Djinn - Tobe Hooper (2011)
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Djinn - Tobe Hooper (2011)
Pas un remake du film français mais un autre projet intitulé DJINN et qui devrait être mis en scène par Tobe Hooper. L'histoire d'un couple d'Américains qui part en extrême orient et où ils seront confronté à un vilain génie.
L'engouement pour le monde arabe dans le cinéma Fantastique se développe pas mal depuis quelques temps.
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"Fuck The World", Rambo
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Re: Djinn (201x) Tobe Hooper
Le vilain Génie c'est Kadhafi, Ben Ali ou Moubarak
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Re: Djinn (201x) Tobe Hooper
La particularité est que le film est financé à 100ù par Imagenation, la société de production d'ABu Dhabi, dans sa politique d'expansion hors des E.A.U, hors de ses accords avec National Geographic.
Le tournage démarre ainsi le 20 mars 2011 aux Emirats Arabes Unis, et le film sera co-réalisé par Nayla Al Khaja.
Le tournage démarre ainsi le 20 mars 2011 aux Emirats Arabes Unis, et le film sera co-réalisé par Nayla Al Khaja.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Djinn - Tobe Hooper (2011)
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Re: Djinn - Tobe Hooper (2011)
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Re: Djinn - Tobe Hooper (2011)
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Re: Djinn - Tobe Hooper (2011)
Finalement, c'est une plutôt bonne surprise pour ma part. Cooper a bénéficié d'un budget pas spécialement aisé, mais qui permet un scope plutôt chouette, utilisant à merveille les décors de la tour occupant les deux tiers du métrage. Très beaux décors (qui font un penser à Suspiria par moments de par leur côté baroque).
L'histoire oscille entre du Rosemary's baby mâtiné de Poltergeist. Ca parle de mythologie et religion de manière différente, même si empruntant les m^mes codes. Ce qui est d'ailleurs expliqué par une scène à la fois maladroite et inutile : trois amis (deux émirats et un américain), arrivant dans le village abandonné supposément avoir été vidé par le Djinn, créature malfaisante que le Corant indique comme étant l'un des deux êtres autorisés àa vivre sur terre par le prophète (l'autre étant l'homme). Ca se termine par la mort du mécréant (l'américain qui doute, bien évidemment).
Le film est surtout porté par l'héroïne sur qui est axé la narration :enterrant leur bébé de 6 mois aux USA, le mari convainc sa femme de retourner à Dubai où il accepte un poste mirifique. Elle redevient femme au foyer, ce qui la fait tourner en rond méchamment. La Tour hyper moderne où ils habitent (à la Poltergeist III, entre autres), semble habitée d'éléments provoquant visions maléfiques, attaquent d'oiseaux... et recélant des habitants bizarres, inquiétants. C'est bien vu, d'autant que Razanne Jamal s'avère bonne actrice/vecteur de peurs et d'incertitudes. Le reste du casting s'en sort plutôt bien, mention spéciale à la mère, altière, inquiétante et pleine de duplicité. Mais c'est l'ambiguïté qui l'emporte.
Là où je n'attendais pas le film est la révélation Point suffisamment rare pour être noté. Pas de sang et autres gore, tout du moins furtifs, on à affaire à un film d'épouvante relativement soft, basé sur quelques effets trouilles.
Les SFX sont quasiment tous numériques, mais s'insère relativement bien dans la narration. Le look et les déplacements du Djinn, notamment. (on pense aussi à la manière dont certains films de fantômes japonais..). Discrets mais réussis, sauf peut être dans les deux dernières scènes finales. dommage.
C'est court, pas forcément des plus originaux comme sujet, mais la changement de location géographique, de rites, d'éléments fantastiques hors normes en font une curiosité des plus intéressantes. Cooper fait là un film qui s'avère aussi le mieux ficelé depuis Toolbox Murders , dont d'ailleurs certains décors et scènes font furieusement penser. Visuellement carré, à la photographie au diapason du sujet (très sombre, grisâtre, pauvres en couleurs dans les 2 derniers tiers).
Une curiosité : le film est tourné" à la fois en dialecte emirati et en anglais. ce qui fait à 50% du temps, les dialogues doivent être sous-titrés afin de comprendre l'ensemble. Une VO anglaise ne suffit donc pas. Assez atypique, expliqué là aussi dans le film par l'héroïne indiquant ne souhaiter que parler anglais et retourner aux USA, là où est sa vraie vie. pas franchement d'opposition entre les deux arts de vivre. Il semblerait même d'ailleurs que la représentation des formes considérées plus extre^mes de l'expression de l'islam (Hijab, niqab, etc) soient confinées aux femmes présente dans le sorte de culte du Djinn (qui épient l'héroïne à son arrivée à l'aéroport et se retrouvant dans l'un des appartements du building).
