Maggie - Henry Hobson - 2015

[Cosmodog]

Papy Schwarzy a bien du malheur. Une épidémie étrange transforme tout le monde en zombie cannibale, pour peu qu'on soit mordu par un malade. C'est le cas de sa fille adolescente, vu qu'à cet âge l'éveil amoureux nous porte à se laisser mordiller facilement et plus si affinité. Schwarzy n'ayant pas pensé à lui inculquer qu'avant de se faire mordre il convenait de mettre un préservatif sur les crocs, la voilà qui se transforme inexorablement. Schwarzy qui a vu "the walking Dead" comme tout le monde est donc tout dépité. Du coup il marche seul a contre-jour dans les champs de maïs en grimaçant de chagrin. C'est plus le père qu'il etait il y a 30 ans. A l'époque rappelez vous il trimballait un tronc de 2 tonnes sur l'épaule et se servait de rosiers comme gilet pare-balles. La, c'est plus le meme, la raie graisseuse sur le côté remplace la brosse, et il ne coupe desormais que des bûchettes en chemise à carreaux. Fini de manger 2 berets verts au petit dej, c'est désespoir et solitude, avec échappée de larmichette.

Mais sans résignation. Les autorités demandent une mise en quarantaine des malades après une dizaine de jours d'incubation, mais Arnold s'y refuse, préférant garder sa fille a la maison en famille. Recomposée bien sur, pas question de jouer la corde sensible sans trauma a sabots de plomb. Alors ca s'aime et ca pleurniche à mesure que la gamine blêmit, et Schwarzy tristounet retourne marcher a contre-jour dans les bois pendant que sa femme fait des bons p'tits plats. Bon, c'est la merde, l'épidémie progresse, on voit bien au debut les bagnoles en vrac un peu partout, des lieux abandonnés ou gravitent des infectés et les champs qui brûlent à perte de vue pour tenter d'enrayer le virus, mais concrètement on continue à pique-niquer tranquille dans les bois en faisant griller des chamallows.

On se dit que ca va partir en vrille, que l'armée va débouler, que Schwarzy va se réveiller... Non. Jusqu'au bout il ne se passe rien, ca suit un déroulement convenu sans temps fort. Ca se termine aussi platement, sans avoir jamais décollé. Pas de tension (je vous laisse découvrir la flippe du bisou !), du gore gentillet (à côté "FBI portés disparus" c'est "a Serbian Film), et des bons sentiments.

Côté réalisation, abus de gros plans, à se demander pourquoi un format scope, vraiment pas exploité. Ca tremblote quand c'est triste, avec une prédilection pour le contre-jour. Quasi systématique, ce qui en devient lourdingue. Pour le reste, faudrait expliquer au directeur de la photo ce qu'est un projecteur, c'est simple on y voit queud' du debut a la fin. Alors oui ça fait champêtre nuageux et intimiste, mais c'est juste moche et fatiguant. Un peu l'impression d'avoir le filtre terne de la 3D passive, en pire. Et sans 3D.

Sans grand intérêt donc. Peut être pour les fans de 12 ans de "Plus belle la vie".

[Winston Z.]

Le seul point positif du film c'est sa durée, 1h35 comme au bon vieux temps. Bon on s'emmerde sévèrement tout du long, mais au moins ça ne dure pas trois plombes. Dire que c'est à l'affiche en ce moment même, coincé entre Avengers 2, Mad Max et San Andreas . Des gros pestacles à scénar pourri et au milieu, 1 film intimiste... à scénar pourri aussi.
Fuyez pauvres fous !

[Lord Taki]

Ha donc ce n'est pas propre à ma séance cette image sans contraste?

Sinon un film qui se base sur un nombre incroyable de services rendus à Arnold.

Allez prenez votre fille, allez gardez la à la maison, allez pas de quarantaine, allez pas d'esquadrons SWAT...

Jusqu'au final d'une bêtise sans nom.

Heureusement c'est court.

[Drac]

Schwarzy est pas mal dans le film, sinon, bah, c'est absolument sans surprise, la fin est annoncée dès le début, sans aucune possibilité qu'il en soit autrement, un film triste dans tous les sens du terme.

[Fox Mulder]

Ha donc ce n'est pas propre à ma séance cette image sans contraste?

Sinon un film qui se base sur un nombre incroyable de services rendus à Arnold.

Allez prenez votre fille, allez gardez la à la maison, allez pas de quarantaine, allez pas d'esquadrons SWAT...

Jusqu'au final d'une bêtise sans nom.

Heureusement c'est court.

Je vois pas pourquoi le final est d'une bêtise sans nom ? C'est la fin la plus logique qu'on pouvait apporter au récit.

Spoiler : :

Maggie se sachant condamnée se suicide afin d'éviter à son père d'avoir à la tuer.

[Lord Taki]

C'est pas le WTC la maison.

[antropophagus]

J'ai bien aimé ce film de zombies dépressif.

C'est sûr que si on s'attendait à un film d'action, difficile d'y trouver son compte.

C'est pas THE ROAD non plus mais j'ai retrouvé un peu cette ambiance morose de fin du monde, qui m'a bien plu.

Schwarzie est impeccable comme d'habitude, d'une sobriété respectable.

[Karen]

Sinon un film qui se base sur un nombre incroyable de services rendus à Arnold.

Allez prenez votre fille, allez gardez la à la maison, allez pas de quarantaine, allez pas d'esquadrons SWAT...

Je suis en train de le regarder et je pète légèrement un plomb merci de m'avoir fait rire.

[dario carpenter]

J'ai bien aimé ce film de zombies dépressif.

C'est sûr que si on s'attendait à un film d'action, difficile d'y trouver son compte.

C'est pas THE ROAD non plus mais j'ai retrouvé un peu cette ambiance morose de fin du monde, qui m'a bien plu.

Schwarzie est impeccable comme d'habitude, d'une sobriété respectable.

J'ai trouvé ça pas si mal moi aussi, peut-être un peu forcé dans le ton mais une chronique de l'inéluctable qui m'a parfois touché et qui a le bon goût de ne pas s'éterniser...et effectivement Schwarzie s'en sort bien dans le seul rôle "autre" de sa carrière.