Presenté au festival de Gerardmer 2014, le film est reparti avec un prix... et La critique est en ligne :
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Rigor Mortis - Juno Mark (2013)
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Rigor Mortis - Juno Mark (2013)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Rigor Mortis - Juno Mark (2013)
Ce film avait attiré mon attention à l'exposition "Enfers et fantômes d'Asie" du musée du quai Branly. L'extrait montrait une tête en décomposition, que l'on devinait retenue par un talisman ou un sort. Depuis j'ai découvert qu'il s'agissait en fait du premier film réalisé par Juno Mak, jeune acteur que j'avais apprécié dans le rôle principal du mésestimé Revenge: A love Story, qu'il avait aussi déjà écrit.
Le personnage principal est ici un chômeur et ancien acteur de comédies fantastiques, lesquelles avaient le vent en poupe dans le Hong Kong des années 80. Et le casting (très bon) reprend d'ailleurs plusieurs têtes connues de ce genre aujourd'hui désuet ; mais s'il reste un peu de kung fu, l'humour a définitivement fait place à une ambiance qui restera inquiétante tout au long du récit, sans un seul gag pour venir la contrebalancer.
La raison tient sans doute dans le fait qu'il s'agit d'un film qui dépasse les frontières, produit par Takashi Shimizu (The Grudge) - avec d'ailleurs la présence de fantômes féminins - et bénéficiant d'une photographie, d'une musique (avec néanmoins un thème de Mr. Vampire), voire d'une violence lorgnant sur la Corée devenue depuis modèle du cinéma asiatique.
Et c'est donc esthétiquement bel et bien réussi, sombre avec de très belles idées visuelles (on peut presque parler de poésie macabre), et un restant d'émotion malgré la "rigidité cadavérique" de l'ensemble que n'a pas volé le titre. Car s'il n'est point besoin d'être expert en ésotérisme chinois pour apprécier ce spectacle qui tire le meilleur du folklore, il faut malgré tout avouer que le manque de clarté pour notre regard d'occidental en perdra sans doute pas mal en chemin.
Le personnage principal est ici un chômeur et ancien acteur de comédies fantastiques, lesquelles avaient le vent en poupe dans le Hong Kong des années 80. Et le casting (très bon) reprend d'ailleurs plusieurs têtes connues de ce genre aujourd'hui désuet ; mais s'il reste un peu de kung fu, l'humour a définitivement fait place à une ambiance qui restera inquiétante tout au long du récit, sans un seul gag pour venir la contrebalancer.
La raison tient sans doute dans le fait qu'il s'agit d'un film qui dépasse les frontières, produit par Takashi Shimizu (The Grudge) - avec d'ailleurs la présence de fantômes féminins - et bénéficiant d'une photographie, d'une musique (avec néanmoins un thème de Mr. Vampire), voire d'une violence lorgnant sur la Corée devenue depuis modèle du cinéma asiatique.
Et c'est donc esthétiquement bel et bien réussi, sombre avec de très belles idées visuelles (on peut presque parler de poésie macabre), et un restant d'émotion malgré la "rigidité cadavérique" de l'ensemble que n'a pas volé le titre. Car s'il n'est point besoin d'être expert en ésotérisme chinois pour apprécier ce spectacle qui tire le meilleur du folklore, il faut malgré tout avouer que le manque de clarté pour notre regard d'occidental en perdra sans doute pas mal en chemin.