The Invisible Woman (1940) – A. Edward Sutherland

[bluesoul]

Un riche playboy financierement au bout du rouleau voit son avenir dependre d’un vieux savant fantasque et de sa toute derniere invention. L’invention qu’il essayera sur une jeune femme qui ne jure que par l’aventure, s’appelle l’ « invisibilite »...

Detonnant furieusement dans la serie des Universal Classic Monsters, sous –section « Homme Invisible », car (1) mettant en vedette une femme(!), et (2) se presentant sur la forme et le fond comme une « screwball comedy ».

Dans ce metrage en effet, l’invisibilite ne sera qu’un Mcguffin, McGuffin pour l’heroine de « regler » gentiment ses comptes, McGuffin pour le jeune riche desoeuvre de refaire fortune et McGuffin pour le savant (sympathiquemene) fele de la cafetiere d’aider son jeune pygmalion (et accessoirement de changer le monde). Ajoutez a la recette une bande de malfrat vraiment pas doues, et vous obtenez le genre de film ou les portes (d’armoires ?) claquent toutes seules, les chats levitent, et les vetements se baladent vides. L’on s’attendrait presque a voir les battants de l’armoire de la chamber a coucher s’ouvrir, et en debouller Cary Grant habille en mariee et arborant une mine deconfite.

Si l’idee de depart parait « casse-gueule » pour le moins, le capital « sympathie » est indeniable et l’abattage du casting, l’humour du scenariste et la realisation au service de la bonne humeur font merveille.

Sans cabotiner comme un Abbott ou un Costello, le tout servi par des effets speciaux qui progressent a grande vitesse, et couronne par un jeu « en chambre » comportant de nombreuses interactions et reparties humoristiques, le charme opere.

Il est un peut etonnant que ce volet semble n’etre que peu considere par les fantasticophiles, sans doute l’effet de n’etre qu’une comedie dans une serie connue pour son « serieux », sans compter que fesant suite a deux volets relativement noir.

Peut-etre aurait-il ete judicieux de couper le plus possible les ponts (titres du metrage, date de sortie) avec la legendaire serie Universal, avec quoi TIW n’aurait pas a rougir d’une comparaison avec Ma Femme est une Sorciere sorti en 1958.

A voir, pour le charme, l’ingenuite, les faceties, l’humour bonne enfant, mais aussi et surtout; classe de l’ensemble.

The Invisible Woman : 4.5 / 5

[Manolito]

Une réussite légère et fantaisiste, qui n'hésite pas à briser la monotonie des suites Universal des années 40. On est dans une comédie sans complexe et amusante, toujours de bon goût, qui se savoure avec plaisir, comme une bonne rasade d'air frais !

[comte vonkrolock]

Bien apprécier aussi pour ma part cette suite de la série traité sous forme de comédie, ou l'ont peut croiser l'actrice qui jouait la méchante Sorcière de l'Ouest dans le Magicien d'Oz de Victor Fleming un an avant, Margaret Hamilton.

[DPG]

Un sympathique film, qui détonne, en effet, ds la série "Invisible man". Tout a été dit, je ne vais pas revenir dessus, mais effectivement, un ton très "screwball comedy" qui fonctionne. C'est léger, bon enfant, mais sincère, bien rythmé, enjoué, un pas de côté surprenant mais plutôt réussi, mineur mais rafraichissant. A voir