Tetsuo: The Bullet Man (2010) Shinya Tsukamoto
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Tetsuo: The Bullet Man (2010) Shinya Tsukamoto
Grosse actualité aujourd'hui puisqu'Eric Dinkian nous propose la chronique du très attendu TETSUO: THE BULLET MAN mais aussi une interview de Eric Bossick, acteur principal du film !
L'interview est dispo en anglais et en français, et Arioch a inclus à la news les précédent textes dédiés aux films de Tsukamoto :
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=6013
Bonne lecture !
L'interview est dispo en anglais et en français, et Arioch a inclus à la news les précédent textes dédiés aux films de Tsukamoto :
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=6013
Bonne lecture !
- Seb2
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Re: Tetsuo: The Bullet Man (2010) Shinya Tsukamoto
en espérant que ce dernier arrive chez nous assez vite....
Re: Tetsuo: The Bullet Man (2010) Shinya Tsukamoto
En tant que fan hardcore des 2 premiers "Tetsuo", et surtout de l'énergie dévastatrice du premier du nom, je reste, comme beaucoup semble t'il, sur ma faim concernant ce "Tetsuo: The Bullet Man". En premier lieu pour une intrigue qui, comme le souligne l'article d'Eric Dinkian, tente malheureusement (et maladroitement) de rationaliser le propos et les mutations de notre pauvre héros transformé un masse de métal, amoindrissant drastiquement les sentiments véhiculés par ces transformations, véritables réceptacles à émotions et pompe à fantasmes lorsquelles restent de l'ordre métaphoriques. Mêmes scories concernant le choix de la langue anglaise mal maîtrisée et un recyclage de concepts redondants par rapport aux 2 premiers métrages. Reste il est vrai de grands moments frénétiques, maëlstrom d'images épileptiques violentes et hallucinées sur fond de hurlements et musique indus-punck, propres à cette série et toujours aussi flashantes et jubilatoires.
Sentiments et tous points raccord avec la critique pré-citée, sauf que pour ma part, et je le regrette, les défauts l'emportent sur le positif. Un film à voir tout de même, pour tout fan du grand Tsukamoto.
Sentiments et tous points raccord avec la critique pré-citée, sauf que pour ma part, et je le regrette, les défauts l'emportent sur le positif. Un film à voir tout de même, pour tout fan du grand Tsukamoto.
Re: Tetsuo: The Bullet Man (2010) Shinya Tsukamoto
Je viens de voir que c'est dispo chez Blaq out!
http://boutique.blaqout.com/products/sh ... bullet-man
Faut arrêter avec les artwork commissionés, c'est juste horrible (et + cher ?) cette mode des covers type BD!
http://boutique.blaqout.com/products/sh ... bullet-man
Faut arrêter avec les artwork commissionés, c'est juste horrible (et + cher ?) cette mode des covers type BD!
- MadXav
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Re: Tetsuo: The Bullet Man (2010) Shinya Tsukamoto
Le visuel est celui du fourreau cartonné. Et chose devenue rare, quand on enlève le fourreau, la jaquette du Blu-Ray a un tout autre visuel ! Il s'agit d'un visuel dédié à FIRE ON THE PLAIN, autre film de Tsukamoto également présent dans cette édition. Le visuel est très sobre, mais j'aime bien.
Re: Tetsuo: The Bullet Man (2010) Shinya Tsukamoto
Jaquette réversible, avec celle de Tetsuo 3 à l'intérieur.
Re: Tetsuo: The Bullet Man (2010) Shinya Tsukamoto
Le Tetsuo de la maturité !
Cela fait déjà 3 ou 4 ans que j'ai Tetsuo 3 sur la liste des films à voir mais, comme toujours avec Tsukamoto, j'ai besoin d'être un minimum préparé psychologiquement à ce que je vais voir. Forcément avec ce cinéaste, on ne peut pas réellement se préparer
Donc, ce troisième Tetsuo reprend la trame grossière des premiers films. Sans surprise, c'est à mon sens le moins réussi, même si l'on trouve de bonnes choses. Le montage du blu-ray français est le montage final (1h10), celui qui a été projeté à Venise a été revu et certaines séquences redoublées en anglais.
SPOILERS possible dans la suite.
Au début du film, cela m'a fait le même effet qu'avec Nightmare Detective : je n'apprécie pas l'aspect numérique de l'image qui se retrouve très lisse et très froide. Mais, on s'y fait par la suite, une fois qu'on est entré un peu plus dans l'histoire. Je note quand même que le malaise de l'image numérique est étrangement à-propos.
Le premier quart du film possède un air de déjà vu. Les passages dans le métro, les immeubles, le générique du début, tout cela indique qu'on est bien chez Tsukamoto et que le film est bien rattaché à la "franchise" Tetsuo.
Pas de surprise, puisque le personnage principal va se transformer assez rapidement en monstre bio-mécanique destructeur.
Il apparaît aussi dès le début qu'on va chercher à nous expliquer des choses. Cette tentative d'explication avait déjà lieu dans Testuo II Body Hammer et, à mon sens, elle n'est pas gênante. Il reste une mystique derrière la métamorphose du héro et le film a beaucoup à dire via le sous-texte et ses personnages.
On peut voir le film Tetsuo The Bullet Man pour son premier degré avec ses scènes cradingues à base d'huile de vidange qui dégouline sur les membres difformes du personnage principal et ses explosions de violences (la scène dans la maison avec le commando ).
