Paradiso blu- 1980- Joe D'Amato

Science-Fiction, Horreur, Epouvante, Merveilleux, Heroic Fantasy et tout le toutim du Fantastique !

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

Répondre
Avatar de l’utilisateur
eric draven
Messages : 6509
Inscription : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...

Paradiso blu- 1980- Joe D'Amato

Message par eric draven » lun. févr. 08, 2010 11:04 pm

Ravivons cet endroit avec un vrai film qui nous rapelle combien Eric est impatient d'être en vacances cet été à la mer... Et nous aimons nous faire plaisir.. 8)

Paradiso blu est le premier de la série de films exotico-érotiques que réalisa D'Amato à St Domingue, le premier et peut être le plus obscur ou tout au moins le moins connu. Le moindre qu'on puisse dire c'est que Paradiso blu s'inspire ouvertement du Lagon bleu dont il reprend la trame intégrale en y ajoutant un zeste de vaudou et de fantastique comme le veut cette série d'oeuvrettes tropicales.

Ceux qui s'attendent à voir un film érotique sur fond d'océan bleu azur et de sable blanc risquent d'être fort déçus cette fois. On est loin trés loin en effet de Sesso nero, Orgasmo nero et autres Papaya puisque D'Amato est ici d'une sagesse étonnante. L'histoire est d'une simplicité désarmante. Un avion s'écrase en pleine mer. Seuls l'hôtesse et un adolescent survivent au crash et s'échouent sur une île déserte.S'il leur faut organiser leur survie, l'adolescent est fort troublée par notre belle trentenaire avec laquelle il rêve de perdre sa virginité. S'il n'est pour elle qu'un enfant, elle lui cédera tout de même jusqu'au jour où un groupe d'indigènes débarquent sur l'île afin d'y pratiquer un sacrifice vaudou.

Du Lagon bleu D'Amato n'en retient la base et en enlève également tout le piment. De sa plantureuse hôtesse, une blondasse mamelée, il ne dévoilera que les seins et notre adolescent gardera ce qui ressemble à un uniforme de scout- écoeurant donc- lors de l'unique scène d'amour, celle où il sera déniaisé fort sagement.

C'est pour dire que les amateurs d'érotisme épicé en seront pour leurs frais d'autant plus que le reste du métrage n'est qu'une jolie suite de merveilleuses cartes postales pour dépliants touristiques réunissant soleil, sable, océan, palmiers et cocos qui défile sous une musique disco guère excitante signée Stelvio Cipriani peu inspiré.

Ce n'est pas l'arrivée incongrue d'un navigateur solitaire qui pimentera cette aventure. Il n'est là que le temps d'attiser la jalousie de l'adolescent et leur faire part d'une légende qui voudrait que l'île soit hantée par des spectres hurleurs.
Une fois reparti, c'est au tour d'un groupe d'indigènes de débarquer sur l'île afin d'y pratiquer un sacrifice humain. En imitant le cri des spectres, notre adolescent fera fuir les sauvages et délivrera la belle indigène qui s'offrira à lui. Entre la civilisation et cette autochtone, l'adolescent devra faire un choix crucial lorsqu'un navire viendra enfin les chercher.

Le final est sans surprise et d'autant plus frustrant que D'Amato ne profite pas même de la présence de la Ramirez, notre autochtone mulatre a l'entre jambe si bien huilée que son vagin n'a plus aucun secret. C'était là sa première apparition à l'écran et c'est à peine si D'Amato la déshabille. Peu concernée semble t'il par son rôle, la catin d'ébéne semble plus anémique que jamais, comme ailleurs, perdue, un peu comme s'il avait été piquée par la mouche du sommeil. La voir s'ennuyer ainsi finit par tuer le spectateur gagné par son apathie.

Il est à noter que Paradiso blu contient le crash d'avion le plus économique de toute l'histoire du cinéma. Un faux cockpit secoué par quelques techniciens, un fond sonore d'orage suivi d'un fondu au noir et nous retrouvons illico presto nos deux naufragés échoués sur la plage. :mrgreen:

Dans le rôle de l'hotesse, une vachaude, la Bergman qui n'est autre que la fille d'Igemar Bergman. On comprend mieux la sagesse de l'ensemble... d'autant plus que la mamelée donzelle a entierement financé le film!
Quant à notre adolescent il est interprété par le jeune et tout en boucles Dan Monahan tout droit sorti de la série 8 ca suffit. Et qui n'a pas révé de voir notre bel adolescent nu en matant la série.. le rêve s'envole.. :(
Le malheureux John Richardson en tong et mal rasé complète le casting en incarnant ce marin solitaire.

