Chronique à lire ici :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... -beast-dvd
La bête (1996) Jeff Bleckner
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
-
MadXav
- DeVilDead Team
- Messages : 12856
- Inscription : lun. mai 03, 2004 8:18 am
- Localisation : Sur la plage à latter des Ninjas rouges
La bête (1996) Jeff Bleckner
Adapté du roman "The Beast" de Peter - Les Dents de la mer - Benchley, ce téléfilm en deux parties est sorti il y a quelques semaines dans les bacs français. Bien qu'annoncé sur 2 disques, l'édition n'en comporte qu'un. Ça n'altère pas vraiment l'image mais l'ensemble reste un peu chiche.
Chronique à lire ici :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... -beast-dvd
Chronique à lire ici :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... -beast-dvd
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
-
bluesoul
- Messages : 4620
- Inscription : sam. sept. 27, 2008 4:09 pm
- Localisation : Tokyo dans les annees 70s, baby! Yeah!
Re: La bête (1996) Jeff Bleckner
The Beast TV (1996) – Jeff Bleckner
Une communaute de pecheurs dont la situation se precarise a cause de reserves de poissons en chute libre, voit son avenir encore plus s’obscurcir lorsqu’une creature marine inconnue vient semer la terreur dans ses eaux.
TB est un telefilm americain produit par MCA Television pour le compte du network NBC et se basant sur un roman de Peter Benchley. Benchley quand a lui, est plus connu comme l’auteur de plusieurs romans sur le theme des “terreurs sous-marines”.
A ce titre, son premier roman, Jaws sera adapte a l’ecran en 1974 et lancera la Jawsxploitation ou Sharxploitation qui en plus de couvrir 38 annees de cinema-bis aura touche les industries televisuelles et cinematographiques de nombreux pays pour rendre menacant non-seulement les sept oceans, les mers et lacs, mais egalement les salles obscures (et les rack vidos ) des cinq continents
.
Jaws sera decline en une serie de films (1975 – 1987), rippe par nos amis transalpins (L'ultimo Squalo (1981) ), verra son concept elargi a d’autres especes, certaines marines (pieuvres dans Tentacoli (1977), fluviales, lacustres, mais graduellement aussi "terrestres" ( Grizzly (1976) etant souvent considere comme un "Jaws forestier" ).
Si Benchley perseverera dans un premier temps dans les romans d’aventures “maritimes” ( The Deep, adapte en 1977 ou The Island, adapte en 1980 ), le succes—en tout cas a l’ecran—de loin, ne fut pas aussi probant qu’a son premier roman.
Il s’eloignera graduellement du genre qu’il aura lance lui-meme, pour se focaliser sur des oeuvres plus personnelles, qui ne marqueront quant a elles pas vraiment les lecteurs…
Il finira cependant par revenir a des “eaux” plus connues, mais plus troublees, pour tenter de renouer avec ses success literaires d’antans ( et vraisemblablement pour interesser Hollywood a d’eventuelles adaptations, cqfd ).
Ainsi, White Shark (1994) sera adapte en 1998 sous le titre Creature pour la television americaine et le present The Beast (1991), le sera pour le petit ecran en 1996.
Par la suite, Benchley commencera une deuxieme carriere d’ecrivain pour parler de problemes environnementaux via les requins. La rumeur publique voudra qu’il regrette l’image que son roman ( et l’adaptation de ce dernier au cinema ) donnait des requins, ainsi que l’extermination progressive des differentes especes de squales.
Pour en revenir au present TB, l’on se retrouve en presence d’un “animal-attack” maritime type “Benchley”, tellement les “figures imposes” depuis Jaws (1975) se retrouvent toutes, et ce, sans reellement tenter de les modifier.
Qu’il s’agisse du deroulement du film ou de la plupart des protagonistes, l’amateur sera en terrain definitivement connu. En fait, plus que l’auteur ne l’aurait voulu, car son recit a ete apparemment severement re-ecrit pour le passage au petit ecran, vraisemblablement pour ne pas decevoir le nombreux fans de l’ecrivain.
A l’arrivee, si le metrage est plaisant, il est malheureusement sans aucune surprise, AUCUNE.
A la realisation, Jeff Bleckner (Hill Street Blues TV (1982), Mancuso, FBI TV (1989), Castle TV (2011) ), veteran de la television US livre une plutot bonne copie visuellement parlant.
