Tomorrowland : A la poursuite de demain - Brad Bird (2015)

[arioch]

C'est le moins qu'on puisse dire...

"C'est pas des cookies, c'est des Oreo !" nous dit le gamin après qu'une gamine essaie de lui vendre des gâteaux en mettant bien en avant la boîte bleue très identifiable...

Ouhlalala, j'ai besoin d'énergie, vite un Coca Cola ! Ooooh ! Je me sens mieux mais, vite un deuxième... Ooooh !

C'est assez... En fait, ça a la même finesse que le traitement général du film.

[fiend41]

aussi visible, qq relents de Terminator... et "Lost in space" si si

pas trop déplaisant, on est un peu sur le rail de guidage à se faire embarquer de force en fait. et le speech du méchant sonne si vrai en constatant le nawak de notre monde obnubilé, (décidemment les méchants ont souvent raison ces derniers temps ),

[Lord Taki]

La partie évasion de la maison est très bien foutue.
Par moment je retrouvais aussi un peu d'Indestructibles.
Mais au final j'ai pas compris ce qu'était vraiment Tomorrowland. Au début je croyais que c'était le futur, après je me suis dit que c'était une autre dimension...

Je retiens surtout le personnage d'Athéna.

Je comprends qu'on ait eu du mal à vendre le truc.

[comte vonkrolock]

En effet un film qu'on a du mal a situé, entre son monde/univers futuriste. La longueur que prend le voyage, que fait que le personnage joué par George Clooney a passé son temps à observé le monde....? Même si on fini par comprendre sur la fin, mais bon lui ne voyait pas sous cette angle là a ce moment
Bref malgré toute la bonne volonté que peut affiché le film s'est clair qu'il a du être bien plus difficile a vendre qu'un John Carter of Mars et on fini par comprendre pourquoi il s'est pris un râteau aussi monumental.

Malgré cela j'ai apprécier se spectacle haut en couleurs, la séquence d'évasion est rythmé, et ne cherche pas a copier se qu'on a pu en voir par le passé (AI, Clones, Loopers).
On retrouve bien le Brad Bird qui nous avaient fait rêvé sur le Géant de Fer et les Indestructibles. Sa saute aux yeux et cela dés les premières images de ce Monde de Demain, la suite ne fera que confirmer cela. Le message est positif (certes un brin naïf mais bon pourquoi pas ) on est très loin de toute ses productions actuelles plus porté sur des univers et thème sombres. C'est certainement se qui caractérise le plus les films de Brad Bird cette espèce de bonheur qu'il cherche a apporté en salle, après on est client ou pas.
Le choix de Clooney et aussi l'un des atouts du film, même si son personnage semble déboussolé lorsqu'il arrive, du moins pour moi, car il ne veut pas retourner là bas et pourtant.... Il s'en sort comme un chef et apporte beaucoup a cette univers.

[Algor]

Brad Bird est un éternel enthousiaste. C'est lui-même qui le dit. De là à supposer qu'il est un optimiste naïf, il n'y a qu'un pas. Il le franchit en nous proposant cette histoire d'adolescente qui rêve d'un monde meilleur; celui de demain.
Le spectacle n'est pas déplaisant même si, comme la précisé Manolito, il y a des problèmes d'écriture où la cohérence semble parfois prendre la poudre d'escampette.
Et pourtant il y a un joli message (bien dans le style Disney): celui de dire qu'on a un monde en perdition et qu'on devra se réveiller...à moins qu'il ne soit déjà trop tard.
Et le plus drôle dans l'histoire c'est que le méchant interprété par Hugues Laurie est celui qui paraît le plus sensé pour comprendre le problème. Sauf que le moyen qu'il prend pour trouver une solution est un peu radical, disons. Du "Docteur House" tout craché!

Ouais, pas déplaisant, même si la fin m’exaspère un tantinet...car on ne change rien (dans le film) pour passer un message à l'humanité concernant sa connerie destructrice.
Et comme le dirait l'héroïne à ses professeurs: "Qu'est-ce qu'on fait pour changer cela?"

L'optimisme c'est bien beau...encore faudrait-il que ça apporte quelque chose de concret.
Brad Bird nous divertit, d'accord...mais pour jouer les donneurs de leçons, il repassera.
Mais tout ça n'est qu'un film, de toutes façons; un divertissement. Dommage que le réalisateur n'ait pas vu plus loin que le rêveur qu'il est.
Un bon point positif: le duel entre Clooney et Laurie. D'ailleurs Clooney le dit dans les bonus: deux anciens docteurs de séries célèbres qui s'affrontent au cinéma.
Et la petite qui joue Athéna m'a bien impressionné.

[Algor]

Mais au final j'ai pas compris ce qu'était vraiment Tomorrowland. Au début je croyais que c'était le futur, après je me suis dit que c'était une autre dimension...
Je comprends qu'on ait eu du mal à vendre le truc.

En relisant les autres propos...je m'aperçois que j'avais oublié de répondre lors de mon message précédent.

Sur le blu-ray comme bonus (du moins en zone A), il y a une petite présentation illustrée avant le début du film, parlant des "PlusUltras". Une communauté des meilleures scientifiques, artistes et autres concepteurs; les plus grosses têtes, quoi! Ensemble, ils vont se réunir pour créer un monde "meilleur" pour la vie en société avec zéro pollution, zéro maladie et permettant toute les facilités pour la conquête spatiale. En bref, une société idyllique du futur, sans les tracas administratifs des gouvernements dépourvus de visions, et trop souvent corrompus. De plus, ces grands penseurs devront être à l'abris du bas peuple ignorant et barbare que nous sommes...et des conflits guerriers.
Pour arriver à leurs fins, les PLUSULTRAs vont donc se cacher dans une autre dimension parallèle à la nôtre. Un univers dont ils auraient ouvert la porte grâce à l'apport de 4 grands génies: soit EDISON, EIFFEL, TESLA et VERNE pour le dernier, il me semble.
On peut donc dire que cette société d'un futur possible existe en parallèle à notre monde archaïque...pour répondre à Lord Taki.
Un peu comme c'était le cas dans l'intrigue de l'ancienne série télé "EUREKA", si quelqu'un connaît.

[Lord Taki]

Merci de l'explication.
C'est tellement plus pratique de mettre cela en bonus plutôt que l'expliquer dans le film

[Algor]

Merci de l'explication.
C'est tellement plus pratique de mettre cela en bonus plutôt que l'expliquer dans le film

Dans le film, c'est expliqué mais de façon anecdotique, lorsque l’adolescente Cassey veut en savoir plus sur le pin, lors de sa rencontre avec les propriétaires de la boutique d'articles de SF.
Et aussi un peu, lorsque les deux filles se retrouvent dans la tour Eiffel avec Clooney/Walker.