The Outpost - Steve Barker (2007)

[Superwonderscope]

La critique du Z2 français par Antoine Rigaud est sur le site :

http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... ge=outpost

[bluesoul]

Une petite troupe de mercenaires est engage pour se rendre dans une zone “a risques” ou s’affrontent troupes gouvernementales et rebelles d’un etat europeen non-identifie, mais que l’on pourrait prendre pour l’ex-Yougoslavie en pleine deliquescence. Une fois arrives a destination, les soldats de fortune vont se retrouver dans un ancien bunker et y reveiller une mysterieuse force qui va n’avoir de cesse de les attaquer.

Tout amateurs de fantastique le sait, hormis qu’un “bon zombie” est un “zombie mort”, il n’existe que trois sortes de zombies: le tres bas cote, mais pourtant “traditionnel” zombie haitien; le “classique” et tres cote zombie civil et affame de chair humaine; le dernier, pourtant une valeur “stable”, car revenant a chaque fois que l’on semble l’oublier: le zombie nazi.

Du zombie nazi, l’on ne saivait au fond pas grand’ chose, ni ses habitudes alimentaires, ni ce qui l’anime (rien de bon, mais a part ca?), ni clairement ce qui l’a engender (les nazis oui, mais comment?). On ne savait qu’une seule chose; mieux vaut l’eviter.

Outpost tente d’apporter des reponses au nombreuses questions que se pose le fan de cinema de genre.

Le film fonctionne comme un The Descent en version “bunker” et masculine.
Les points communs s’arretant au fait que l’on ne fait pas appel aux testosterones hollywoodienne et mise tout sur la peur du noir et l’ambience.

Comme une autre Dog Soldiers, le film ne vole certainement pas haut du point de vue budget et lorgne du cote d’un Predator du pauvre (pas forcemment une mauvaise critique). Peu d’armes, petite equipe metissee, 5,000 dollars par tete, les risques sont eleves, les rentrees par contre limitees.

Pas de doutes, l’on est dans le realisme social british, meme quand on fait dans le cinema de peur. A voir la chute du prix de la vie, le film s’inspire plus des petites annonces dans le magazine Soldiers of Fortune que du dernier blockbuster americain.

Le film joue bien sur son decors lugubre a souhait, exploite plutot bien son idée de depart et son casting fait bien passer le message.

La ou le film se plante par contre un peu, est dans les meandres scenaristique du final (malheureusement!) qui, sans decevoir tombe quand meme plutot a plat et ce, tant dans le final “official” qu’alternatif, et dans sa mise en scene, l’absence de moyens etant flagrante.

Le tout fonctionne quand meme neanmoins tres bien grace a des idees ingenieuses telle; l’explication “scientifique” de la genese de nos mort-vivants a la croix gammee), le dessin anime de propagante, le film des experience precedentes ou le metissage de l’equipe. L’interpretation du leader par Julian Wadham est egalement bien secondee par son “equipe”.

L’on sent qu’avec peut-etre un peu plus de temps (d’apres les auteurs), et quelques kopeks en plus, le film aurait pu etre un incontournable.

Neanmoins, il ne faut pas bouder son plaisir. Outpost reste sans doute a ce jour, LA reference sur les zombies nazis. En tout cas, jusqu’a ce que leurs croix gammees reapparaissent, car dans le cinema fantastique du moins, le troisieme Reich n’a de cesse de revenir d’entre les morts. Encore et encore.

A voir pour ce que c’aurait pu etre, et quand meme aussi pour ce que c’est.

Outpost: 3.75 / 5

[Plisken]

Le film manque cruellement d'originalité. L'ambiance est bien rendue, les costumes, les acteurs, la musique sont bons mais quel classicisme. La trame aurait mérité plus de surprise. Quelques bons frissons. On pense beaucoup à The Descent.

Je lui met : 6/10

[Zecreep]

Son soucis, c'est effectivement l'originalité, sinon, l'ambiance est excelente, la mise en scène carrée, les zombies efficaces...
J'aime bien.

[comte vonkrolock]

Les Nazies Zombies ont rarement été aussi soignée (Shock Waves, The Bunker...) une petite réussite que ce film que ce soit pour l'ambiance noire et lugubre qui s'en dégage tous le long ; ou bien pour le jeu des acteurs qui sont a fond dans leurs rôles (mentions speciale pour le personnage du commandant SS qui fait froid dans le dos). Et puis y a Ray Stevenson qui nous rejoute son rôle de militaire de carrière à la perfection.