Ainsi, les SFX sont plus qu’acceptables pour l’epoque ( pas encore le tout-CGs des annees 2000s ), meme si les quelques tentatives d’infographies sont somme tout moyennes. Les autres effets seront du meme cru et plus classiques ( maquettes, entre-autre ), La creature, comme cela est souvent le cas, est plutot convainquante quand sous l’eau, et nettement moins quand a l’air pur, mais il faut dire que sortir une creature sous-marine de son element n’est jamais tres convainquant en soi(!). Disons, que pour une production TV du cru, cela reste tout-a-fait “acceptable”.
Les interpretes, en tetes desquels William Petersen ( To Live and Die in L.A. (1985), Young Guns II (1990), Twelve angry Men TV (1997) ) restent plus que competents, meme si eminements cantonnes dans des roles, eux aussi, types et archis re-vus. Notons quand meme la performance de Charles Martin Smith (Baretta TV (1976), The Untouchables (1987), The Ray Bradbury Theater TV (1986) ) dans le role du politicard local de service.
En fait, le plus gros defaut de la production, reste sans nul doute le scenario, qui laisse rapidement le roman sur le bas-cote en ce qui concerne l’atmosphere des lieux pour se concentrer sur ce que le public “connait” ( ou “attend” ) d’un film de ce genre.
La premiere partie—en fait la meilleure, fait la part belle a une communaute soudee, mais financierement au bord de l’asphyxie, devant faire de plus en plus de compromis ( endettement pour les uns, engagements hasardeux pour les autres ), rendant l’emprise du politicien de service plus palpable que dans le film de Spielberg.
La deuxieme partie, qui cherche a relancer l’intrigue avec une astuce, et lance la chasse au monstre a proprement parler est beaucoup trop routiniere et l’epaisseur que les personnages avaient glane dans la premiere partie tend a se dilluer.
Reste que le film est plus que competent dans sa realisation, meme si visiblement limite dans son budget ( certains SFX ), et surtout…ses ambitions ( ou celles des producteurs )…
Bref, un telefilm sympatoche, qui a force de s’essouffler sur la longueur (3 heures, quand meme!
) et de beaucoup trop simplifier son scenario passer a cote de son potentiel ( casting et une certaine approche du milieu des pecheurs ) et bizarrement tend a emballer son final a la va-vite. Dommage.
En resulte un telefilm sympathique, mais “light”. A voir ne fut-ce qu'une fois.
The Beast: 3.5 / 5
Ajout: je suis en plein nettoyage de mon disque dur.
Apres avoir poste, et a lire maintenant la critique de MadXav, je vois que ca se recoupe pas mal. Une difference quand meme, MadXav a lu le livre (pas mon cas ). A prendre donc comme l'avis (pas tres different) d'un non-lecteur.
Une communaute de pecheurs dont la situation se precarise a cause de reserves de poissons en chute libre, voit son avenir encore plus s’obscurcir lorsqu’une creature marine inconnue vient semer la terreur dans ses eaux.
TB est un telefilm americain produit par MCA Television pour le compte du network NBC et se basant sur un roman de Peter Benchley. Benchley quand a lui, est plus connu comme l’auteur de plusieurs romans sur le theme des “terreurs sous-marines”.
A ce titre, son premier roman, Jaws sera adapte a l’ecran en 1974 et lancera la Jawsxploitation ou Sharxploitation qui en plus de couvrir 38 annees de cinema-bis aura touche les industries televisuelles et cinematographiques de nombreux pays pour rendre menacant non-seulement les sept oceans, les mers et lacs, mais egalement les salles obscures (et les rack vidos ) des cinq continents
.Jaws sera decline en une serie de films (1975 – 1987), rippe par nos amis transalpins (L'ultimo Squalo (1981) ), verra son concept elargi a d’autres especes, certaines marines (pieuvres dans Tentacoli (1977), fluviales, lacustres, mais graduellement aussi "terrestres" ( Grizzly (1976) etant souvent considere comme un "Jaws forestier"
).Si Benchley perseverera dans un premier temps dans les romans d’aventures “maritimes” ( The Deep, adapte en 1977 ou The Island, adapte en 1980 ), le succes—en tout cas a l’ecran—de loin, ne fut pas aussi probant qu’a son premier roman.
Il s’eloignera graduellement du genre qu’il aura lance lui-meme, pour se focaliser sur des oeuvres plus personnelles, qui ne marqueront quant a elles pas vraiment les lecteurs…
Il finira cependant par revenir a des “eaux” plus connues, mais plus troublees, pour tenter de renouer avec ses success literaires d’antans ( et vraisemblablement pour interesser Hollywood a d’eventuelles adaptations, cqfd ).
Ainsi, White Shark (1994) sera adapte en 1998 sous le titre Creature pour la television americaine et le present The Beast (1991), le sera pour le petit ecran en 1996.
