Blade Runner 2049 - Denis Villeneuve (2017)

[Fatalis rex]

Deckard traque des modèles de nouvelle génération, c'est dit explicitement dans le film. De mémoire il ne se fait tabasser que par des Réplicants de ce type. Et qui ont une durée de vie limitée pour éviter les problèmes, contrairement aux anciens modèles (dont il fait sûrement partie).

[second degré]

vu hier en 3D à la séance de 17h55

qu'est ce que c'était chiant, il a fallut attendre au moins la fin des deux tiers du film avant qu'il se passe quelque chose

après une nuit de sommeil il émerge quand même quelques bonne choses

- la prostituée blonde a de jolies épaules
- la courte séquence de la forêt (en 3D)
- le restaurant chinois dans la rue (en 3D)
- les séquences en orange et tout ce qui est avec Deckard

le reste ce ne sont que des indices disséminés dans la nuit bleutée sans qu'on sache où le film veut en venir

le Blade Runner original m'avait plût dès la première vision

Valérian ne vole pas très haut mais au moins on ne s'ennuyait pas

[Drac]

J'ai pas trouvé ça chiant du tout, je suis rentré tout de suite dans le film. pour moi cette suite est un miracle.

[dario carpenter]

le Blade Runner original m'avait plût dès la première vision

ça tombe bien il passe ce soir sur Arte!

[Fatalis rex]

A l'époque la SF c'était pour les ados maintenant ça passe sur Arte, un peu comme les mangas, bref...

Spoiler : :

Un autre truc qui me chiffonne, c'est... la fin. Pas la fin ripou avec le fight dans la voiture inondée, mais quand l'agent K s'assoit sur les marches. Il neige, on entend la musique de Tears in Rain, il est devenu un être humain à part entière et s'émerveille en voyant la neige tomber, et juste après que voit-on ? On enchaine avec la fille de Deckard et Rachel, première humaine née de Réplicants en train de fabriquer un rêve à base de neige qui tombe.

S'agit-il d'un écho à l'origami de la licorne ? Façonne-t-elle en temps réel ce qu'il voit ? Dans quel but, pour le manipuler ? Pour qu'il lui amène son père, vu qu'elle ne peut pas sortir de sa bulle ? La neige est-elle une "récompense" ? Tire-t-elle les ficelles depuis le début au nez et à la barbe de son client, la corporation qui lui achète ses rêves ?

[Cosmodog]

A l'époque la SF c'était pour les ados maintenant ça passe sur Arte, un peu comme les mangas, bref...

Spoiler : :

Un autre truc qui me chiffonne, c'est... la fin. Pas la fin ripou avec le fight dans la voiture inondée, mais quand l'agent K s'assoit sur les marches. Il neige, on entend la musique de Tears in Rain, il est devenu un être humain à part entière et s'émerveille en voyant la neige tomber, et juste après que voit-on ? On enchaine avec la fille de Deckard et Rachel, première humaine née de Réplicants en train de fabriquer un rêve à base de neige qui tombe.

S'agit-il d'un écho à l'origami de la licorne ? Façonne-t-elle en temps réel ce qu'il voit ? Dans quel but, pour le manipuler ? Pour qu'elle lui amène son père, vu qu'elle ne peut pas sortir de sa bulle ? La neige est-elle une "récompense" ? Tire-t-elle les ficelles depuis le début au nez et à la barbe de son client, la corporation qui lui achète ses rêves ?

Spoiler : :

Je vois pas en quoi K est devenu un humain a part entière à la fin du film...

Quand à la fille de Deckard et Rachel, elle ne me parait pas non plus plus humaine que réplicante. Un hybride - si tant est que Deckard soit humain. D'ailleurs les réplicants apparaissent de plus en plus commme des clones d'humains dans ce nouveau Blade Runner. ils me semblaient plus synthétiques dans le film de Scott.

[Fatalis rex]

C'est pas le sujet de ma question,

Spoiler : :

mais si on entend Tears in Rain c'est pour établir un parallèle avec le 1er film, forcément.

