Une jeune veuve, enfin, je veux dire « une femme d’âge moyen récemment veuve » (Barbara Stanwick, plus que parfaite) suspectée d'infidélité par feu son mari, est hantée par des rêves récurant ou se mêlent désirs refoulé (sous la forme d'un amant idéal qui vient la réveiller pour l’emmener dans d’étrange déambulation nocturne) et culpabilité (avec les apparitions tout ca e qu'il y a d'effrayante du défunt, horriblement brulé dans l'accident qui lui a couté la vie)
Ces rêves virent à l’obsession, et la pauvre Irène ne sait plus très bien où se dessinent les frontière du rêve et de la réalité.
Production typiquement « William Castle » avec ce que cela inclus comme bon point : interprétation classieuse, scenario alambiqué, et un vrai savoir faire pour nous procurer quelques délicieux frissons d’épouvante, et les apparitions du spectres sont vraiment très réussie, en particulier la scène du « mariage » avec l’assemblée des mannequins de cire)
Barbara Stanwick est impeccable (comme toujours serait on tenté d’ajouter), nous délivrant deux ou trois cris de terreur qui la classe d’emblée parmi les Scream-queen de première classe, à ses côté son ex maris à la ville, le vieux beau Robert Taylor, et Hayde Rorke (qui ???) absolument effrayant en mari jaloux et en spectre vengeur.
A ajouter aussi une musique obsédante de Vic « Adams family » Mizzy qui est pour une bonne part dans la réussite du film.
Dans les mauvais points ? …comme toujours chez Castle, une fin à la « scoobidoo » absolument invraisemblable et tarabiscotée (à côté de ça, « 6 femmes pour l’assassins » est un modèle de logique !)
En voyant cette conclusion, on comprend quel talent il a fallut a Hitchcock et Clouzot pour ne pas faire tomber PSYCHO et LES DIABOLIQUE dans le grotesques, grotesque que Castle n’arrive aps à éviter.
Mais bon, sortit de ces petites scories, le reste est assez bon pour faire pencher la balance largement du bon côté, et la prestation de Barbara Stanwick, bien plus subtile que tout les stars vieillissantes sévissant dans la pléthore de « baby Jane » rip-off sorti a cette époque, le fait atteindre au stade des pépites oubliées à déguster sans modération (les soirs d’orage de préférence)
PS: et quelle fabuleuse affiche!!!
