The House of the Devil - Ti West (2009)

[Superwonderscope]

Une jeune fille (Jocelin Donoghue - The Borrowers) cherchant désespérement du cash pour la caution de son appartement accepte un job de babysitting. Elle se rend chez les parents (Tom Noonan et Mary Woronov) un soir d'éclipse solaire. Apercevant une ombre rodant autour de la maison, elle se rend compte rapidement de la tournure sanglante que va prendre la nuit.

Le film est disponible en VOD depuis le 1e octobre et sort en salles pour Halloween 2009 aux USA (soit le 30/10)

Site et film annonce :

http://www.houseofthedevilmovie.com/

[arioch]

Ceux qui ont vu THE ROOST, précédent truc de Ti West, resteront poliment à l'écart sauf si on les oblige à regarder le bidule pour obligations professionnels.

[Dragonball]

Ceux qui ont vu THE ROOST, précédent truc de Ti West, resteront poliment à l'écart sauf si on les oblige à regarder le bidule pour obligations professionnels.

Au contraire, c'est une annonce pleine d'espoir !

Non seulement, pour les jeunes réalisateurs en herbe, celà prouve qu'on peut avoir réalisé une sombre merdre mais tout de même réussir à réaliser un film après, et en plus, en ce qui concerne les spectateurs, ce nouveau film de Tim West pourra difficilement être pire que le précédent !

[rusty james]

Bein la bande annonce en même temps a pas l'air désagréable. L'imdb vaut ce qu'il vaut (avec encore peu de votes en plus) mais c'est loin d'être un massacre ! :
http://french.imdb.com/title/tt1172994/

Je plutôt curieux de voir çà en fait... (bon ok en même temps j'ai pas vu The roost ).

[MadXav]

La chronique de Eric Dinkian est en ligne :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... devil-cine

De mon côté, je suis assez partagé. West réussit à recréer une magnifique ambiance années 80 avec les costumes, les objets, les coiffures... Tout y est. La photographie évoque quelque peu celle d'Halloween et on a l'impression de se retrouver en terrain connu, devant un petit classique vieux de presque 3 décennies. Le problème, c'est qu'une fois le décors planté, il ne se passe rien. Dialogues vides, on marche dans les couloirs, on écoute son walkman de 12 kilos, on commande des pizzas... Bref, le vide, aucune tension, rien. Sur les 20 dernières minutes, ça se réveille mais c'est à mon sens bien trop tard. Plus d'une heure à se faire chier pour ça, ça me semble assez inconcevable...

[arioch]

La tagline est assez éloquente : "Talk on the phone. Finish your homework. Watch TV. Die.". Ce n'est pas mensonger, c'est exactement ce qu'il y a dans le film en gros. C'est assez bien fait puisque le cinéaste réussi à nous mettre dans la peau d'une baby sitter. A savoir qu'on va attendre des plombes avant de pouvoir rentrer chez soi. Sauf que la baby sitter, on la paie, là, nous on paie pour attendre (bon, honnêtement, on n'a pas payé pour voir ce film). Du coup, les deux premiers tiers du film sont sans intérêt : J'écoute mon walkman, je parle, j'écoute mon walkman, je me repose sur des marches en écoutant mon walkman, je trouve une annonce de babysitter, j'écoute mon walkman... Mais honnêtement, il y a deux scènes bien foutues dans le film mais torpillée par des idées saugrenues. C'est mieux que THE ROOST mais on y retrouve les mêmes défauts : il ne se passe rien, ou presque, jusqu'à la fin !

[antropophagus]

J’ai bien aimé cet évident hommage aux classiques des années 70/80 même si c’est quand même un peu longuet et au final on ne retiendra pas grand-chose à part le soin quasi maniaque de West à retranscrire le look et les atmosphères de l’époque. Les génériques sont à la limite de la parodie d’ailleurs, je ne suis pas sûr que ces artifices fussent vraiment nécessaires. Assurément à ne pas louper.

Spoiler : :

Le meurtre aussi brutal que soudain de la blonde est la scène la plus marquante du film !