Et dans la scène du 1er film, Rutger Hauer s'essaye à la poésie et à la philosophie, et à ce moment-là il devient humain. Je ne parle pas de devenir humain biologiquement. On s'en fout de savoir s'ils sont clones, hybrides, robots... La question est de savoir s'ils ressentent des émotions, de l'empathie... C'est tout le propos.

[Cosmodog]

Ah ok j'avais pas compris.
C'est juste.

[Fatalis rex]

A l'époque la SF c'était pour les ados maintenant ça passe sur Arte, un peu comme les mangas, bref...

Spoiler : :

Un autre truc qui me chiffonne, c'est... la fin. Pas la fin ripou avec le fight dans la voiture inondée, mais quand l'agent K s'assoit sur les marches. Il neige, on entend la musique de Tears in Rain, il est devenu un être humain à part entière et s'émerveille en voyant la neige tomber, et juste après que voit-on ? On enchaine avec la fille de Deckard et Rachel, première humaine née de Réplicants en train de fabriquer un rêve à base de neige qui tombe.

S'agit-il d'un écho à l'origami de la licorne ? Façonne-t-elle en temps réel ce qu'il voit ? Dans quel but, pour le manipuler ? Pour qu'elle lui amène son père, vu qu'elle ne peut pas sortir de sa bulle ? La neige est-elle une "récompense" ? Tire-t-elle les ficelles depuis le début au nez et à la barbe de son client, la corporation qui lui achète ses rêves ?

Spoiler : :

Ce à quoi j'ajoute que l’œil qui s'ouvre au début du film semble être le sien. Donc plus ça va, et plus j'ai l'impression que cette histoire est racontée de son point de vue (une histoire qu'elle s'invente pour passer le temps ?) et que c'est elle le véritable personnage central du film.

En réalité, tout cela n'existe pas et Deckard a buté Rachel avant que l'ascenseur est atteint le RDC

[Mercador]

Bon, j'en sors, impressions à chaud :

Avant tout, je me suis rematé le film original hier soir en blu-ray, dans sa version international theatrical cut car j'aime la voix off de Rick Deckard, j'assume !

Toujours émerveillé, le film n'a pas vieilli d'un poil.

Maintenant Blade Runner 2049.

J'ai plutôt bien aimé et je partais pourtant avec plein d'à-priori. Maintenant, il y a des choses qui m'ont agacé, notamment le côté qui fait "passage obligé" pour rendre hommage / copier son illustre ainé :

- vol de spinners la nuit. Check.
- pluie ruisselant sur le pare-brise. Check.
- pluie sur le héros. Check.
- Le héros se fait violemment passer à tabac. Check.
- Allusions aux colonies de l'espace. Check.
- Musique planante / mélancolique à base de synthé. Check.

Au 5ème plan de vol de spinners la nuit au dessus de la cité avec les pubs néon, ça commençait un brin à devenir redondant tout de même.

Spoiler : :

Pour le reste, le film trouve sa propre identité avec une enquête qui fait le lien avec le premier film de façon plutôt adroite et inattendue.

Le futur décrit est encore plus sombre que le premier film. Un Los Angeles immense avec une digue gigantesque qui semble être le dernier rempart avant l'engloutissement de la cité par les flots, San Diego devenu une immense décharge à ciel ouvert et Las Vegas, qui a subi une guerre ou des attentats on ne sait pas trop, recouverte de particules radioactives et des fermes agricoles qui font passer ce que produit Monsanto pour de la qualité bio.

L'autre gros point fort du film, c'est la romance entre l'agent K et Joi. La solitude, la recherche des sentiments, le contact physique à la fois troublant et malsain. Le sacrifice. Tout cela est bien développé et bien amené.

Les points faibles, c'est pour moi le personnage de Jared Leto (dont j'ai même pas retenu le nom), trop théâtral et trop caricatural à mon goût. La violence exacerbée du film qui frise parfois le ridicule.

Ces aspects là nuisent beaucoup pour moi à l'histoire et m'ont presque fait sortir du film à plusieurs reprises.

Je regrette aussi que le personnage de Rick Deckard ne soit qu'un McGuffin et que le film ne s'embarrasse pas de lui donner une quelconque épaisseur. Malheur à ceux qui n'ont pas vu le film de 82 !

