Intruders - Juan Carlos Fresnadillo (2011)

[Superwonderscope]

Clive Owen, Carice Van Houten, Daniel Brühl, Pilar Lopez de Ayala, Ella Purnell et Izan Corchero, d'après un scénario de Nicolas Casariego et Jaime Marques.

C'est le nouveau thriller fantastique du réalisateur d'"Intacto et de 28 semaines plus tard, en compétition au festival de Toronto; Et acheté par Millenium pour une sortie US en avril 2012.

Deux enfants (l'un en Espagne, l'autre au royaume Uni) font des cauchemars terrifiants sur quelque chose de tapi dans le coin de leurs chambres pendant la nuit, qu'ils nomment tous deux "Hollowface". Cauchemar? Réalité? OU peut un cauchemar qui pense?

http://www.youtube.com/watch?v=9FE616lUkuU

Sortie prévue (pour le moment) en France le 11 janvier 2012

[Dagon]

J'étais en Espagne le jour de sa sortie ciné.
Film trés décevant pour ma part. Avec un twist inutile et prétentieux . A la limite de l'arnaque, mais on en reparlera plus tard pour éviter de spoiler.

[Superwonderscope]

En effet, le film vient de sortir en Espagne le 7 octobre dernier, trône à la première place du box office et s'arroge le 4e meilleur démarrage d'un film espagnol en 2011.

[dario carpenter]

Le film sort Mercredi prochain en France certes, mais sur combien de copies?

[DPG]

Nouvelle pierre dans la filmo plutôt prometteuse de Fresnadillo, voilà un film sorti en salles chez nous la semaine passée dans l'indifférence la plus totale et avec un accueil presse plutôt tiède... Bravant tous les dangers, le froid et ma flemme, je me suis déplacé jusqu'au Publicis, salle refuge parisienne pour les films dont personne ne veut ! Verdict : C'est pas si mal !

J'ai même trouvé ça plutôt sympa. Ça vient peut être du fait que j'en attendais pas grand chose, je ne sais pas, mais j'ai été agréablement surpris. Le film n'est pas pour autant un chef d’œuvre, ni même exempt de défauts, mais j'ai trouvé ça plaisant. Le récit fonctionne plutôt bien, malgré un sérieux coup de mou en cours de route. L'ambiance est intéressante, un mix de plusieurs univers, de plusieurs influences, qui arrive à créer un vrai climat digne des contes enfantins les plus noirs auxquels l'histoire fait référence. Certaines scènes font sursauter, je ne parle pas de sommets d'effroi ou de trucs jamais vus, juste une petite flippe classique mais efficace. Il y a des bonnes idées dans la construction, dans la progression, et même les quelques défauts qu'on pourrait trouver

Spoiler : :

à savoir que l'histoire espagnole est un peu laissée de côté par rapport à l'anglaise

s'expliquent finalement une fois le film terminé. C'est bien foutu, bien joué, avec une mise en scène classe et un côté hispano-américano-anglais qui fonctionne bien et amène une vraie personnalité à l'ensemble. Voilà, quelques petits défauts, quelques facilités, un petit air de déjà vu et un problème de rythme en cours de route, mais aussi un film généreux, prenant, divertissant, avec un vrai univers visuel, bref, une bonne petite série B, sans prétention mais emballée avec conviction !

[mallox]

Au début, j'ai cru - je ne sais pourquoi, sans doute les consonances ibériques des noms - qu'il s'agissait du nouveau film du réalisateur du "Fils de l'homme" dont je pense le plus grand bien. Du coup, grosse débandade, (d'ailleurs au sortir de "Intruders" j'y ai perdu mon latin et je me suis demandé comment on pouvait faire un film aussi bon puis un autre aussi mauvais ensuite) ... mon avis comme d'hab est tout à fait perso, pour moi, après vision donc, ce film est d'une nullité sans nom. Tous les poncifs y passent, c'est le degré zéro de l'imagination au dépend des effets les plus éculés. Du cinéma éventé qu'on tente de "lever" à coups de passe-passe clipesques et de sons et ziks assourdissantes. Les acteurs y sont inexistants, le suspens néant, la mise en scène tapageuse, informe, ridicule. Une telle insipidité n'aurait jamais dû sortir au cinéma.