Paradiso blu risque d'en décevoir plus d'un et beaucoup auront du mal à ne pas faire avance rapide. Les autres seront plus indulgents et tomberont sous le charme de ces paysages de rêve et regarderont le film comme un petit film de vacances en sirotant un cocktail multicolore. L'intéret est faible mais voilà qui est mieux que rien. Eric lui a rêvé.. 8)

Le corbeau solitaire qui touche son cul et fait l'avion!! :D
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf

Avatar de l’utilisateur
eric draven
Messages : 6509
Inscription : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...

Re: Paradiso blu- 1980- Joe D'Amato

Message par eric draven » mar. févr. 09, 2010 11:12 pm

Quelques informations sur ce paradis bleu.. 1er film de la longue série des exotico-friponneries tournées par D'Amato sous les cocos de St Domingue, Paradiso blu a bénéficié d'un scénario écrit par Cozzi et.. O surprise par Mimmo Cattanarich himself [Propos Modéré]

On aurait aimé retrouvé ce parfum de souffre mais hélas Paradiso blu reste une bluette entre un ado et une hotesse de l'air aussi blondasse que mamelée... D'un soft à ne pas même faire frémir un quelconque Benoit XVI :mrgreen:, c'est à peine si on apercevra un sein.. On comprendra mieux quand on découvre que c'est l'actrice principale qui a financé ce paradis qui n'est autre que la Bergman, la propre fille Igemar Bergman. :D

La poulette poitrinée eut son quart d'heure de gloire en Italie dans de petits rôles dont Wild Geese de Margheriti et l'inénarrable Queen Kong.

A ses cotés, l'autochtone mulatre favorite de D'Amato, la Ramirez, dont on connait par coeur la longueur du clito.. mais qui ici n'a pratiquement aucune scène de nu, enveloppée dans un drap. Est ce pour ca qu'elle n'a jamais eu l'air d'autant s'ennuyer aux limites de l'apathie. :D

Plus interessant, notre bel ado tout en uniforme scout.. celui dont attend de voir enfin le fessier et plus même.. 8)) c'est le tout bouclé Dan Monahan tout droit sorti de la série 8 ca suffit.. Nous revions de le voir nu en regardant la série comme ses accolytes d'ailleurs, le reve s'effondre :( :( .. pas un seul plan de nu, pas l'ombre d'un milimetre de raie gourmande a déniaiser... pas même un millimetre d'élastique de slip blanc.. :(

Pour découvrir ce paradis bleu et fantasmer sur Dan, un seul et unique moyen, aucun DVD mais une seule VHS.. une VHS italienne d'état moyen en italien bien sur..
Trés peu évidente a dénicher celle ci.. Eric l'a et il ne partage pas. :mrgreen:

Sur ce, je me retire rever a mes vacances d'été a la mer.. en oubliant que demain vu la neige hallucinante je vais devoir monter mes pneux speciaux.. enfin non.. me faire monter mes pneus.. Eric ne se salit pas les mains avec ces basses besognes. :twisted:

Et pour se réchauffer le coeur et le reste.. Dan... 8)

Image
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf

Avatar de l’utilisateur
flint
Messages : 122
Inscription : lun. nov. 03, 2008 12:34 pm
Localisation : massif central

Re: Paradiso blu- 1980- Joe D'Amato

Message par flint » mar. févr. 09, 2010 11:46 pm

eric draven a écrit : c'est à peine si on apercevra un sein.. On comprendra mieux quand on découvre que c'est l'actrice principale qui a financé ce paradis qui n'est autre que la Bergman, la propre fille Igemar Bergman. :D

La poulette poitrinée eut son quart d'heure de gloire en Italie dans de petits rôles dont Wild Geese de Margheriti et l'inénarrable Queen Kong.
Anna Bergman est surtout connue pour son rôle d'espionne dans les deux derniers opus de la saga "astrologique" de Werner Hedman ("Les filles du Scorpion" et "Les dames de Copenhague"). Bien que doublée dans les scènes hard, la fille du célèbre metteur en scène dévoile néanmoins sa plastique en maintes occasions, et montre un réel talent pour la comédie.

Répondre