C'était casse gueule de faire une suite à Blade Runner, voire mission impossible.

Le résultat, s'il est loin de donner un chef d'oeuvre, présente une suite honorable avec ses qualités et ses défauts, c'est déjà pas si mal.

D'ailleurs, si j'osais... allez j'ose, le film me fait penser à 2010 par rapport à 2001 L'Odyssée de l'Espace. Pas un chef d'oeuvre donc, mais une excellente suite qu'on revoit avec plaisir.

Denis Villeneuve a donc plutôt réussi ce nouveau défi. J'attends maintenant le bonhomme sur Dune. Déconne pas, Denis ! Y'a intérêt à réussir Dune, pour embrayer au moins jusqu'à L'Empereur Dieu. Je compte sur toi !

[comte vonkrolock]

- Musique planante / mélancolique à base de synthé. Check.

Je vois pas comment remplacer la partition ultra jazzy/bluzz de Vangelis.... J'ai même pas cherché à savoir qui le remplaçait

D'ailleurs, si j'osais... allez j'ose, le film me fait penser à 2010 par rapport à 2001 L'Odyssée de l'Espace. Pas un chef d'oeuvre donc, mais une excellente suite qu'on revoit avec plaisir.

Denis Villeneuve ex-Peter Hyams, spécialiste des remake suite réussit.

[MadXav]

Je partais avec un doute sérieux. J'ai pratiquement aimé, voire adoré, tous les films de Villeneuve mais BLADE RUNNER est pour moi un intouchable. C'est le film que je peux voir une fois par an en y prenant toujours le même plaisir, en voyageant dans un futur qui me parle, au son d'une musique qui me hante des heures durant, et au cœur d'une culture de mixité en laquelle je crois...
BLADE RUNNER 2049 a débuté et mes doutes se sont très rapidement envolés. Cette poussière, ce rythme lent et poétique, David Bautista à contre-emploi, touchant, émouvant dans son ultime moment. Il a vu un miracle.
Puis l'enquête débute, les personnages sont brossés de manière intelligente, les environnements sont sublimes, effrayants, froids, poussiéreux, désabusés. On donne vie à ce que d'autres pourraient appeler des détails mais ce n'est que pour mieux parler d'amour, de quête d'affection, de recherche de soi. On est sur une introspection, celle d'un Androïd qui cherche à être autre chose. Qui pense que sa petite amie produite en série est exceptionnelle et voit en lui un être différent. Qui sent que son existence n'est pas celle de ses semblables. Qui sent qu'il est la clef qui va ouvrir la voie à autre chose...
Les moments de béatitude se multiplient, les dialogues sont rares mais parfaitement maitrisés. Le rythme est très lent (peut être plus que celui du Scott) et l'immobilisme prend le pas sur l'action hollywoodienne. On se refuse à la facilité, à offrir au spectateur la dose de baston épique et essoufflante à laquelle il est maintenant habitué.
BLADE RUNNER prend la direction qu'on espérait sans trop y croire. Parce que se faisant, il choisit une voie qui, d'un point de vue business, n'a rien de simple. Les spectateurs d'aujourd'hui sont-ils prêts pour presque 3h de contemplation, de réflexion et de poésie ? Les chiffres du Box-Office tendent à confirmer que non. Le film ne parvient pas à se rembourser. Le constat est sans surprise, mais reste malheureux. Gageons qu'il n'aura pas d'impact sur la conception de DUNE qui a, elle aussi, été confiée à Denis Villeneuve. Il faut dire qu'elle n'est pas longue aujourd'hui, la liste des réalisateurs capables de mettre en boite de la SF intelligente et différente...
Je vous invite donc à savourer ce BLADE RUNNER en salles. Parce qu'il le mérite, qu'il est ambitieux et unique, qu'il donne matière à réfléchir et à s'émerveiller, et qu'au delà d'une suite brillante, c'est un hommage magnifique à l'œuvre de Philip K. Dick.
A voir. Absolument.

