Pique-Nique à Hanging Rock - 1976 - Peter Weir

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evilman
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Pique-Nique à Hanging Rock - 1976 - Peter Weir

Message par evilman » mar. août 03, 2004 12:17 pm

...et ce sera pour le jeudi 5 août vers 20h45.Un film de Peter Weir de 1975 qui se trouve dans la mouvance du cinéma fantastique australien de cette époque (les années 70), un cinéma à la fois étrange et onirique.De plus le film sera diffusé en VO.
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nyctalop
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Message par nyctalop » mar. août 03, 2004 2:05 pm

M'en fous j'ai le dvd :p

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Prodigy
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Message par Prodigy » mar. août 03, 2004 2:11 pm

J'allais le dire :?

J'ai attendu 20 ans pour voir ce film, je le vois, 3 mois après ça passe sur Arte :?

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celia0
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Message par celia0 » mar. août 03, 2004 2:16 pm

Le film est passé il y a peu sur cine cinema avec une bande son inaudible. J'espere que Arte diffusera une meilleure copie!
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.

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gijoe
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Message par gijoe » ven. août 06, 2004 10:42 am

ce film est un vrai sommnifere.... :?
j'ai essayer d'apprecier la photo ala david hamilton , mais rien .... mou et ne menant a rien.... bof... :(

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White Snake
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Message par White Snake » ven. août 06, 2004 10:51 am

Ah ça me rassure je pensais être le seul à ne pas apprecier ce film...

Je sais pas à quoi ça tient... la photo est effectivement sublime, les actrices convainquantes, les musiques et la bande son soignée, le scénario est sérieux... mais pourtant ce film me donne mal à la tête !!!
Image

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superflo
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Message par superflo » ven. août 06, 2004 10:59 am

Il repasse cette nuit, je le materai par curiosité.

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Message par Lurdo » ven. août 06, 2004 7:58 pm

Moi qui n'aime habituellement pas les films "oniriques" ( j'insiste sur les guillemets, bcoz c le seul mot qui me vienne à l'esprit pour le moment ), et bien j'ai plutôt été agréablement surpris par PNàHR...

Je dirais même plus: je suis fan de ce film, mais je ne saurais pas dire pourquoi. :?

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Message par Phant0m » ven. août 06, 2004 8:06 pm

Ca faisait longtemps que je voulais le voir celui la et ... méga baffe dans ma tête, gros craquage de slibard !!!!

Le film irradie de toute la beauté d'anne-louise lambert magnifiée par la caméra de Weir
Un momunent de poésie et de contemplation lyrique, une ode à la jeunesse et à la rêverie, un pur film d'ambiance.

CHEF D'OEUVRE.


il est content Phant0m :D :D :D
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Message par Frenchie » ven. août 06, 2004 9:32 pm

redif. ce soir a 0h40 pour les retardataires :D

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Message par fairfax » ven. août 06, 2004 11:06 pm

Je l'ai découvert hier aussi et j'ai aprécié même si très lent, il ne se passe absolument rien mais c'est envoutant, les filles sont sublimes, on ne comprends pas tout, on est un peu sur ce rocher nous aussi.

Le film ne vieillit pas, il aurait pu être tourné hier.
Les apparitions fatales des morts-vivants, dans leur brutalité, apparaissent inévitables, comme la main aveugle du destin. Les morts sont une fatalité, non un danger qui mettrait en jeu la survie.

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Message par Manolito » sam. déc. 23, 2006 11:31 pm

Une page en français sur le film, particulièrement intéressante pour sa description de scènes coupées (en bas)...

http://demon.fantasia.free.fr/index.php ... 1166894815

comte vonkrolock
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Message par comte vonkrolock » mar. juin 26, 2007 11:59 am

Un film envoûtant, certes avec des longueurs bien nécessaire et une flûte de Pan tout droit sorti d'une pub pour venter les mérites d'un fromage de chèvre locale, ok c'est bon pour la remarque :arrow: Image

Après la découverte des voitures qui ont mangé Paris qui était une sacrée curiosité, ce week-end a Hanging Rock a quand même bien plus de moyens rien que pour la reconstitution victorienne de cette époque j'adhère totalement, et puis des films comme ça son devenue rare de nos jours on a droit a des vraies paysages locaux et pas un beau mate painting numérique, les Koalas sur les arbres c'est pas des peluches avec deux câbles dans le c... animé a distance, non on a droit a du VRAI.

Cette rencontre entrent les ruraux du coin et ceux de la ville encore perdue au milieu de cette Australie contrée sauvage et mystique sa fameuse roche volcanique d'Hanging Rock qui semble happé les personnes les plus réceptives a son appel dans une autre dimension parallèle ou le temps semble s'être arrêter. Un bien beau film que celui-ci découvert sur le tard, mais quel découverte !!