[Corvis]

Bon, j'ai l'impression que je vais me sentir seul, mais moi j'ai surkiffé ce film (et pourtant j'avais pioncé sévère devant La Rouste)
Ti West a réussi l'exploit de m'intéresser en ne racontant aucune intrigue particulière, simplement en créant une atmosphère étrange et lourde dès le début (les coups de fil de Tom Noonan par exemple, l'arrivée à la maison) qui se révèle hyper concise et crédible (reconstitution maniaque oblige). Après, il suffit de larguer l'héroïne dans cette atmosphère, et la laisser vaquer à ses occupations. Et c'est bien ça qui finit par angoisser (sensation renforcée par une petite scène choc en plein milieu du film) : pas la peine d'en rajouter avec des jump et des fake-scares, on se met facilement à la place de cette baby-sitter seule et fragile dans un lieu inconnu, et surtout on reste à notre place de voyeur impuissant qui se rend bien compte que n'importe quoi peut arriver, puisqu'aucune piste particulière n'est amorcée.
Une fois les fondations placées, le malaise provoqué, tout parait suspect, on s'attend à voir apparaître une chose dès que l'héroïne allume une lumière, on stresse en attendant le moment fatal où quelque chose sortira de l'ombre, on s'imagine la menace ramper quelque part entre ces meubles d'une autre époque, dans les recoins de cette batîsse aux allures de maison de poupée plus grande qu'on ne l'imaginerait (le design rappelle d'ailleurs Amytiville, pas la pire des références), on attend, on se prépare à l'irruption, et pendant preque une heure, rien ne se passe... Et on continue de stresser sans le choc exutoire n'apparaisse...
À ce compte là, en ce qui me concerne, la simple scène de visite de la maison a mis mes nerfs à rude épreuve, tant je m'attendais à voir surgir l'innommable à chaque coin de couloir, derrière chaque porte fermée. Le génie de West c'est d'avoir créé une introduction assez crédible et emplie de malaise, pour arriver ensuite à nous faire peur en utilisant AUCUN artifice de la peur, simplement le vide et le silence, là où il avait complètement raté avec The Roost. N'est-ce pas ça qui nous terrorise le plus dans la vraie vie ? Pas un monstre, un fantôme, ou un serial killer qui apparait devant nous, mais au contraire une grande pièce vide, silencieuse, sombre, où l'horreur pourrait surgir de n'importe où.
Le thème de ce film au final, ce n'est pas la peur de la créature qui vous saute au cou, mais celle, plus palpable, de l'attente et l'angoisse qui précède ce moment (ça m'a fortement rappelé l'indépassable Cas Ferguson des Documents Interdits, que je vous ordonne de voir au plus vite^^)
Autant dire que quand on fait durer cette angoisse, le choc final n'en a que plus d'effet, et effectivement le dernier quart d'heure, alors qu'il n'a rien de foncièrement original dans le visuel ou le concept, est comme une main glacée qui se poserait sur votre épaule après avoir navigué dans un couloir silencieux et sans lumière, la peur au ventre : proprement terrifiant.

Spoiler : :

Et en plus il se permet la double pirouette d'avoir une fin sans concession, puis de se terminer sur un "happy end" qui n'en est pas un...

Pour moi, quand on parle de narration différente que ce qui se fait dans le cinéma actuel, et qui pourrait laisser certain sur le carreau, je prendrais plus House of the Devil comme exemple réellement intéressant et ludique, que le collage de fans défoncés au K2R d'Amer...

[MadXav]

Drame chez les insomniaques, le Blu-Ray américain sorti le 2 février dernier était zoné A. Ne vous inquiétez pas car voilà que débarque le Blu-Ray Britannique le 15 Mars. Une bien bonne nouvelle puisqu'enfin, grace à Ti West, vous pourrez sans mal trouver le sommeil pour moins de 20euros (15 en DVD).

[comte vonkrolock]

Des st-fr sur le BR UK ???

[Superwonderscope]

Je dois également faire partie des rares qui ont apprécié le film. Apprécié est peut-etre un bien grand mot, mais cet hommage aux films des années fin 701 -début 80 ne m'a pas déplu.
dès le générique qui rend des hommages (in)directs en reprenant les mêmes arrets sur image et image de jeune fille heureuse (vs le sujet du film), on est dans le ton.

Curieusement, le rythme assez lent du film (là aussi, une constante dans les films d'épouvante/horreur des 70's) ne m'a pas dérange, au contraire. Tout dépend de la réception de chacun, bine sur, mais j'ai été sensible aux plans appuyés. Quelque chose de reposant, quelque part, comme un break au milieu de films aux montages entre l'épilepsie et les effets faciles/rapides que le spectateur n'ait pas le temps de regarder le temps.

