Land of the Dead de George Romero (2005)

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Zombie Land

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Superfly
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Message par Superfly » jeu. oct. 27, 2005 11:41 am

heu amazon.com / Dvdpacific.com etc etc ...

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zombieater
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Message par zombieater » jeu. oct. 27, 2005 2:03 pm

Et le Z2 est prévu pour quand? Fin Novembre?
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stebzh
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Message par stebzh » jeu. oct. 27, 2005 2:04 pm

zombieater a écrit :Et le Z2 est prévu pour quand? Fin Novembre?
février, il me semble...
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zombieater
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Message par zombieater » jeu. oct. 27, 2005 4:17 pm

Bouh que c'est dans longtemps! Pour "L'armée des morts" on n'avait pas tant attendu!
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niko13
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Message par niko13 » jeu. oct. 27, 2005 4:18 pm

zombieater a écrit :Bouh que c'est dans longtemps! Pour "L'armée des morts" on n'avait pas tant attendu!
6 mois, la duree legale.
What the fuck did I do ?

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Dragonball
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Message par Dragonball » jeu. oct. 27, 2005 4:35 pm

niko13 a écrit :
zombieater a écrit :Bouh que c'est dans longtemps! Pour "L'armée des morts" on n'avait pas tant attendu!
6 mois, la duree legale.
En Belgique, je suppose qu'il va sortir plus rapidement, comme c'est très souvent le cas.

Y sont fort ces belges ! :)

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zombieater
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Message par zombieater » jeu. oct. 27, 2005 10:23 pm

Oui, voilà, j'avais demandé le Z2 est prévu pour quand? et non le Z2 est prévu pour quand en France?. Evidemment que je ne vais pas attendre l'an prochain, je le commanderai ici comme je le fis avec "L'armée des morts" l'an dernier!
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helel ben sahar
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Message par helel ben sahar » jeu. nov. 10, 2005 12:10 pm

La trilogie se transforme tout en suivant les sentiers déjà mis en place précédemment. L’œuvre zombiesque de Romero devient une tétralogie et symbolise toujours les dénonciations que l’auteur profère contre son pays et toute dérive sociétaire en générale.
Les films de zombis sont revenues des limbes et font à nouveau l’actualité cinéphile horrifique. Les succès de 28 plus tard et le remake de dawn of the dead ont rouvert les portes au maître de Pittsburgh pour ajouter une nouvelle pièce à son édifice de morts vivants. Mais le réalisateur est-il encore capable d’atteindre les sommets de réussites de ces précédents métrages de la trilogie ? Ses derniers films ne laissaient guère de place à la conviction, ils souffraient certes d’un manque de moyen – quoique ce ne soit généralement pas une tare pour Romero, et surtout, un manque d’ambition qui laissait coi.

Le résultat n’atteint peut-être pas les cimes de zombis, mais il n’a pas à rougir de son entrée au sein de l’œuvre. Au contraire, il poursuit l’évolution présente dans les films et complète un tableau sombre de multiples éléments.
Romero inverse les rôles dans LOTD. Dans tous les sens du terme. Déjà dans l’opus précédent, on apercevait un monde peuplé de zombis, et les humains parqués dans des abris anti-atomiques. Ici présent, après un magnifique générique qui synthétise l’évolution de l’histoire tout en rendant hommage au facteur documentaire de La nuit des morts vivants, on aperçoit les humains qui se sont réorganisé dans une cité fermée à toute intrusion de l’extérieure. Mais Romero ne choisit pas de dévoiler tout d’abord les hommes et leur ville, mais les zombis. Il leur portera un attachement tout particulier, qui tend à renverser le clivage bien / mal, une notion qui trouvera de nombreux échos tout au long du métrage.

