, sous couvert de bonne morale, appuyés par les dires de chroniqueurs et autres journalistes vieillissants, mal intentionnés et inutiles à la culture, me font chier depuis le Festival de Cannes : "Toi, tu vas voir du porno ?", "Tu donnes de l'argent à des cinglés comme Lars von Trier ?" ... C'est sûr que cette fois-là, j'aurais dû fermer ma gueule, et continuer tranquillement à goûter le Cinéma dans mon coin ...
Dernière modification par savoy1 le lun. juin 08, 2009 12:39 pm, modifié 1 fois.
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Re: Antichrist - Lars Von Trier (2009)
Oui, c'est dommage que le film ait été vendu comme du cul-du gore-du cul parce que des inserts X, j'en ai compté 2 et pour le gore, ça n'éclabousse quand même pas l'écran. L'intérêt est largement ailleurs comme le dit si bien SWS dans sa chronique plus haut. Et c'est clair que certains doivent bouffer leur synopsis voire leur oeuuuvre terminée face à tout ce que comporte ce film en matière de réelle réflexion et de profondeur psychologique ! Rendant ainsi caduque la comparaison avec MARTYRS.
On n'est pas renversé par ce film car c'est du Von Trier et je peux comprendre que certains ressentent de l'ennui devant (pour ma part, c'est le cas pour presque tous ses films). Mais voilà, quand on se laisse porter par les images (magnifiques de bout en bout - quel prologue ! J'ai rarement vu une séquence N/B aussi sublime tant par le fond que la forme), les personnages, l'environnement, on en arrive à une certaine fascination. La fin sera d'autant plus difficile à supporter
Seul regret, Willem Dafoe que j'adore et qui me semble très en retrait. Certes, la Gainsbourg est l'élément central de cette histoire douloureuse mais le personnage de Dafoe aurait mérité plus de force. Car même si la Gainsbourg est impeccable, son jeu n'éclipse pas celui de son partenaire.
Un film d'autant plus fascinant de voir ce qu'un réal aussi névrosé (c'est un compliment !) et considéré comme intellectuel peut faire avec le genre. Certains passionnés auto-proclamés ne lui arrivent pas à la cheville...
On n'est pas renversé par ce film car c'est du Von Trier et je peux comprendre que certains ressentent de l'ennui devant (pour ma part, c'est le cas pour presque tous ses films). Mais voilà, quand on se laisse porter par les images (magnifiques de bout en bout - quel prologue ! J'ai rarement vu une séquence N/B aussi sublime tant par le fond que la forme), les personnages, l'environnement, on en arrive à une certaine fascination. La fin sera d'autant plus difficile à supporter
Seul regret, Willem Dafoe que j'adore et qui me semble très en retrait. Certes, la Gainsbourg est l'élément central de cette histoire douloureuse mais le personnage de Dafoe aurait mérité plus de force. Car même si la Gainsbourg est impeccable, son jeu n'éclipse pas celui de son partenaire.
Un film d'autant plus fascinant de voir ce qu'un réal aussi névrosé (c'est un compliment !) et considéré comme intellectuel peut faire avec le genre. Certains passionnés auto-proclamés ne lui arrivent pas à la cheville...
Re: Antichrist - Lars Von Trier (2009)
Je conseille également à tous les indécis de tenter une "expérience" artistique qui, pour ma part, demeure particulièrement troublante non en vertu des scènes présumées choquantes mais davantage subordonnée à l'atmosphère toute à la fois mélancolique et sulfureuse caractérisant l'ensemble dudit métrage. Mes prédécesseurs ont souligné à juste titre l'extrême richesse (notamment) thématique d'un film qui, admettant un certain nombre de lectures précises - psychanalytique, mystique, mythologique, sociologique, ect...- tente d'abord de susciter chez nous quelque plaisir d'ordre esthétique. D'où l'abondance de références picturales; les amateurs de peinture flamande vont apprécier; le soin accordé à la photographie, ect... L'image prévaut souvent sur le dialogue, chose surprenante et appréciable au regard du scénario.
Les fans du réalisateur trouveront également dans "Antichrist" une clef de lecture quant au traitement souvent sadique dont font l'objet maints protagonistes féminins chez Von Trier. Ambigue, tourmentée, dérangeante et en cela extrêmement intéressante, cette plongée dans la psyché de l'artiste mérite largement le déplacement.
Les fans du réalisateur trouveront également dans "Antichrist" une clef de lecture quant au traitement souvent sadique dont font l'objet maints protagonistes féminins chez Von Trier. Ambigue, tourmentée, dérangeante et en cela extrêmement intéressante, cette plongée dans la psyché de l'artiste mérite largement le déplacement.