Donc le parcours de l'héroïne, ponctué de scènes "fortes"

Spoiler : :

la jeune fille qui se prend une balle dans la tete m'a bien surpris, par aiLleurs

assez peu nombreuses au demeurant et là aussi, ça m'a convenu. Le final tranche avec le reste du film côté violence et rythme, mais bon... le défaut principal du film est de ne pas avoir réussi à construire une atmosphère de peur. On sent la volonté du réalisateur, mais c'est mis à bas par des procédés éculés, déjà vus et revus, et le film ne génère que trop peu de tension. Dommage.

J'ai bien apprécié les échanges de dialogue avec Tom Noonan dont l'ambiguité fonctionne pas mal. Et Mary Woronov reste assez sobre, même inquiétante par moments.

Je n'attendais trop rien du film vus les premiers commentaires assez négatifs lus ça et là et bon, au final, une expérience sans intéret spectaculaire mais soignée dans le look (la photographie du film rappelle en ce sens nombre de Graduation Day ou autres Don't go in the woods, etc.). on peiut s'en passer, c'est clair, mais loin de la purge annoncée... j'y redonnerais bien sa chance en BR? histoire de...

[MadXav]

Honnêtement, le côté "hommage aux années 70-80" pendant une heure, ça m'a pas parlé. C'est bien fait OK, mais je vois pas l'intérêt de matter une "reconstitution" où il se passe rien. Je préfère largement me revoir un vrai film des années 70-80 en fait ! A côté de ça, on a un film comme Gutterball, qui est une merde, et qui restitue malgré tout l'ambiance de l'époque différemment mais avec presque autant de talent (croyez-moi, ça me fait mal de citer Gutterball) et plus de dynamisme. Le ponpon étant récemment Black Dynamite qui recrée l'ambiance, se montre hyper-référentiel et parvient à exister par lui-même, juste parce que c'est un très bon film. House of the Devil, c'est de la reconstitution de musée. C'est bien fait mais quand on le regarde, on s'emmerde.

[Corvis]

The Roost on s'emmerde, House of the Devil c'est juste que t'as rien compris au film ^^
C'est comme dire qu'on s'emmerde devant Solaris de Tarkovsky, au niveau scénario c'est sûr y'a pas de monstre qui rode et de course poursuite halletante, mais il est loin de "rien se passer" au niveau de l'ambiance et de la tension.
Enfin ce que j'en dis moi, je m'en fous j'ai adoré.

[Superfly]

Ah putain la grosse merde qu'est ce film. Je me gausse en lisant que c'est un hommage aux films des années 70 ou 80. Les avis divergent il semblerait. Il ne se passe rien, c'est 70, elle porte un walkman c'est 80. Perso sans le walkman, les arrêts sur images du début, le film date des années 2000. Je vois pas ce qui montre qu'il se passe dans les années 80. A part qu'elle est habillée comme un sac à patate. Et le lettrage... ce style de police qu'on voit partout dès qu'il faut faire années 80. Ridicule.
Après je n'ose même pas parler du film. Il ne s'y passe rien du tout. Mais alors rien de rien de rien pendant 1h10 sur les 1h30 de film. J'ai calculé. Ça bouge moins de 15minutes (compter 5mn de générique) Et encore, quand je dis que ça bouge, c'est pour des scènes vu 1000 fois. Ti West à trouvé le sujet en faisant caca j'ai l'impression. On se tape une pauvre fille qui se fait chier et qui à la fin tombe sur 4 débiles. Et on fini par une pauvre scène à l'hôpital. Comment peut on pondre des lignes de dialogues aussi creusent qui s'étirent durant de si longues minutes... tout simplement mortel.
Comment peut on foutre de la thune dans ce genre de scénario en 2010 ???? Qu'on interdise à ce genre de réal de tourner définitivement !

[Defest]

assez deçu aussi
la reconstitution "early 80's" fait bien plaisir mais malgré la petite ambiance on se fait quand meme vite chier et surtout on s'enerve à attendre qu'il se passe quelquechose.
un peu comme pour The roost (que je n'avais pas detesté non plus).
qques tres rares moments de flippe (enfin je dirait meme un seul: la coupure d'electricité et le climax qui s'en suit) 2-3 effets speciaux, ...c'est un peu court.
Au final j'ai quand meme apprecié la demarche meme si je trouve le resultat decevant.

ps: ca existait deja dans les années 80 les robinets mitigeurs ?