Dans LOTD, les démunis ne sont pas forcément ceux que l’on croit. L’humain, dans la majorité du film, représente davantage la figure maléfique de ce monde et les zombis donneront symbole à un peuple soumis à une barbarie souvent gratuite et à un esclavagisme primaire et bestiale. Le choix de donner au libérateur des zombis, à celui dont l’évolution conduira à la mutinerie, un acteur noir n’est évidemment pas innocent. Il appuie un peu plus le symbolisme de soumission d’un peuple.
L’évolution des zombis n’est que la parfaite continuité du Jour des morts vivants. Ils deviennent alors une population dont la pensée collective symbolisée par un leader évite les travers que l’espèce humaine a fini par nourrir. Chez les zombis, la notion de supériorité n’existe pas, l’entraide est l’unique moyen d’existence et de survie. Pour cela, il faudra réapprendre la vie, les outils, mais déjà on peut voir chez certains l’incapacité d’oublier complètement leur ancienne condition. Dans une succession de plans magnifiques, on remarque une troupe continuant de jouer de la musique, un boucher ne lâchant pas sa feuille ou le pompiste qui répète les gestes oubliés.

Dans la ville forteresse, on a parfois l’impression de se trouver dans une Rome antique post vingtième siècle. A la fois stigmatisé par notre époque – peuple d’en haut, peuple d’en bas, ghettoïsation, théâtre de guignol dans une télévision, fracture dissidente – et celui plus barbare de Rome – les jeux de gladiateurs avec les zombis, une certaine décadence primaire pour le massacre. Kaufman symbolise alors le César de la cité, l’empereur, auquel vient se juxtaposer un peu grossièrement l’image de Bush jr. Les nombreuses attaques contre l’actuel dirigeant des états unis et la métaphore d’une société capitaliste sont parfois assénés un peu trop lourdement et tombe presque dans une dénonciation de cours d’école. Heureusement, ce n’est là qu’un aspect mineur du métrage qui n’encombre aucunement la portée plus fondée d’une réaction face à l’aspect dictatorial que revêtent souvent les pays développés face au tiers monde.

Romero poursuit la désacralisation de l’humain et n’apportant aucune figure forte et charismatique pour contrebalancer celui de Kaufman ou nuancer celui de Big Daddy. Le choix de prendre Simon Baker comme personnage principal n’est, là non plus, pas totalement innocent. L’acteur affiche un manque de charisme, de présence évident, Romero va utiliser ce défaut pour présenter un personnage cynique qui, à aucun moment, ne donnera l’impression d’être un sauveur. L’humanité n’a plus de héro à proposer, seulement des hommes qui ne pensent qu’à leur propre survie et se désintéressent petit à petit de leurs congénères. Le réalisateur propose un film misanthrope et radical.

Techniquement, Romero n’a rien perdu de ses qualités. Il filme sans effets superflus et avec efficacité son métrage. Les scènes de massacre sont abondantes, réalisé avec brio sans sur découpage ou autre plans clipesques. L’auteur est fidèle à lui-même que ce soit dans sa réalisation ou dans l’application de ses zombis. Ils sont toujours lents et ne s’adonnent pas à la mode actuel les concernant. Les effets spéciaux sont réussis, d’un gore outrancier admirable. Les nombreux festins auxquels on a droit d’assister constitue des pièces jouissives pour les amateurs et dégoutteront certainement les sensibles. Romero continue son exploration du gore et ne s’est pas assagi.
Toutefois, il sait parfaitement relâcher la pression et présenter de magnifiques scènes contemplatives dans l’exploitation de la vie des zombis. Ces scènes atteignent une poésie macabre. Les zombis semblent alors en apesanteur et l’on a l’impression d’assister à une nouvelle naissance. Romero sera beaucoup moins attentif et appliqué lorsqu’il s’agira de dépeindre les humains.
Les acteurs offrent un jeu efficace. Le film n’est pas un lieu où les performances sont les plus impressionnantes, mais ils campent parfaitement leur rôle. Et qui plus est, c’est toujours un plaisir de découvrir la belle Asia dans un nouveau rôle. Ici, elle incarne une diablesse punk qui tentera de redonner un peu vie au personnage principal. Son acolyte constitue la seule faiblesse des personnages. Il contrebalance l’aspect sombre du film par une forme d’humour souvent lourd. Pour seule satisfaction, on gardera l’impression de voir la réincarnation humaine de budd, le zombi apprivoisé du précédent opus.