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Re: Antichrist - Lars Von Trier (2009)
Beaucoup aimé également. Outre le côté esthétique parfois terrassant, avec des images/tableaux vraiment marquants renforcés par une bande-son des plus efficaces, le film évite l'écueil du trip intello malgré une histoire très chargée symboliquement et des personnages qui auraient pu se révéler antipathiques ou énervants. Il n'en est rien, est on suit avec fascination cette thérapie extrême sur fond de sorcellerie et d'horreurs psychologiques. C'est vrai qu'il ne se passe pas grand-chose au milieu, mais le film est assez court et la narration assez resserrée pour qu'on ne s'ennuie pas outre mesure. Le plan final m'est par contre passé un chouïa au-dessus de la tête, il faut bien l'avouer
En tout cas, le film m'a donné envie de m'intéresser de plus près à la filmo de Lars Von Trier, dont les quelques œuvres que j'ai vues jusqu'ici m'avaient plutôt laissé indifférent.
En tout cas, le film m'a donné envie de m'intéresser de plus près à la filmo de Lars Von Trier, dont les quelques œuvres que j'ai vues jusqu'ici m'avaient plutôt laissé indifférent.
Re: Antichrist - Lars Von Trier (2009)
Exactement. J'apprécie particulièrement les films qui offrent un éventail, ici fort large, de lectures possibles sans pour autant les imposer au spectateur. Ce dernier peut apprécier l'oeuvre indépendamment des symboliques sous-jacentes. Je n'ai personnellement pas tout "saisi" et peu importe au regard de la beauté de l'ensemble.Neverwhere a écrit : le film évite l'écueil du trip intello malgré une histoire très chargée symboliquement et des personnages qui auraient pu se révéler antipathiques ou énervants.
Si la plupart des références philosophiques et picturales proviennent de pensées et imageries médiévales (pantheisme iconique, trois mendiants, sorcellerie, pont, ect...), le plan final correspond selon moi directement au titre du film. L'Antichrist de Nietzche représente une libération violente et positive des grandes pulsions humaines. Ces dernières sont ici prises en charge par la femme qui, de ce fait, accède à une certaine liberté.Neverwhere a écrit : Le plan final m'est par contre passé un chouïa au-dessus de la tête, il faut bien l'avouer
Re: Antichrist - Lars Von Trier (2009)
Reste à prier que ça passe près de chez moi, ce qui n'est pas gagné, loin de là...
"Que sert-il à un homme de gagner le monde s'il perd son âme?"
Marc 8:36
Marc 8:36
Re: Antichrist - Lars Von Trier (2009)
[quote="mercredi
Désolé, ça reste toujours aussi obscur...
Je ne comprends pas le sens de cette dernière scène , SPOILER SPOILER SPOILER, W Dafoe marchant à contre courant de centaines de femmes (?) sans visage.
D'une manière plus générale, le lien entre la perte de l'enfant, le deuil et la représentation maléfique de la femme m'échappe, sauf à considérer la folie seule comme explication du délire de C Gainsbourg. Mais dans ce cas, toute la première partie du film est inutile. L'excision représente quoi exactement ? Un sentiment de culpabilité ? Coupable de quoi ? L'unité de l'ensemble m'échappe vraiment. Difficile de ne voir ce film que comme un trip. Je l'accepte chez Lynch, pas dans le cas d'Antechrist. Trop de symbolique, de messages, pour laisser le spectateur comme un con. Soit l'un d'entre vous possède quelques pistes que je prends avec plaisir, soit faut kidnapper Lars Von Trier !!!
Si la plupart des références philosophiques et picturales proviennent de pensées et imageries médiévales (pantheisme iconique, trois mendiants, sorcellerie, pont, ect...), le plan final correspond selon moi directement au titre du film. L'Antichrist de Nietzche représente une libération violente et positive des grandes pulsions humaines. Ces dernières sont ici prises en charge par la femme qui, de ce fait, accède à une certaine liberté.[/quote]Neverwhere a écrit : Le plan final m'est par contre passé un chouïa au-dessus de la tête, il faut bien l'avouer
Désolé, ça reste toujours aussi obscur...
Je ne comprends pas le sens de cette dernière scène , SPOILER SPOILER SPOILER, W Dafoe marchant à contre courant de centaines de femmes (?) sans visage.
D'une manière plus générale, le lien entre la perte de l'enfant, le deuil et la représentation maléfique de la femme m'échappe, sauf à considérer la folie seule comme explication du délire de C Gainsbourg. Mais dans ce cas, toute la première partie du film est inutile. L'excision représente quoi exactement ? Un sentiment de culpabilité ? Coupable de quoi ? L'unité de l'ensemble m'échappe vraiment. Difficile de ne voir ce film que comme un trip. Je l'accepte chez Lynch, pas dans le cas d'Antechrist. Trop de symbolique, de messages, pour laisser le spectateur comme un con. Soit l'un d'entre vous possède quelques pistes que je prends avec plaisir, soit faut kidnapper Lars Von Trier !!!