A d"faut d'un bon film, Djinn opte une approche mi-occidentale mi-orientale d'un conte du folklore emirati/musulman qui s'avère au final assez rafraichissant. Je comprend u'il ait pu choquer là-bas, ceci dit. Bien aimé.
Le Blu ray allemand est de qualité malheureusement moyenne, tant sonore que visuelle. Mais bon, ça , je m'en doutais quelque peu...
L'histoire oscille entre du Rosemary's baby mâtiné de Poltergeist. Ca parle de mythologie et religion de manière différente, même si empruntant les m^mes codes. Ce qui est d'ailleurs expliqué par une scène à la fois maladroite et inutile : trois amis (deux émirats et un américain), arrivant dans le village abandonné supposément avoir été vidé par le Djinn, créature malfaisante que le Corant indique comme étant l'un des deux êtres autorisés àa vivre sur terre par le prophète (l'autre étant l'homme). Ca se termine par la mort du mécréant (l'américain qui doute, bien évidemment).
Le film est surtout porté par l'héroïne sur qui est axé la narration :enterrant leur bébé de 6 mois aux USA, le mari convainc sa femme de retourner à Dubai où il accepte un poste mirifique. Elle redevient femme au foyer, ce qui la fait tourner en rond méchamment. La Tour hyper moderne où ils habitent (à la Poltergeist III, entre autres), semble habitée d'éléments provoquant visions maléfiques, attaquent d'oiseaux... et recélant des habitants bizarres, inquiétants. C'est bien vu, d'autant que Razanne Jamal s'avère bonne actrice/vecteur de peurs et d'incertitudes. Le reste du casting s'en sort plutôt bien, mention spéciale à la mère, altière, inquiétante et pleine de duplicité. Mais c'est l'ambiguïté qui l'emporte.
Là où je n'attendais pas le film est la révélation
Spoiler : :
Les SFX sont quasiment tous numériques, mais s'insère relativement bien dans la narration. Le look et les déplacements du Djinn, notamment. (on pense aussi à la manière dont certains films de fantômes japonais..). Discrets mais réussis, sauf peut être dans les deux dernières scènes finales. dommage.
C'est court, pas forcément des plus originaux comme sujet, mais la changement de location géographique, de rites, d'éléments fantastiques hors normes en font une curiosité des plus intéressantes. Cooper fait là un film qui s'avère aussi le mieux ficelé depuis Toolbox Murders , dont d'ailleurs certains décors et scènes font furieusement penser. Visuellement carré, à la photographie au diapason du sujet (très sombre, grisâtre, pauvres en couleurs dans les 2 derniers tiers).
Une curiosité : le film est tourné" à la fois en dialecte emirati et en anglais. ce qui fait à 50% du temps, les dialogues doivent être sous-titrés afin de comprendre l'ensemble. Une VO anglaise ne suffit donc pas. Assez atypique, expliqué là aussi dans le film par l'héroïne indiquant ne souhaiter que parler anglais et retourner aux USA, là où est sa vraie vie. pas franchement d'opposition entre les deux arts de vivre. Il semblerait même d'ailleurs que la représentation des formes considérées plus extre^mes de l'expression de l'islam (Hijab, niqab, etc) soient confinées aux femmes présente dans le sorte de culte du Djinn (qui épient l'héroïne à son arrivée à l'aéroport et se retrouvant dans l'un des appartements du building).
A d"faut d'un bon film, Djinn opte une approche mi-occidentale mi-orientale d'un conte du folklore emirati/musulman qui s'avère au final assez rafraichissant. Je comprend u'il ait pu choquer là-bas, ceci dit. Bien aimé.
Le Blu ray allemand est de qualité malheureusement moyenne, tant sonore que visuelle. Mais bon, ça , je m'en doutais quelque peu...
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Re: Djinn - Tobe Hooper (2011)
Cool merci, j'allais m'y atteler rapidement afin de clore ma rétrospective
. Cette review m'a donné bien envie!Cooper
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Re: Djinn - Tobe Hooper (2011)
au moins tu as lu jusque là
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Re: Djinn - Tobe Hooper (2011)
Apparemment Coop...euh Hooper renie le montage actuel qui n'est pas son "director's cut"...en espérant que ce soit mieux que "Mortuary" quand même ...son remale de "Toolbox Murders" même si loin d'être grandiose était toutefois honorable.