Antiviral - Brandon Cronenberg (2012)

[Superwonderscope]

Le fiston a fait un film, chronqiué sur le site

http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... =antiviral


Ca sort aujourd'hui en salles. Il va falloir se dépêcher, car le film a réalisé 126 entrées sur 4 salles aux premières séances. Hormis un bon buche à oreille, le film va déguerpir sous deux semaines à e train-là...

[Superwonderscope]

Depechez-vous pour le voir, car il va décrocher rapidement. 5 845 entrées sur 25 copies/France. Il n'y a pratiquement personne dans ces salles-là...

[orco]

Antiviral sortira en Blu-Ray français le 19 juin!

[Defest]

J'etais très enthousiaste à l'idée de voir le fils Cronenberg reprendre le flambeau de son père.

Le film n'est pas parfait et il faut avouer qu'au bout d'une heure ca tourne en rond mais ca fait quand même plaisir à voir.
Le concept est vraiment bien vu et mérite à lui seul qu'on s'intéresse au film, c'est tres soigné sans tomber dans le arty ou le pompeux. Le casting est correct meme si le jeux est parfois un peu solennel mais ca colle bien avec l'esprit clinique du film au final.

Un 1er film réussi,
Long live to the new-new flesh !

[orco]

J'ai regardé le Blu-Ray TF1 hier soir et j'ai beaucoup aimé. J'étais sceptique sur le fait de tenir la durée d'un long métrage sur un tel sujet, eh bien c'est très réussi. Il est vrai qu'il y a un petit passage à vide passé la première heure, alors que celle-ci est parfaite et arrive à instaurer un rythme, rebondissant d'idée en idée, développant très bien sa vision jusqu'au-boutiste du star system. Mais la fin nous offre une dernière pirouette plutôt folle.
Il y a là un vrai univers d'anticipation cohérent et immersif, de par la superbe photographie signée Karim Hussain et également la musique qui arrive à nous faire ressentir toute la pesanteur de ce monde viscié. Il reigne une telle ambiance contagieuse qu'à la fin, j'avais presque l'impression que j'allais moi aussi tomber malade . Alors bien-sûr on retrouve beaucoup des obsessions organiques de papa Cronenberg, avec même un passage biomécanique à la Tsukamoto, mais le traitement pousse ici la froideur et le minimalisme tellement loin que le fiston arrive à se démarquer sans problème. Mention spéciale également à l'acteur principal, Caleb Landry Jones, qui offre une prestation assez magnétique.

[comte vonkrolock]

Bien apprécier l'ambiance futuriste/clinique qu'il règne dans se thriller glaçant. La prestation viscérale, hallucinante de justesse du jeune Caleb Landry Jones est sûrement l'une des grande réussite de ce film.

Brandon Cronenberg ne prend pas seulement sont père comme référence, j'y est trouvé les mêmes constantes que dans le cinéma d'un certain Vincenzo Natali. Pour cette ambiance encore une fois ultra prenante.