Le film gagne cependant à être envisagé autrement.
La première chose évidente vient du personnage principal, l'enfant métisse qui est considéré comme un monstre. Lorsqu'il est humain, son père à peur qu'il se transforme. Une fois transformé, son père fini par lui dire "qu'il était sûr que cela allait arriver". Sa femme, même lorsqu'il est en pleine mutation, l'aime toujours. Est-ce une référence aux hafu ("métisse" au Japon né d'un parent occidental et de l'autre japonais) ? ( https://www.nippon.com/fr/currents/d00443/ ).
Sur le site référencé plus haut on peut y lire :
Le deuxième point qui me fascine toujours dans les Tetsuo c'est que, finalement, c'est la colère qui est enfouie au cœur du personnage qui va déclencher les explosions de violence. Les tentatives d'explications rationnelles ( ) sont d'ailleurs balayées à la fin. Enfin, pas tout à fait non plus, mais on va clairement au delà de ce qu'on nous explique avant :
Bref, même si le film s'avère moins "perforant" que les deux précédents, ce serait dommage de passer à côté juste parce qu'il est moins osé (pas de cul chelou cette fois et moins de gore).
PS : Vu sur le blu-ray français Blaq Out qui a un problème chez moi : je ne peux pas lancer le film directement par le menu, il faut que je lance le premier chapitre Sinon pas de soucis lors de la lecture.
Cela fait déjà 3 ou 4 ans que j'ai Tetsuo 3 sur la liste des films à voir mais, comme toujours avec Tsukamoto, j'ai besoin d'être un minimum préparé psychologiquement à ce que je vais voir. Forcément avec ce cinéaste, on ne peut pas réellement se préparer
Donc, ce troisième Tetsuo reprend la trame grossière des premiers films. Sans surprise, c'est à mon sens le moins réussi, même si l'on trouve de bonnes choses. Le montage du blu-ray français est le montage final (1h10), celui qui a été projeté à Venise a été revu et certaines séquences redoublées en anglais.
SPOILERS possible dans la suite.
Au début du film, cela m'a fait le même effet qu'avec Nightmare Detective : je n'apprécie pas l'aspect numérique de l'image qui se retrouve très lisse et très froide. Mais, on s'y fait par la suite, une fois qu'on est entré un peu plus dans l'histoire. Je note quand même que le malaise de l'image numérique est étrangement à-propos.
Le premier quart du film possède un air de déjà vu. Les passages dans le métro, les immeubles, le générique du début, tout cela indique qu'on est bien chez Tsukamoto et que le film est bien rattaché à la "franchise" Tetsuo.
Pas de surprise, puisque le personnage principal va se transformer assez rapidement en monstre bio-mécanique destructeur.
Il apparaît aussi dès le début qu'on va chercher à nous expliquer des choses. Cette tentative d'explication avait déjà lieu dans Testuo II Body Hammer et, à mon sens, elle n'est pas gênante. Il reste une mystique derrière la métamorphose du héro et le film a beaucoup à dire via le sous-texte et ses personnages.
On peut voir le film Tetsuo The Bullet Man pour son premier degré avec ses scènes cradingues à base d'huile de vidange qui dégouline sur les membres difformes du personnage principal et ses explosions de violences (la scène dans la maison avec le commando ).
Le film gagne cependant à être envisagé autrement.
La première chose évidente vient du personnage principal, l'enfant métisse qui est considéré comme un monstre. Lorsqu'il est humain, son père à peur qu'il se transforme. Une fois transformé, son père fini par lui dire "qu'il était sûr que cela allait arriver". Sa femme, même lorsqu'il est en pleine mutation, l'aime toujours. Est-ce une référence aux hafu ("métisse" au Japon né d'un parent occidental et de l'autre japonais) ? ( https://www.nippon.com/fr/currents/d00443/ ).
Sur le site référencé plus haut on peut y lire :
Dans ce cas, si l'on peut supposer qu'un acteur occidental a été imposé pour les besoins de la production, on peut aussi penser que Tsukamoto a saisi l'occasion pour ajouter cette réflexion à son film. De mémoire, cette thématique est nouvelle pour Tsukamoto et vient peut être de ses propres interrogations à travailler sur une production japon/usa.Depuis la seconde moitié des années 2000, l'État japonais entreprend des initiatives pour promouvoir la symbiose des cultures. Mais dans la plupart des cas, ces activités veulent faire coexister d'un côté les étrangers et de l'autre les Japonais. Les hâfu ne sont pas pris en compte par ces initiatives, alors qu'ils subissent des expériences douloureuses au quotidien. Ils n'ont d'autre que choix que de faire face eux-mêmes à ces actes discriminatoires à l'école, à l'embauche ou au mariage.
Le deuxième point qui me fascine toujours dans les Tetsuo c'est que, finalement, c'est la colère qui est enfouie au cœur du personnage qui va déclencher les explosions de violence. Les tentatives d'explications rationnelles ( ) sont d'ailleurs balayées à la fin. Enfin, pas tout à fait non plus, mais on va clairement au delà de ce qu'on nous explique avant :
Spoiler : :
PS : Vu sur le blu-ray français Blaq Out qui a un problème chez moi : je ne peux pas lancer le film directement par le menu, il faut que je lance le premier chapitre Sinon pas de soucis lors de la lecture.