[fiend41]

Vos avis font envie à lire et revisiter les souvenirs qu'évoque le film !

mais perso hors l'effet planant visuellement des vastes étendues, j'ai moins adhéré. certes c'est le futur du futur.. mais ça aurait coûté quoi d'avoir des scènes de rues animées détaillées comme dans l'original ? ça sonne vide, les gens sont affamés cloitrés à se gaver de netflix VR chez eux c'est ça ?! et pourquoi en 30ans de progrès.. l'autre guru (je commence à détester l'hipster Jared Leto je crois) n'a t'il pas su créer ce que ses adversaires ont réussi ?!

en fait le hic principal.. j'ai eu l'impression qu'il n'y avait quasiment plus d'humains, et qu'ils croyaient tous être humains alors que ça donne le feeling qu'il n'y a que des androides..!

[Fatalis rex]

D'un côté, il y a la tentation de l'élitisme, de se considérer comme "le public intelligent et cultivé visé par ce genre de film", mais on ne peut pas blâmer les gens d'aller au cinéma pour se divertir et passer un bon moment... Aller voir un film de près de 3h où un type regarde la pluie tomber et parle à un hologramme, il faut aimer ça quand même D'un autre côté, oui on peut regretter cette recherche systématique de la facilité, du "tout, tout de suite".

Alors oui, pour faire une comparaison, Ghost in the Shell, avec ses qualités, dans le même genre, était plus abordable pour le grand public. Là on s'adresse à des gens qui ont vu le premier film et le ruminent depuis 30 ans, ont lu des critiques, des analyses... Si j'avais 20 ans et que je ne connaissais pas BR, vu les making-offs, si je n'avais pas lu le livre, sans doute que je me serais fait ch...

Et puis ce film fait un état des lieux sur cette époque, dans le prolongement du premier BR qui nous mettait en garde contre l'évolution de la société... Et bien maintenant on y est, or le public qui ne connait que cette époque, forcément ça ne lui parle pas. Un type qui vit seul face à une fenêtre qui donne sur d'autres fenêtres, son portable qui le dérange à chaque conversation, des pubs pour du porno dans la rue... Tout ça c'est normal.

[Winston Z.]

Là on s'adresse à des gens qui ont vu le premier film et le ruminent depuis 30 ans, ont lu des critiques, des analyses... Si j'avais 20 ans et que je ne connaissais pas BR, vu les making-ofs, si je n'avais pas lu le livre, sans doute que je me serais fait ch...

Tu tomberas forcément sur l'exception du gars de 43 piges, qui adore l'original, a lu les 3 livres (il y a eu deux suites par un autre auteur), possède plusieurs éditions de la bande originale de Vangelis, avait bien envie de voir ce nouveau film malgré une affiche minable et s'est fait ch*** comme un rat mort tout le long de la séance.
Non pas parce que ça manquait d'action ou d'explosions, mais parce que l'histoire l'a laissé de marbre dès le début, les dialogues affligeants, le personnage de Wallace consternant, les références à l'original embarrassantes etc. Il se peut qu'il soit sorti de sa léthargie en écarquillant grand ses mirettes devant le clone d'un certain personnage en se disant "merde alors... CGI? Sosie? putain.. ". Mais à part ça une des pires séances de sa vie. Bon, la nana quatre sièges plus loin qui a passé presque tout le film à farfouiller dans son paquet de chips ou autre, n'a pas vraiment aidé le gars a rentrer dans le film. Par chance il ne l'aurait pas aimé même sans les chips. Quel soulagement quand les crédits de fin sont apparus à l'écran, fin du cauchemar.
Côté musique on est très loin des ambiances subtiles distillées par Vangelis, en dehors du recyclage de certains thèmes de l'original (quand ce n'est pas une scène et sa musique à la fin du film...). Surtout le souvenir de POUINNNNNZZZZ à la Inception, en plus électro, qui accompagnent le vol des spinners, autrement c'est une bonne toile pour piquer un petit roupillon. Le gars a seulement dormi de l'oeil gauche, gardant le droit a demi ouvert juste au cas où il se passerait quelque chose de vaguement intéressant. Bref pénible.

Blade Runner 2049 : check. Next stop : Alien Covenant.
Puis au tour de Twin Peaks The Return, là ça va faire mal.