Tester en plus sur le site quel surprise :wink:
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=858
J'ai aussi eu malheureusement les problèmes de Bugs annoncé sur le Disque (vers 1H24, du au pressage en Usine du disque j'ai l'impression) bien dommage d'ailleurs sa casse un peu l'ambiance :cry: :wink:
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. :D
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Message par eric draven » mar. juin 26, 2007 9:34 pm

comte vonkrolock a écrit :Un film envoûtant, certes avec des longueurs bien nécessaire et une flûte de Pan tout droit sorti d'une pub pour venter les mérites d'un fromage de chèvre locale,
:shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :twisted: La flute de pan pour fromage de chevre c'est tout de meme George Zamphir!!!!!!
Et la BO fait partie integrante de cette magie diffuse, cette poésie aux limites de l'irréel.
Le grand Zamphir relegué dans une boite de fromage de chèvre!!! :?

Bon passons cette infamie... Voilà ce que j'en ecrivais en substance:

Picnic... est un film qui demeure aujourd'hui encore une oeuvre exceptionnelle tant au niveau visuel que scénaristique.
Tiré du roman éponyme, Pique-nique.. est la définition même du fantastique par excellence.

Lors d'un pique-nique organisé sur les terres volcaniques de Hanging Rock, trois jeunes filles et un professeur disparaissent sans laisser de traces et ne réapparaitront jamais si ce n'est l'une des élèves devenue amnésique.

S'il n'est jamais fait réference à une quelconque distorsion du temps, c'est pour mieux mettre en exergue l'aspect fantastique que l'isolement de cette communauté, ce pensionnat rigide, vient renforcer.
Cet aspect fantastique glisse doucement vers le surnaturel. C'est au long déclin de l'école auquel on assiste comme si elle mourrait inexorablement avant la mort des pensionnaires elles mêmes, du suicide de la jeune élève à la mort de la directrice.

C'est comme si la Mort était surgie de ces terres, du plus profond des entrailles de ce territoire étrange pour envahir lentement l'école, les âmes.
Et n'est ce pas l'image que projettent ces trois pics qui se dressent, gigantesques totems, dans le ciel? Une image inquiètante, terrible, oppressante.

L'oppression sera d'ailleurs omni-présente durant tout le film, celle engendrée par l'inconnu, celle des choses sans réponse ni solution pour basculer dans la claustrophobie.

On peut voir aussi de ces trois pics un puissant emblême phallique. Les jeunes filles se dénudent devant eux, enlèvent tout ce qui gêne, vestes et chaussures, se libèrent comme envoutées.
Ne retrouveront nous pas également le professeur de mathématiques à demi-dénudée, assoupie aux pieds de ces rochers? L'aura sexuelle, la libération des frustrations et des sens, la pette de l'innocence sont bel et bien ici en filigrane.
Cette symbolque sexuelle n'est elle la réponse de cette liberté interdite dont on se débarrasse, de cette pureté qu'on cherche à perdre?

D'autant plus que tout respire la pureté dans le film de Weir. La lumière du soleil baigne les paysages, illumine la beauté des jeunes filles, irradie l'écran comme si on rentrait dans un autre monde où tout semble irréel.
Cette beauté quasi fantastique est contre-balancée par la tyrannie du pensionnat, univers clos et rigide, un monde suffoquant dirigé par cette directrice rude et intransigeante.
Une fois de plus, ce personnage sévère est contre-balancé par celui de Sarah, jeune fille fragile et sensible, orpheline pauvre de surcroit dont la place n'est pas dans ce pensionnat bourgeois. Son destin est voué à la folie et au suicide.

Pique-nique... est bel et bien un film sur la réclusion, l'enfermement des êtres aussi bien moral que physique, un film lourd et pesant, terriblement beau mais effroyablement envoutant.

Lent, trés lent, une lenteur voulue, Pique-nique à hanging Rock est à l'image du temps qui n'en finit pas de passer sans jamais que rien ne se passe.
La musique de Georges Zamphir ajoute un plus au coté fantastique et magique du film au même titre que la beauté diaphane des jeunes actrices.

Un des meilleurs si ce n'est le meilleur Weir à ce jour.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf

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celia0
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Message par celia0 » mar. juin 26, 2007 10:26 pm

aïe aïe aïe ce film. Je l'ai visionné en dvd et ce que je craignais s'est produit, j'ai failli arrête rla projection à plusieurs reprises tellement je me suis ennuyé. Autant j'aime la dernière vague pour son climant inquiétant qui annonce la film du monde autant dans celui là je n'ai ressenti qu'un vide sidéral. Je ne garde aucun souvenir de ce film sinon l'absence total de progression ou d'évolution dans l'histoire et une discussion longue entre les deux garçons qui sirotent leur alcool. Aucune tension, aucun réel enjeu, pas d'hypnose, juste du plat. J'aime d'habitude la flute de pan mais dans ce film elle m'a donné aucune émotion, juste l'envie de dormir. J'aime Peter Weir mais alors sur ce film je passe.
Dernière modification par celia0 le mer. avr. 09, 2008 7:28 pm, modifié 1 fois.
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