Romero n’a pas déçu avec son film. On peut regretter un léger manque d’ambition et une forme un peu trop carré, expéditive qui mise trop sur l’action efficace et amoindri le propos. Heureusement il se rattrape très largement avec un sous texte toujours aussi convaincant et pertinent. Sa manière de peindre les zombis les rend alors presque touchant, sentiment confirmé avec l’effort d’identification qui leur est faite. Le maître de Pittsburgh délivre une nouvelle fable politico morbide, un nouveau pavé dans la mare de sang. On était sceptique à l’idée d’un nouveau film, craignant qu’il ne pervertisse la trilogie initiale, mais c’était là bien mal connaître big Georges. LOTD constitue une nouvelle pièce qui a parfaitement sa place au sein de l’œuvre, et donne une nouvelle teinte et possibilités pour l’avenir. Les zombis n’ont jamais été aussi bien traités, leur avenir jamais aussi radieux…
ainsi, toujours et pourtant... (helel ben sahar)
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Message par Manolito » mar. nov. 29, 2005 8:35 am

un "Land of the Dead 2" ? Aux dernières nouvelles, Romero y croit :

"Now that Land of the Dead did so well in European markets and Japan, and the DVD is flying off shelves, there's talk of a sequel," Romero tells Empire Online. He continues, "It won't be in April but it might now be August or something. I hope to God we don't have to do the winter again, but there's a real buzz happening now about a sequel."

Source Bloody Disgusting

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Message par antropophagus » mar. nov. 29, 2005 9:45 am

stebzh a écrit :
zombieater a écrit :Et le Z2 est prévu pour quand? Fin Novembre?
février, il me semble...
Le unrated Z1 contient des sous titres français sur le film et les bonus, inutile d'attendre...
Man-eater

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Message par rusty james » sam. déc. 10, 2005 10:46 am

Bon vu dans sa version unrated donc mais rien de très gore non plus là dedans à une ou deux exception comme dans ce hangard mal fréquenté.

Un bon p"tit film d'action 8) . Rien de trépédiant certes, on peut regretter par exemple de s'éloigner de l'horreur, la vraie, et d'une quelconque tentative de suspense, mais surtout on constate que le fait d'avoir voulu conféré une nouvelle caractéristique à ces zombie (à savoir l'intelligence) - et même si celà ne fait que poursuivre l'oeuvre des précédents épisodes - est une vrai fausse bonne idée. Les zombies perdent ainsi toutes ce côté cauchemardesque et terrifiant, cet instinct animal incontrolable.

Tout celà est compensé par une certaine chaleur humaine entre les personnages. Côté sentiment de sécurité, la maison, le supermarché ou le bunker sont remplacés avantageusement par un camion blindé bien pratique :twisted: . Et puis c'est l'action qui prime ! Quel bonheur de dézinguer ces âmes en peine à grandes volées de usil ou de rockets 8)

Agréable...

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Prodigy
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Message par Prodigy » sam. déc. 10, 2005 2:17 pm

Vu, déçu. Un film de vieux :?

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Dragonball
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Message par Dragonball » sam. déc. 10, 2005 2:27 pm

Prodigy a écrit :Vu, déçu. Un film de vieux :?
Très constructif comme avis. :roll:

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Message par Buralo66 » sam. déc. 10, 2005 3:32 pm

Dragonball a écrit :
Prodigy a écrit :Vu, déçu. Un film de vieux :?
Très constructif comme avis. :roll:
En même temps c'est exactement ça.

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Dragonball
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Message par Dragonball » sam. déc. 10, 2005 5:00 pm

Quand on me parle de films de Djeunz, ou plus précisement de films formatés pour eux, je vois à peu près ce qu'on entend par là. Un film de vieux, c'est déjà plus vague comme "concept".
Si c'est une référence au manicheisme qui caracérise le dernier opus de Romero et à la schématisation assez grossière de ses persoçnnages, je trouve que ce caractéristique qui pourrait plus laisser à penser au néophyte que ce film est l'oeuvre d'un Djeunz fan de Che Guevara et de José Bové, plutôt que celle d'un vieux briscard riche d'une carrière cinématogreaphique de plus de 30 ans.

A la rigueur, dire que c'est un film de djeunz un peu trop dans son trip, ok, mais un film de vieux, là, je ne vois pas ......

Et de toute façon, je ne fais pas partis de ceux qui passent leur temps à écrire des thèses sur Roméro. "Land of the dead" est plein de défaut, mais en temps que film de zombies, il respecte très bien son quota de chaires dévorées et déchiquetées.


C'est déjà bien.


Et si on trouve que LOD manque de fond, et bien il reste "Les revennants" .......

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