Par la suite, Benchley commencera une deuxieme carriere d’ecrivain pour parler de problemes environnementaux via les requins. La rumeur publique voudra qu’il regrette l’image que son roman ( et l’adaptation de ce dernier au cinema ) donnait des requins, ainsi que l’extermination progressive des differentes especes de squales.
Pour en revenir au present TB, l’on se retrouve en presence d’un “animal-attack” maritime type “Benchley”, tellement les “figures imposes” depuis Jaws (1975) se retrouvent toutes, et ce, sans reellement tenter de les modifier.
Qu’il s’agisse du deroulement du film ou de la plupart des protagonistes, l’amateur sera en terrain definitivement connu. En fait, plus que l’auteur ne l’aurait voulu, car son recit a ete apparemment severement re-ecrit pour le passage au petit ecran, vraisemblablement pour ne pas decevoir le nombreux fans de l’ecrivain.
A l’arrivee, si le metrage est plaisant, il est malheureusement sans aucune surprise, AUCUNE.
A la realisation, Jeff Bleckner (Hill Street Blues TV (1982), Mancuso, FBI TV (1989), Castle TV (2011) ), veteran de la television US livre une plutot bonne copie visuellement parlant.
Ainsi, les SFX sont plus qu’acceptables pour l’epoque ( pas encore le tout-CGs des annees 2000s ), meme si les quelques tentatives d’infographies sont somme tout moyennes. Les autres effets seront du meme cru et plus classiques ( maquettes, entre-autre ), La creature, comme cela est souvent le cas, est plutot convainquante quand sous l’eau, et nettement moins quand a l’air pur, mais il faut dire que sortir une creature sous-marine de son element n’est jamais tres convainquant en soi(!). Disons, que pour une production TV du cru, cela reste tout-a-fait “acceptable”.
Les interpretes, en tetes desquels William Petersen ( To Live and Die in L.A. (1985), Young Guns II (1990), Twelve angry Men TV (1997) ) restent plus que competents, meme si eminements cantonnes dans des roles, eux aussi, types et archis re-vus. Notons quand meme la performance de Charles Martin Smith (Baretta TV (1976), The Untouchables (1987), The Ray Bradbury Theater TV (1986) ) dans le role du politicard local de service.
En fait, le plus gros defaut de la production, reste sans nul doute le scenario, qui laisse rapidement le roman sur le bas-cote en ce qui concerne l’atmosphere des lieux pour se concentrer sur ce que le public “connait” ( ou “attend” ) d’un film de ce genre.
La premiere partie—en fait la meilleure, fait la part belle a une communaute soudee, mais financierement au bord de l’asphyxie, devant faire de plus en plus de compromis ( endettement pour les uns, engagements hasardeux pour les autres ), rendant l’emprise du politicien de service plus palpable que dans le film de Spielberg.
La deuxieme partie, qui cherche a relancer l’intrigue avec une astuce, et lance la chasse au monstre a proprement parler est beaucoup trop routiniere et l’epaisseur que les personnages avaient glane dans la premiere partie tend a se dilluer.
Reste que le film est plus que competent dans sa realisation, meme si visiblement limite dans son budget ( certains SFX ), et surtout…ses ambitions ( ou celles des producteurs )…
Bref, un telefilm sympatoche, qui a force de s’essouffler sur la longueur (3 heures, quand meme!
) et de beaucoup trop simplifier son scenario passer a cote de son potentiel ( casting et une certaine approche du milieu des pecheurs ) et bizarrement tend a emballer son final a la va-vite. Dommage. En resulte un telefilm sympathique, mais “light”. A voir ne fut-ce qu'une fois.
The Beast: 3.5 / 5
Ajout: je suis en plein nettoyage de mon disque dur.
Apres avoir poste, et a lire maintenant la critique de MadXav, je vois que ca se recoupe pas mal. Une difference quand meme, MadXav a lu le livre (pas mon cas
). A prendre donc comme l'avis (pas tres different) d'un non-lecteur. En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
-
Filou
- Messages : 714
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 11:29 am
- Localisation : A Sierre, en Suisse. Dingue non ?
Re: La bête (1996) Jeff Bleckner
J'aimais beaucoup ce téléfilm lorsque j'était adolescent. Je l'avais enregistré lors d'un passage à la télévision. Je ne me souviens plus de tout mais une scène au moins m'avait beaucoup marqué :
Spoiler : :
"Suicides, assassinations, mad bombers, Mafia hitmen, automobile smash-ups: The Death Hour. A great Sunday night show for the whole family. It'd wipe that fuckin' Disney right off the air."
Network, 1976, Sidney Lumet
Network, 1976, Sidney Lumet