Sa manque un peu d'action certe, mais coté tension le trouillomètre est a son maximum (la cave ou son stocker les cadavres, les silouhettes des soldats nazis qui monte le siege autour du bunker), Steve Barker c'est y faire une nouvelle réussite de l'autre coté de la manche.

Un film a ne surtout pas louper
Tous comme le conseil le test plus haut dans sur le threat

[Manolito]

Après "Dog Soldiers", "La tranchée" et "The Bunker", la nouvelle horreur anglaise approfondit à nouveau le sillon de l'épouvante militaire avec la trame très classique de la petite patrouille tombant dans une zone hantée par une menace surnaturelle.

Ici, pas de gaudriole, tout est sérieux, sans humour ou ricanement déplacé, on est dans de la série B sérieuse où, si l'action n'est pas intense, si le film est raisonnable dans le gore, le suspens et l'ambiance sont bien gérés, les personnages correctement dessinés et interprétés. Dommage qu'on sente un peu trop les limites budgétaires du projet (le dessin animé des années 40 en images de synthèse, le manque de diversité des décors), mais voici encore un petit métrage d'horror british satisfaisant et encourageant !

Vu sur ciné cinéma frisson où il passe en ce moment, copie 2.35 16/9 très correcte, avec VM. Image un peu trop sombre par moment peut-être, mais dans l'ensemble, c'est OK.

[comte vonkrolock]

Encore revu et toujours le même plaisir. Il a bien des défauts : situation typé, actions convenus, intrigue qui tiens sur un bout de papier, et puis s'est surtout un film de mec

Pourtant à l'arriver on a un film qui marche avec des acteurs peut célèbre, mais totalement parfait dans les rôles qui leurs sont affectés. Et puis il y a Ray Stevenson et Richard Brake en tête, ils sont tous simplement charismatique dans leurs peaux de dur à cuir. Une belle ambiance et une lumière savement travaillée qui joue parfaitement dans l'atmosphère lugubre qui se dégage de se siège.

Peut-être est bien lui qui a relancé la vague du film de zombie Nazis qui a perduré pendant quelques années...

Et puis dans se flot de films ont ne peut pas affirmer que ceux-ci soit arrivé au même résultat (War of the Dead, SS Troopers, Frankenstein's Army...) ils sont du même du carrément changé de genre (Dead Snow, ). Les derniers films a mettre en avant Hitler et ces soldats dans l'horreur et le fantastique de manière plus sérieuse étant The Bunker (2001) de Rob Green avec Jason Flemyng (un correcte huis clos aussi), et le mal aimer long métrage de Joel Schumacher l'excellent Blood Creek qui s'inspirait aussi beaucoup de toutes la mystique derrières les cherches occultes du IIIe Reich (le 1er Hellboy).

Revu donc sur le DVD M6 puisque la version HD semble ne pas vouloir faire d'apparition chez nous tout comme le 3ème volet Outpost : Rise of the Spetsnaz qui lui reste inédit

[Superwonderscope]

Une bonne surprise. Le film compense son budget minimal par un vrai sens de l'étouffement et de l'endroit clos. un choix judicieux d'une photo sombre, jouant sur les parts d'ombres de l'image et donc des personnages. Une vraie logique de mis en scène.
Pas de second degré à la con, on est là pour enfermer les personnages dans un scénario retors (mais qui cède à la facilité de les éliminer un par un) amis également le spectateur pour faire grimper la pression. Ca veut surprendre et faire peur.
L'idée de ces soldats-zombies protégeant leur bunker n'est pas idiote et tente de renouveler le genre / on est donc assez loin de Død Snø et sa gaudriole-gore scandinave.
Visuellement, ça joue avec des effets de lumières/ombres, avec ombres menaçantes. Barker sait , à mon sens, diablement bien gérer son budget très bas et son scénario à priori bateau - qui fait en effet penser à la structure de Dog Soldiers (accents irlandais compris) ou de The Descent. avec toutefois des jeux d'acteurs qui forcent le trait (les faux accents russes, au secours) ou certaines facilités de scénario.

Mais au final, très content d'avoir découvert cette série B bien burinée, qui aurait presque mérité une sortie cinéma.