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Pour ma part, ça a été l'expérience la plus pénible du festival. Interminable, pompant allègrement à droite à gauche sur ce que le cinéma espagnol a fait depuis 10 ans (en passant par le 6e Sens)... un suspense chrétien complètement crétin de la plus sale espèce. Manquant d'originalité et de suspense, avec des plans de coupes toutes les 90 secondes (!) de la maison sous un orage (oh! j'ai peur!) puis la maison sous un ciel noir (brrrrrr) et la maison en contre plongée au crépuscule (ouhhhhhhh)et rebelote avec la maison sous un orage, etc.
Avec une logique qui m'échappe quand même un peu... après avoir emménagé dans la maison, le couple ne pense même pas à découvrir la maison. résultat, même après les premiers bruits/manifestations : la mère met plus d'un mois à aller voir ce qu'il se passe au grenier
. D'autre part, elle a pris un congé parentak afin de s'occuper de son bébé de 4 mois. Pas à un seul moment la caméra ne montrera la mère s'en occuper ou ne serait-ce que le nourrir... pour un argument scénaristique, c'est un peu loupé 
Tout ça pour dire que l'attachement maternel, je ne l'ai pas vraiment senti (contrairment aux Autres ou l'Orphelinat, bien que je n'ai pas spécialement aimé ce dernier...). Bref, ce n'est qu'un aperçu... pour la crédibilité de l'entreprise, c'est pas vraiment ça. et c'est construction narrative lourdingue en flash back explicatifs, ben...bof, quoi. Et qu'est-ce que c'est long... les bondieuseries, je suis déjà pas client mais quand c'est en plus mal torché, ça devient rapidement pénible.Et comme a dit quelqu'un à la sortie du film, on a au moins appris quelque chose :
Lorsqu'une maison
Spoiler : :
Comme il y a une justice, le film s'est totalement vautré au box office espagnol l'année passée. ET sortira en DTV chez nous.
Une purge, une vraie
SWS dit : OO