... et oh surprise, après vérification, Juan Carlos Fresnadillo n'est autre que l'auteur de cette bousasse achevée de "28 semaines plus tard", film déjà sur-saturé d'effets en tout genre pour masquer son inconséquence. pellicule zombos merdique qui avait déjà abusé trop de gens ("C trop cool, les zombies y courent sur de la noisy, du grunge et du metal en se faisant couper la tête façon ultragore par des pales d'hélicoptère"). Et pour les addicts aux jeux vidéos que le film cible à nouveau façon grosse catin, c'est aussi novateur que Super Mario ou un énième Doom ou Zelda.

En tout cas, ouf, ça me rassure, il y a une cohérence dans ma petite échelle de valeur. Bref, ce Fresnadillo ne m'intéresse définitivement pas. Il n'a rien à dire sur rien. Que de l'éventé gonflé à l'hélium, des films que j'aie déjà vu 100 fois. Celui-ci étant particulièrement banal.

[comte vonkrolock]

S'est pas mal de vouloir faire du Guillermo Del Torro. Le problème s'est comme si on demandais a Carpenter de faire du Spielberg. Ou bien a Croenberg de nous faire un film gothique a la Burton. Ouais je sais je caricature a mort, mais s'est l'impression que ma fait le film de Juan Carlos Fresnadillo.

Si ce film se laisse voir et n'est pas si mauvais que ça. Tout paraît longuet, dès les 5 premières minutes on se doute bien que ce n'est qu'illusion, qu'on n'est pas dans un ersatz de Nuit de Terreur ou du Peuple des Ténèbres et a aucun moment je n'est été parcouru de quelques frissons. J'ai trouvé ça extrèment mou déconsertant pour un film de trouille... Quand on a pas la fibre de se cinéma là....

Et bien que le contexte social soit là, j'attendais autre chose du réalisateur de 28 Semaines plus tard et de surtout Intacto qui lui m'avait bien accroché. Tous comme on est très loin des dernières péloches catalanes : les Yeux de Julia, l'Orphelinat. Quant au Labyrinthe de Pan son réalisateur peut dormir tranquille. Un faux pas pour se réalisateur dans sa filmo, un film de commande sûrement

Bref aussitôt vu, aussitôt tomber dans l'oubli des nombreuses péloches qui pluluent actuellement au cinéma. Pas la moindre ambition de vouloir nous faire autre chose que de joli plan aérien et nous bourré le tout de CGI qui passe mal, à croire que méchant principal de Fantômes contre Fantômes a été ressorti de sa retraite.

Vu sur le BR d'Universal, quelques effets dans le surround fort jouissif mais qui ne vous ferons nullement bondir du siège.

[Plisken]

Bon p'tit film, une jolie photo, de bons acteurs (même les gosses ) mais un scénario qui aurait mérité une plus grande originalité.

[Superwonderscope]

Bofbof. C'est très long, il n'y a presque pas de frisson, pas original pour deux sous; Le twist final se voit d'assez loin.. j'ai trouvé ça très conventionnel et très molasse dans son écriture. De resserrer de 15 minutes n'aurait pas fait de mal;
Les plans de SFX sont parfois calamiteux (les effets hideux de Owen sur son bâtiment haut perché font très toc) et ce Toro-wannabe est tiède dans son approche et sa finalité. Carice Van Houten est sous-employée, hormis une très gratuite et inutile scène à poil.
Joliment photographié et mis en musique, mais c'est bien tout
Un ennui poli -et un dvd Z2 français de chez Universal efficace dans le rendu sonore. le reste, bah...